Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome I
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Ainsi Grégoire, évêque de Tours , le seul historien des rois de la première race, dit de Clovis , ce premier roi de droit divin :
«Ayant encore fait périr plusieurs autres rois, et même ses plus proches parents, Clovis étendit son pouvoir sur toutes les Gaules. Cependant ayant un jour rassemblé les siens, on rapporte qu'il leur parla ainsi des parents qu'il avait fait lui-même périr. – Malheur à moi qui suis resté comme un voyageur parmi des voyageurs et qui n'ai plus de parents qui puissent, en cas d'adversité, me prêter leur appui! – Ce n'était pas qu'il s'affligeât de leur mort, – ajoute l'évêque de Tours; – mais il parlait ainsi par ruse et pour découvrir s'il lui restait encore quelqu'un à tuer.» (Grégoire de Tours, Histoire des Francs , l. II, ch XLII.)
Croit-on que le prêtre chrétien, le serviteur du christ, l'évêque gaulois, flétrisse cette épouvantable hypocrisie du roi franc conquérant, souillé de vols, de meurtres, d'incestes, de fratricides, comme tous ceux de cette première race? On va le voir:
«…Chaque jour Dieu faisait ainsi tomber les ennemis de Clovis sous sa main et étendait son royaume, parce qu'il marchait avec un cœur pur devant lui, et faisait ce qui était agréable aux yeux de Dieu.» (Grégoire de Tours, Histoire des Francs , l. II, ch. xl.)
Quant aux débauches et aux crimes d'un grand nombre d'évêques gaulois, nous citerons au hasard, car la mine est féconde:
«Cependant Tautin, devenu évêque, se conduisait de manière à mériter l'exécration générale.» (Grégoire de Tours, Histoire des Francs , l. IV, ch. XII.)
«… Ceux de Langres demandèrent un évêque; on leur donna Pappol, autrefois archidiacre d'Autun. Au rapport de plusieurs, il commit beaucoup d'iniquités.» (Grégoire de Tours, l. V.)
«… Salone et Sagiltaire, évêques d'Embrun et de Gap, une fois maîtres de l'épiscopat, commencèrent à se signaler avec une fureur insensée par des usurpations, des meurtres, des adultères et d'autres excès.» (Grégoire de Tours, Histoire des Francs , l. V, ch xxi.)
Certes, l'évêque de Tours ne pouvait être soupçonné de partialité envers ses confrères de l'épiscopat.
10
Nous empruntons les chiffres et les réflexions suivantes à un écrit de notre excellent ami M. Perreymond, dont nous ne louerons jamais assez les beaux et grands travaux. Il est impossible de joindre plus de science pratique et plus de profondeur de vues à une conviction plus généreuse dans l'avenir de la cause démocratique et sociale. ( Aux commerçants: la faillite et le morbus numériens ).
«À Paris, pendant les dix dernières années du règne de Louis-Philippe, années de prospérité , dit-on, le nombre des procès et des faillites augmenta continuellement; en voici la progression:
»Tribunal de commerce de Paris.
»En 1836, il y a eu 26,545 causes et 329 faillites.
1839 47,077 788
1845 46,064 691
1846 54,878 931
1847 59,560 1,139
»C'est-à-dire une augmentation en dix ans de 30,000 causes et de 810 faillites.
»L'ensemble du passif a été, en 1845-46, de 48,342,529 fr.
1846-47, de 68,474,803
»La moyenne du passif, par faillite, de 51,000 fr.»
Or, le nombre des faillites et l'ensemble des passifs augmentant chaque année, voici comment M. le président du tribunal de commerce, Bertrand, en explique les causes pour les années 1845-46 et 1846-47; nous citons:
«(1845-46) Parmi les causes habituelles, déjà signalées par nos prédécesseurs, telles que la concurrence illimitée , l'exagération des dépenses de premier établissement, il fallait placer aussi comme cause accidentelle et malheureusement trop évidente les séductions de l'agiotage sur les actions de chemin de fer, auxquelles se sont laissé entraîner beaucoup de petits commerçants par l'appât d'un gain qu'ils n'avaient pas , comme d'autres spéculateurs plus grands et plus habiles, le talent de rendre facile et sûr.
»C'est surtout pour les petits commerçants que la cherté des subsistances, la rareté du numéraire , l'élévation du taux de l'escompte et le retrait des facilités du crédit , ont dû avoir les plus fâcheux résultats.
»(1846-47) Les sinistres éprouvés par le commerce de Paris peuvent être attribués à des causes différentes: d'abord les spéculations hasardeuses, celles conçues dans des proportions déraisonnables; les craintes des capitalistes qui ont fermé aux petits fabricants, aux modestes industriels, les sources pécuniaires auxquelles ils avaient l'habitude de puiser et dont la suppression a déterminé la chute…»
Ainsi, de l'aveu même des hommes recommandables que les commerçants de Paris choisissent pour présider leur tribunal, le commerce de la capitale se trouve sous le coup:
De la concurrence illimitée;
De la chicane;
Des séductions de l'agiotage;
Du jeu sur les actions industrielles, plaie de notre époque;
De l'habileté des grands spéculateurs qui savent et peuvent jouer à coup sûr contre les petits spéculateurs;
De l'élévation du taux de l'escompte;
Du retrait des facilités du crédit;
Des capitalistes qui ferment aux modestes industriels les sources pécuniaires du travail, pour des craintes plus ou moins plausibles, et dont eux, capitalistes, restent seuls juges et appréciateurs.
11
On sait la terreur blanche qui a succédé à la première restauration du roi de droit divin , les massacres du Midi, les exécutions sans appel, etc., etc. Nous lisons dans l'un des derniers numéros de la Démocratie pacifique :
Le 27 octobre 1815, M. Pasquier lisait à la chambre un rapport sur le projet de loi relatif aux propos et écrits séditieux:
«Prononçons, s'écriait-il, la peine des travaux forcés contre les cris, les discours et les écrits séditieux proférés ou publiés isolément;
La mort , s'ils sont concertés;
La peine des parricides , s'ils sont suivis d'effets.»
Une législation aussi implacable était bien faite pour satisfaire les haines les plus aveugles, les ressentiments les plus vifs voués aux hommes du régime impérial. Elle ne suffit pas à la ferveur royaliste ou plutôt à la rage haineuse de M. de C***.
Il se lève, et, de concert avec deux de ses collègues, il propose, avec la plus vive insistance, d'appliquer la peine de mort à tout individu convaincu d'avoir arboré le drapeau tricolore !
«Eh quoi! s'écrie l'un de ces honorables, on ne punirait pas de mort l'érection de ce drapeau abominable que je ne veux pas nommer, tant son nom me répugne à prononcer et me révolte !»
Cette effrayante leçon sera-t-elle perdue? Une troisième restauration du roi par droit de conquête ne durerait pas six mois, mais elle aurait le temps d'assouvir ses haines sauvages contre les conquis . Les horribles paroles prononcées plus haut prouvent par le passé ce que serait l'avenir.
12
Ainsi qu'on verra plus tard, les chefs francs, lors de la conquête, imbibaient leur chevelure de graisse mélangée avec de la chaux, afin de rendre leurs cheveux d'un rouge éclatant. C'était la beauté de l'époque.
13
On retrouvera dans la suite de ces récits l'histoire de l'abbesse Méroflède, du maréchal de Retz, de Septimine la Coliberte, de Broute-Saule, etc., etc.
14
On retrouvera dans la suite de ce récit Ghiselle la Paonnière , Alison la Maçonne , et Marotte la Haubergière (armurière).
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