Louis Pauwels - Le matin des magiciens
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VI
TROIS HISTOIRES POUR SERVIR D'ILLUSTRATION
Histoire d'un grand mathématicien à l'état sauvage. – Histoire du plus étonnant des clairvoyants. – Histoire d'un savant de demain qui vivait en 1750.
I – RAMANUJAN
Un jour du début de l'année 1887, un brahmane de la province de Madras se rend au temple de la déesse Namagiri. Le brahmane a marié sa fille voici de nombreux mois, et la couche des époux est stérile. Que la déesse Namagiri leur donne la fécondité ! Namagiri exauce sa prière. Le 2 décembre naît un garçon, auquel on donne le nom de Srinivasa Ramanujan Alyangar. La veille, la déesse était apparue à la mère pour lui annoncer que son enfant serait extraordinaire.
On le met à l'école à cinq ans. D'emblée, son intelligence étonne. Il semble déjà savoir ce qu'on lui apprend. Une bourse lui est accordée pour le lycée de Kumbakonan, où il fait l'admiration de ses condisciples et professeurs. Il a quinze ans. Un de ses amis lui fait prêter par la bibliothèque locale un ouvrage intitulé : A Synopsis of Elementary Results in Pure and Applied Mathematics . Cet ouvrage, publié en deux volumes, est un aide-mémoire rédigé par George Shoobridge, professeur à Cambridge. Il contient des résumés et des énoncés sans démonstration de 6 000 théorèmes environ. L'effet qu'il produit sur l'esprit du jeune Hindou est fantastique. Le cerveau de Ramanujan se met brusquement à fonctionner de façon totalement incompréhensible pour nous. Il démontre toutes les formules. Après avoir épuisé la géométrie, il attaque l'algèbre. Ramanujan racontent plus tard que la déesse Namagiri lui apparut pour lui expliquer les calculs les plus difficiles. À seize ans, il échoue à ses examens, car son anglais demeure faible, et la bourse lui est retirée. Il poursuit seul, sans documents, ses recherches mathématiques. Il rattrape d'abord toutes les connaissances dans ce domaine jusqu'au point où elles en sont en 1880. Il peut rejeter l'ouvrage de ce professeur Shoobridge. Il va bien au-delà. À lui seul, il vient de recréer, puis de dépasser tout l'effort mathématique de la civilisation – à partir d'un aide-mémoire, d'ailleurs incomplet. L'histoire de la pensée humaine ne connaît pas d'autre exemple. Galois lui-même n'avait pas travaillé seul. Il avait fait ses études à l'École Polytechnique, qui était à l'époque le meilleur centre mathématique du monde. Il avait accès à des milliers d'ouvrages. Il était en contact avec des savants de premier ordre. En aucune occasion, l'esprit humain ne s'est élevé aussi haut avec si peu d'appui.
En 1909, après des années de travail solitaire et de misère, Ramanujan se marie. Il cherche un emploi. On le recommande à un percepteur local, Ramachandra Rao, amateur éclairé de mathématiques. Celui-ci nous a laissé un récit de son entretien :
« Un petit homme malpropre, non rasé, avec des yeux comme je n'en avais jamais vus, entra dans ma chambre, un carnet de notes usé sous le bras. Il me parla de découvertes merveilleuses qui dépassaient infiniment mon savoir. Je lui demandai ce que je pouvais faire pour lui. Il me dit qu'il voulait juste avoir de quoi manger, afin de pouvoir poursuivre ses recherches. »
Ramachandra Rao lui verse une toute petite pension. Mais Ramanujan est trop fier. On lui trouve finalement une situation : un médiocre poste de comptable au port de Madras.
En 1913, on le persuade d'entrer en correspondance avec le grand mathématicien anglais G.H. Hardy, alors professeur à Cambridge. Il lui écrit et lui envoie par le même courrier cent vingt théorèmes de géométrie qu'il vient de démontrer. Hardy devait écrire par la suite :
« Ces notes auraient pu être écrites uniquement par un mathématicien du plus grand calibre. Aucun voleur d'idées, aucun farceur, fût-il génial, n'aurait pu saisir des abstractions aussi élevées. » Il propose immédiatement à Ramanujan de venir à Cambridge. Mais la mère s'y oppose, pour des raisons religieuses. C'est une fois de plus la déesse Namagiri qui va résoudre la difficulté. Elle apparaît à la vieille dame pour la convaincre que son fils peut se rendre en Europe sans danger pour son âme, et elle lui montre, en rêve, Ramanujan assis dans le grand amphithéâtre de Cambridge parmi des Anglais qui l'admirent.
À la fin de l'année 1913, l'Hindou s'embarque. Pendant cinq ans, il va travailler et faire avancer prodigieusement les mathématiques. Il est élu membre de la Société Royale des Sciences et nommé professeur à Cambridge, au collège de la Trinité. En 1918, il tombe malade. Le voici tuberculeux. Il rentre aux Indes pour y mourir, à trente-deux ans.
À tous ceux qui l'approchèrent, il laissa un souvenir extraordinaire. Il ne vivait que parmi les nombres. Hardy va lui rendre visite à l'hôpital, et lui dit qu'il a pris un taxi. Ramanujan demande le numéro de la voiture : 1729. « Quel beau nombre ! s'écrie-t-il ; c'est le plus petit qui soit deux fois une somme de deux cubes ! » En effet, 1729 est égal à 10 au cube plus 9 au cube, et aussi à 12 au cube plus 1 au cube. Il fallut six mois à Hardy pour le démontrer, et le même problème n'est pas encore résolu pour la quatrième puissance.
L'histoire de Ramanujan est de celles que personne ne pourrait croire. Mais elle est rigoureusement vraie. Il n'est pas possible d'exprimer en termes simples la nature des découvertes de Ramanujan. Il s'agit des mystères les plus abstraits de la notion du nombre, et particulièrement des « nombres entiers ».
On sait peu de chose sur ce qui, hors des mathématiques, retenait l'intérêt de Ramanujan. Il se souciait peu d'art et de littérature. Mais il se passionnait pour l'étrange. À Cambridge, il s'était constitué une petite bibliothèque et un fichier sur toutes sortes de phénomènes déroutants pour la raison.
II – CAYCE
Edgar Cayce est mort le 5 janvier 1945, se refermant sur un secret qu'il n'avait lui-même jamais percé et qui l'avait effrayé toute sa vie. La fondation Edgar Cayce à Virginia Beach, où s'emploient des médecins et des psychologues, poursuit l'analyse des dossiers. Depuis 1958, les études sur la clairvoyance disposent en Amérique de crédits importants. C'est que l'on songe aux services que pourraient rendre, dans le domaine militaire, des hommes capables de télépathie et de précognition. De tous les cas de clairvoyance, celui de Cayce est le plus pur, le plus évident, et le plus extraordinaire (111).
Le petit Edgar Cayce était très malade. Le médecin de campagne était à son chevet. Il n'y avait rien à faire pour tirer le garçonnet hors du coma. Or, brusquement, la voix d'Edgar s'éleva, claire et tranquille. Et pourtant, il dormait. « Je vais vous dire ce que j'ai. J'ai reçu un coup de balle de base-ball sur la colonne vertébrale. Il faut me faire un cataplasme spécial et me l'appliquer à la base du cou. » De la même voix, le garçonnet dicta la liste des plantes qu'il fallait mélanger et préparer. « Dépêchez-vous, sinon le cerveau risque d'être atteint. »
À tout hasard, on obéit. Le soir, la fièvre était tombée. Le lendemain, Edgar se levait, frais comme l'œillet. Il ne se souvenait de rien. Il ignorait la plupart des plantes qu'il avait citées.
Ainsi commence l'une des histoires les plus étonnantes de la médecine. Cayce, paysan du Kentucky, parfaitement ignorant, peu enclin à user de son don, se désolant sans cesse de n'être pas « comme tout le monde », soignera et guérira, en état de sommeil hypnotique, plus de quinze mille malades, dûment homologués.
Ouvrier agricole dans la ferme d'un de ses oncles, puis commis dans une librairie de Hopkinsville, propriétaire enfin d'un petit magasin de photographie où il entend passer paisiblement ses jours, c'est contre son gré qu'il va jouer les thaumaturges. Son ami d'enfance, Al Layne, et sa fiancée Gertrude useront leurs forces à le contraindre. Nullement par ambition, mais parce qu'il n'a pas le droit de garder son pouvoir pour lui seul, de refuser d'aider les affligés. Al Layne est malingre, toujours souffrant. Il se traîne. Cayce accepte de s'endormir : il décrit les maux de base, dicte des remèdes. Quand il se réveille : « Mais ce n'est pas possible, je ne connais pas la moitié des mots que tu as notés. Ne prends pas ces drogues, c'est dangereux ! Je n'y entends rien, tout cela est de la magie ! » Il refuse de revoir Al, s'enferme dans son magasin de photos. Huit jours après, Al force sa porte : il ne s'est jamais si bien porté. La petite ville s'enfièvre, chacun demande une consultation. « Ce n'est pas parce que je parle en dormant que je vais me mettre à soigner les gens. » Il finit par accepter. À condition de ne pas voir les patients, de crainte que, les connaissant, son jugement soit influencé. À condition que des médecins assistent aux séances. À condition de ne pas recevoir un sou, ni même le plus mince cadeau.
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