Ésope - Fables – Tome II

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VIIe VIe siècles avant J.-C. On le considère comme le père de la fable. Mais a-t-il vraiment existé ? Rien n'est sûr, il est convenu désormais de parler plutôt de textes ésopiques que de fables d'Ésope. Ces fables constituent une somme de la sagesse populaire des Grecs. Elles inspireront ensuite Phèdre à Rome, puis les conteurs arabes. Les fables d'Ésope ont été compilées et publiées au XIVe siècle, par Planude, un moine byzantin. Isaac Nicolas de Nivelet avait publié en 1610 une version d'Ésope en latin, et cette traduction avait été rééditée en 1660. La Fontaine l'a probablement lue…

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L’Araignée exaspérée contre l’Hirondelle qui lui prenait les Mouches dont elle fait sa nourriture, avait pour la prendre accroché ses filets dans l’ouverture d’une porte par où l’Oiseau avait l’habitude de voler. Mais l’Hirondelle survenant emporta dans les airs la toile avec la fileuse. Alors l’Araignée pendue en l’air et voyant qu’elle allait périr: – Que mon châtiment est mérité, dit-elle. Moi qui à grand effort ai peine à prendre de tout petits insectes, j’ai cru que je pourrais me saisir de si grands Oiseaux! – Cette fable nous avertit de ne rien entreprendre qui soit au-dessus de nos forces.

Du Père de famille reprochant à son Chien d’avoir laissé prendre ses Poules.

Un Père de famille ayant oublié de fermer l’abri dans lequel ses Poules passaient la nuit, au lever du jour trouva que le Renard les avait toutes tuées et emportées. Indigné contre son Chien comme s’il avait mal gardé son bien, il l’accablait de coups. Le Chien lui dit: – Si toi, à qui tes Poules donnaient des oeufs et des poussins, tu as été négligent à fermer ta porte, quoi d’étonnant à ce que moi, qui n’en tire aucun profit, enseveli dans un profond sommeil, je n’aie pas entendu venir le Renard. – Cette fable veut dire qu’il ne faut attendre des Serviteurs de la maison aucune diligence, si le Maître lui même est négligent.

Du Vieillard décrépit qui greffait des arbres.

Un jeune Homme se moquait d’un Vieillard décrépit, disant qu’il était fou de planter des arbres dont il ne verrait pas les fruits. Le Vieillard lui dit: – Toi non plus, de ceux que tu te prépares en ce moment à greffer tu ne cueilleras peut-être pas les fruits. – La chose ne tarda pas. Le jeune Homme, tombant d’un arbre sur lequel il était monté pour prendre des greffes, se rompit le cou. Cette fable enseigne que la Mort est commune à tous les âges.

Du Renard voulant tuer une Poule sur ses oeufs.

Un Renard entré dans la maison d’un paysan trouva au nid une Poule qui couvait. Elle le pria en ces termes: – Ne me tue pas pour le moment, je t’en supplie. Je suis maigre. Attends un peu que mes petits soient éclos. Tu pourras les manger tendres et sans dommage pour tes dents. – Alors le Renard: – Je ne serais pas digne, dit-il, d’être un Renard si, maintenant que j’ai faim, dans l’attente de petits qui sont encore à naître, je renonçais à un manger tout prêt. J’ai des dents solides capables de mâcher n’importe quelle viande, même la plus dure. – Là-dessus il dévora la Poule. Cette fable montre que c’est être fou que de lâcher, dans l’espoir incertain d’un grand bien, un bien présent.

Du Chat et d’une Perdrix.

J’avais fait mon nid (dit le Corbeau), sur un arbre auprès duquel il y avait une Perdrix de belle taille et de bonne humeur. Nous fîmes un commerce d’amitié et nous nous entretenions souvent ensemble. Elle s’absenta, je ne sais pour quel sujet, et demeura si longtemps sans paraître que je la croyais morte. Néanmoins elle revint, mais elle trouva sa maison occupée par un autre Oiseau. Elle le voulut mettre dehors, mais il refusa d’en sortir disant que sa possession était juste. La Perdrix de son côté prétendait rentrer dans son bien et tenait cette possession de nulle valeur. Je m’employai inutilement à les accorder. À la fin la Perdrix dit: – Il y a ici près un Chat très dévot: il jeûne tous les jours, ne fait de mal à personne et passe les nuits en prière; nous ne saurions trouver juge plus équitable. – L’autre Oiseau y ayant consenti, ils allèrent tous deux trouver ce Chat de bien. La curiosité de le voir m’obligea de les suivre. En entrant, je vis un Chat debout très attentif à une longue prière, sans se tourner de côté ni d’autre, ce qui me fit souvenir de ce vieux proverbe: que la longue oraison devant le monde est la clef de l’enfer. J’admirai cette hypocrisie et j’eus la patience d’attendre que ce vénérable personnage eût fini sa prière. Après cela, la Perdrix et sa partie s’approchèrent de lui fort respectueusement et le supplièrent d’écouter leur différend et de les juger suivant sa justice ordinaire. Le Chat, faisant le discret, écouta le plaidoyer de l’Oiseau, puis s’adressant à la Perdrix: – Belle Fille, ma mie, lui dit-il, je suis vieux et n’entends pas de loin; approchez-vous et haussez votre voix afin que je ne perde pas un mot de tout ce que vous me direz. – La Perdrix et l’autre Oiseau s’approchèrent aussitôt avec confiance, le voyant si dévot, mais il se jeta sur eux et les mangea l’un après l’autre.

D’un Jardinier et d’un Ours.

Il y avait autrefois un Jardinier qui aimait tant les jardinages qu’il s’éloigna de la compagnie des Hommes pour se donner tout entier au soin de cultiver les plantes. Il n’avait ni Femme ni Enfants, et depuis le matin jusqu’au soir il ne faisait que travailler dans son jardin, qu’il rendit aussi beau que le paradis terrestre. À la fin, le bonhomme s’ennuya d’être seul dans sa solitude. Il prit la résolution de sortir de son jardin pour chercher compagnie. En se promenant au pied d’une montagne, il aperçut un Ours dont les regards causaient de l’effroi. Cet animal s’était aussi ennuyé d’être seul et n’était descendu de la montagne que pour voir s’il ne rencontrerait point quelqu’un avec qui il pût faire société. Aussitôt qu’ils se virent, ils sentirent de l’amitié l’un pour l’autre. Le Jardinier aborda l’Ours qui lui fit une profonde révérence. Après quelques civilités, le Jardinier fit signe à l’Ours de le suivre et l’ayant mené dans son jardin, lui donna de fort beaux fruits qu’il avait conservés soigneusement et enfin il se lia entre eux une étroite amitié. Quand le Jardinier était las de travailler, et qu’il voulait se reposer, l’Ours par affection demeurait auprès de lui et chassait les Mouches de peur qu’elles ne l’éveillassent. Un jour que le Jardinier dormait au pied d’un arbre et que l’Ours selon sa coutume écartait les Mouches, il en vint une se poser sur la bouche du Jardinier, et quand l’Ours la chassait d’un côté, elle se remettait de l’autre, ce qui le mit dans une si grande colère qu’il prit une grosse pierre pour la tuer. Il la tua à la vérité, mais en même temps il écrasa la tête du Jardinier. C’est à cause de cela que les gens d’esprit disent qu’il vaut mieux avoir un sage ennemi qu’un ami ignorant.

D’un Faucon et d’une Poule.

Un Faucon disait à une Poule: – Vous êtes une ingrate. – Quelle ingratitude avez-vous remarquée en moi? répondit la Poule. – En est-il une plus grande, reprit le Faucon, que celle que vous faites voir à l’égard des Hommes? Ils ont un extrême soin de vous. Le jour, ils cherchent de tous côtés de quoi vous nourrir et vous engraisser, et la nuit, ils vous préparent un lieu pour dormir. Ils ont bien soin de tout fermer, de peur que votre repos ne soit interrompu par quelque autre animal, et cependant, lorsqu’ils veulent vous prendre, vous fuyez, ce que je ne fais pas, moi qui suis un Oiseau sauvage. À la moindre caresse qu’ils me font, je m’apprivoise, je me laisse prendre et je ne mange que dans leurs mains. – Cela est vrai, répliqua la Poule, mais vous ne savez pas la cause de ma fuite: c’est que vous n’avez jamais vu de Faucon à la broche et j’ai vu des poules à toutes sortes de sauces. – J’ai rapporté cette fable pour montrer que ceux qui veulent s’attacher à la cour n’en connaissent pas les désagréments.

D’un Chasseur et d’un Loup

Un grand Chasseur revenant un jour de la chasse avec un Daim qu’il avait pris, aperçut un Sanglier qui venait droit à lui. – Bon, dit le Chasseur, cette bête augmentera ma provision. – Il banda son arc aussitôt et décocha sa flèche si adroitement qu’il blessa le Sanglier à mort. Cet animal, se sentant blessé, vint avec tant de furie sur le Chasseur qu’il lui fendit le ventre avec ses défenses, de manière qu’ils tombèrent tous deux sur la place. Dans ce temps-là il passa par cet endroit un Loup affamé qui, voyant tant de viande par terre, en eut une grande joie. – Il ne faut pas, dit-il en lui-même, prodiguer tant de biens, mais je dois, ménageant cette bonne fortune, conserver toutes ces provisions. – Néanmoins, comme il avait faim, il en voulut manger quelque chose. Il commença par la corde de l’arc, qui était de boyau, mais il n’eut pas plus tôt coupé la corde que l’arc, qui était bien bandé, lui donna un si grand coup contre l’estomac qu’il le jeta tout raide mort sur les autres corps. Cette fable fait voir qu’il ne faut point être avare.

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