Александра Макарова - В начале было Слово. Учебно-методическое пособие по богословскому переводу (французский язык)

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В начале было Слово. Учебно-методическое пособие по богословскому переводу (французский язык): краткое содержание, описание и аннотация

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Данное учебно-методическое пособие предназначено для обучения богословскому письменному переводу с французского языка на русский. Его цель – усовершенствование навыков письменного перевода текстов богословско-религиозной тематики, а также расширение знаний у студентов и магистрантов в области терминологии богословского научного дискурса с учётом его стилистических особенностей.

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Au cours des quatre premiers siècles, les Pères grecs, fondateurs des doctrines et de la piétéchrétiennes orthodoxes, n’ont pas connu d’autres sources bibliques que la Septante dans sa pluralité textuelle acceptée.

Ce qui nous fait signaler au passage une difficulté supplémentaire: il n’y a pas qu’une seule Septante, en ce sens qu’elle n’a pas été standardisée comme le texte hébreu massorétique. Mais, de plus, après les réviseurs juifs, il y eut des recenseurschrétiens. Par exemple, la Septante que les orthodoxes utilisent n’est pas celle de Rahlfs 6 6 Альфред Ральфс (нем. Alfred Rahlfs; 29 мая 1865, Линден (ныне в составе Ганновера) – 8 апреля 1935, Гёттинген) – немецкий протестантский теолог, философ, учёный-востоковед, библеист ( https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A0%D0%B0%D0%BB%D1%8C%D1%84%D1%81,_%D0%90%D0%BB%D1%8C%D1%84%D1%80%D0%B5%D0%B4 ). , la plus communément admise actuellement, mais la « LXX de l’Eglise grecque». C’est une Septante qui est souvent marquée par la présence de doublets: à côté du texte de la Septante ancienne est insérée la leçon hébraïsante. C’est le cas en Is 9, 5 où les deux variantes sont placées à la suite l’une de l’autre. La Bible slavonne est semblable. Cette Septante dépendrait de la tradition lucianique ou antiochienne (mais l’existence même de cette dernière est controversée).

Vocabulaire

un décalque – калька; отпечаток; копия, подражание, имитация

préservé – сохранённый, защищённый

exégèse patristique – толкование, комментирование святоотеческое

patristique – патристика (la connaissance des Pères de l’Église et de leurs écrits)

à visée – имеющий направление

fournir – снабжать; давать; представлять

la piété – благочестие (христ.); благоверие (церк.)

un recenseur – счётчик

controverser – оспаривать; полемизировать

PARTIE 4

3. La Septante et la Bible hébraïque: la modernité chrétienne

Pourtant, l’Ancien Testament, même traduit sur l’hébreu fait partie de la Bible chrétienne – ce sont les mêmes récits, et il peut parfaitement être lu en référenceau Nouveau Testament. Des notes en bas de page en indiquent les citations et allusions. C’est le cas de la plupart des Bibles catholique et protestante, même si elles n’ont pas la même organisation canonique des textes, en particulier pour Les deutérocanoniques 7 7 Les livres deutérocanoniques sont les livres de la Bible que l’Église catholique et les Églises orthodoxes incluent dans l’Ancien Testament et qui ne font pas partie de la Bible hébraïque. On décrit les livres de la Bible hébraïque comme protocanoniques, c’est-à-dire du premier canon, alors que les livres deutérocanoniques sont, selon l’Église catholique et les Églises orthodoxes, du second canon, d’après la langue grecque deuteros « secondaire». Le protestantisme et le judaïsme ne voient pas ces livres comme inspirés et les considèrent donc comme apocryphes ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Livres_deut%C3%A9rocanoniques ).

De plus, l’Ancien Testament doit garder une valeur générale en tant que telle, et le lire, pour les chrétiens a une grande importance: les grands récits fondateurs du peuple d’Israël, le messianisme, le Royaume de Dieu, le salut, toute la thématique bibliques sont le cadre culturel et religieux, qui permet de comprendre l’accomplissement des Écritures, et donc le message du Nouveau Testament. On peut le lire pour son profit personnel. Précisons d’ailleurs que même le monde du Nouveau Testament renvoie essentiellement au contexte hébraïque, même si c’est à travers le contexte hellénistique ou romain.

La lecture de l’Ancien Testament permet de connaître également le milieu géographique et l’histoire du peuple hébreu que l’on peut confronter aux découvertes archéologiques. Elle ouvre ainsi la voie à toute l’exégèse, à l’énigme de la formation des textes, aux questions – et elles sont importantes actuellement – que pose la véracité du texte inspiré quand on la confronte aux réalités du terrain.

De plus, les études actuelles sur le Judaïsme ancien éclairent le milieu de vie du Christ et même la genèse du Nouveau Testament. Le Christ fut façonnépar son milieu de vie et profondément inséré dans l’histoire de son époque: Jésus a d’abord pris en charge l’espérance juive (P. grelot, L’Espérance juive à l’heure de Jésus, Paris, Desclée, 1978, p. 17) « pour la transformer de l’intérieur, non en la contredisant, mais en poussant à la limite certaines de ses virtualités latentes. Ensuite, il est devenu lui-même le centre d’une nouvelle forme d’espérance, qui relayaitl’espérance juive en proclamant son «accomplissement»».

L’originalité de l’apport hébraïque ne doit pas se perdre et il est bon d’en retrouver le substrat dans les textes: les Septante n’ont pu reproduire à l’identique ni la syntaxe, ni le lexique, ni le rythme qui soutient le sens des phrases, ni les jeux de mot qui ont contribué à transmettre le message religieux.

Les mots hébreux ont été remplacés par des termes d’usage courant dans le monde hellénistique. Par exemple, dans le récit de la création, le chaos initial, vide et désert (» tohu wa bohu») devint la matière « invisible et inorganisée» (et une source d’ennuis pour Origène). Le mot hébreu « bara», créer, réservé au Seigneur, n’a pas de correspondant réel en grec (ce qui causa quelques problèmes dogmatiques). Les divers noms du Dieu des Hébreux: le Tétragramme imprononçable YHWH fut traduit par Kurios, Maître; les différentes formes El, Eloah, Elohim devinrent toutes Theos; les appellations El Shadday et Sabaoth furent traduites par Pantokratôr, effaçant leur origine – mais devenant une appellation de l’icône du Christ! Gardons l’interprétation essentielle de la Tradition, mais aussi sa base, le sens hébraïque des mots bibliques.

La Septante grecque, dans sa pluralité de formes textuelles hébraïsantes ou non, ouvre plus directement sur le Nouveau Testament, base de la théologie orthodoxe et il est nécessaire de la connaître. La Septante finalement est complémentaire de la Bible hébraïque. On ne peut les opposer. Et il faut aussi vivre avec son époque, prendre aux sérieux les questions bibliques actuelles et nos Bibles modernes, tout en n’empêchant pas une lecture orthodoxe, nous permettent de vivre à l’ère œcuménique et de rejoindre tous nos frères croyants [Françoise Jeanlin, Maître de conférence en Ancien Testament à l’Institue Saint-Serge à Paris. Conférence donnée le 7 février 2008, lors du colloque: « Les Orthodoxes et la traduction de la Bible» à l’Institut Saint Serge].

Vocabulaire

en référence – применительно к …; в отношении…
façonné – сформированный, представленный
relayer – транслировать

TEXTE 2 LE GRAND CARÊME VOYAGE VERS PÂQUES Lorsquun homme part en voyage - фото 1

TEXTE 2

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