Ésope - Fables – Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Ésope - Fables – Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Поэзия, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fables – Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fables – Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

VIIe VIe siècles avant J.-C. On le considère comme le père de la fable. Mais a-t-il vraiment existé ? Rien n'est sûr, il est convenu désormais de parler plutôt de textes ésopiques que de fables d'Ésope. Ces fables constituent une somme de la sagesse populaire des Grecs. Elles inspireront ensuite Phèdre à Rome, puis les conteurs arabes. Les fables d'Ésope ont été compilées et publiées au XIVe siècle, par Planude, un moine byzantin. Isaac Nicolas de Nivelet avait publié en 1610 une version d'Ésope en latin, et cette traduction avait été rééditée en 1660. La Fontaine l'a probablement lue…

Fables – Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fables – Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

D’un Oiseleur et d’un Pinson.

Un Oiseleur avait tendu ses filets aux Oiseaux et répandu pour eux sur l’aire une pâture abondante. Cependant il ne prenait pas les Oiseaux en train de picorer parce qu’ils lui semblaient trop peu nombreux. Ceux-ci une fois rassasiés s’envolèrent. D’autres vinrent en quête de nourriture. Cette fois encore il dédaigna de les prendre, à cause de leur petit nombre. Le même manège dura toute la journée: des Oiseaux survenaient, d’autres s’éloignaient et l’Homme attendait toujours une proie plus considérable. Enfin le soir commença à tomber. Alors l’Oiseleur perdant l’espoir de faire une grande prise et songeant qu’il était l’heure de se reposer, ramassa ses filets. Il prit seulement un Pinson qui, le malheureux s’était attardé sur l’aire. Cette fable montre que ceux qui veulent tout embrasser, bien souvent ne prennent, et à grand-peine, que peu de choses.

Du Vieillard qui voulait remettre sa mort à plus tard.

Un Vieillard demandait à la Mort, qui était venue pour l’arracher à cette terre, de différer un peu jusqu’à ce qu’il eut dressé son testament et qu’il eut fait tous ses préparatifs pour un si long voyage. Alors la Mort: – Pourquoi ne les as-tu pas faits, toi que j’ai tant de fois averti? – Et comme le Vieillard disait qu’il ne l’avait jamais vue, elle ajouta: ·- Quand j’emportais jour par jour non seulement tes contemporains, dont pas un presque ne survit, mais encore des Hommes dans la force de l’âge, des Enfants, des Nourrissons, ne t’avertissais-je pas que tu étais Mortel? Quand tu sentais ta vue s’émousser, ton ouïe s’affaiblir, tes autres sens baisser, ton corps s’alourdir, ne te disais-je pas que j’approchais? Et tu prétends que je ne t’ai pas averti? Allons, il ne faut pas tarder davantage. – Cette fable apprend qu’il convient de vivre comme si nous voyions la Mort devant nous.

Du Lion, du Loup et du Renard.

Un Lion devenu vieux était malade et restait couché dans son antre. Pour visiter le Roi, tous les Animaux étaient venus, sauf le Renard. Le Loup, saisissant l’occasion, accusait le Renard auprès du Lion, disant qu’il ne faisait aucun cas de leur Maître à tous et ne venait même pas le visiter. Au même moment le Renard arriva et il entendit les derniers mots du Loup. Le Lion rugit contre lui, mais l’autre ayant demandé à se justifier: – Et qui donc, dit-il, de tous ceux qui sont ici t’a été utile autant que moi? Je suis allé partout, j’ai demandé à un Médecin un remède pour toi et je l’ai obtenu. – Le Lion aussitôt lui ordonna de révéler ce remède. Alors le Renard dit: – C’est d’écorcher vif un Loup et de revêtir sa peau chaude encore. – Et le Loup aussitôt fut étendu mort. Alors le Renard dit en riant: – Voilà comme il faut exciter le Maître à des sentiments non de malveillance, mais de bonté. – Cette fable montre que quiconque trouve contre un autre de perfides desseins prépare un piège contre lui-même.

Du Cochon et du Renard.

L’Âne ayant la charge de la Chèvre, de la Brebis et du Porc se rendait à la ville. Comme le Renard avait entendu le Porc crier pendant tout le chemin, il lui demanda pourquoi, tandis que les autres se laissaient mener sans mot dire, il était le seul à crier. Il répondit: – Oui, mais moi, ce n’est pas sans raison que je me plains. Je sais en effet que le Maître épargne la Brebis qui lui donne du lait et de la laine, la Chèvre à cause de ses fromages et de ses Chevreaux, mais moi j’ignore à quoi d’autre je puis être bon. De toute façon il me tuera. – Il ne faut pas blâmer ceux qui déplorent leur propre sort, quand ils pressentent les malheurs qui leur sont réservés.

Du Lion irrité contre le Cerf qui se réjouissait de la mort de la Lionne.

Un Lion avait invité tous les quadrupèdes à honorer les obsèques de sa Femme qui venait de mourir. Pendant que tous les Animaux ressentaient à la mort de la Reine une douleur inexprimable, seul, le Cerf, à qui elle avait enlevé ses fils, étranger au chagrin, ne versait pas une larme. Le Roi s’en aperçut. Il fait venir le Cerf pour le mettre à mort. Il lui demande pourquoi il ne pleure pas avec les autres la mort de la Reine. – C’est ce que j’aurais fait, dit celui-ci, si elle ne me l’avait pas défendu. Quand j’approchai, son âme bienheureuse m’apparut. Elle se rendait aux demeures Élyséennes, ajoutant qu’il ne fallait pas pleurer son départ, puisqu’elle se rendait vers les parcs riants et les bois, séjour enchanté du bonheur. – À ces mots, le Lion plein de joie accorda au Cerf sa grâce. Cette fable signifie que c’est parfois le devoir d’un Homme prudent de feindre et de s’abriter de la fureur des puissants derrière une honorable excuse.

Du Chien qui ne vint pas en aide à l’Âne contre le Loup parce que l’Âne ne lui avait pas donné de pain.

Un Dogue assez fort pour vaincre non seulement des Loups mais encore des Ours avait fait une longue route avec un Âne qui portait un sac plein de pain. Chemin faisant, l’appétit vint. L’Âne, trouvant un pré, remplit abondamment son ventre d’herbes verdoyantes. Le Chien de son côté priait l’Âne de lui donner un peu de pain pour ne pas mourir de faim. Mais l’autre, bien loin de lui donner du pain, le tournait en dérision et lui conseillait de brouter l’herbe avec lui. Là-dessus, l’Âne voyant un Loup approcher, demanda au Chien de venir à son aide. Il répondit: – Tu m’as conseillé de paître pour apaiser ma faim, moi à mon tour je te conseille de te défendre contre le Loup avec les fers de tes sabots. – En disant ces mots, il partit, abandonnant en plein combat son ingrat compagnon condamné à servir bientôt de pâture à son ravisseur. Cette fable montre que celui qui ne fournit pas son aide à ceux qui la réclament est d’habitude abandonné à son tour en cas de nécessité.

De la cire qui voulait devenir dure.

La Cire gémissait d’être molle et de céder facilement au coup le plus léger. Voyant au contraire que les briques faites d’une argile beaucoup plus molle encore parvenaient, grâce à la chaleur du feu, à une dureté telle qu’elles duraient des siècles entiers, elle se jeta dans la flamme pour arriver à la même résistance, mais aussitôt elle fondit au feu et se consuma. Cette fable nous avertit de ne pas rechercher ce que la nature nous refuse.

De l’Homme qui avait caché son trésor en confidence de son compère.

Un Homme fort riche avait enfoui un trésor dans une forêt et personne n’était dans la confidence, sauf son compère en qui il avait grande confiance. Mais étant venu, au bout de quelques jours, visiter son trésor, il le trouva déterré et enlevé. Il soupçonna, ce qui était vrai, que son compère l’avait soustrait. Il vint le trouver. – Compère, dit-il, je veux à l’endroit où j’ai caché mon trésor enfouir en plus mille ducats. – Le compère, voulant gagner davantage encore, rapporta le trésor, le remit en place. Le véritable Maître peu après arrive et le retrouve, mais il l’emporte chez lui et s’adressant à son compère: – Homme sans foi, dit-il, ne prends pas une peine inutile pour aller voir le trésor, car tu ne le trouverais pas. – Cette fable montre combien il est facile de tromper un Avare par l’appât de l’argent.

Du Loup et des Bergers.

Un Loup voyant des Bergers qui mangeaient un mouton sous une tente s’approcha: – Quels cris vous pousseriez, dit-il, si j’en faisais autant. -

De l’Araignée et de l’Hirondelle.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fables – Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fables – Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fables – Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «Fables – Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x