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Juliette Benzoni: Aurore

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Juliette Benzoni Aurore

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Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le comte Philippe-Christophe de Koenigsmark quitte sa maison de Hanovre sans laisser de traces… Prévenue par un étrange et trop court billet signé du secrétaire de Philippe, sa jeune Sœur Aurore, qui réside alors au château familial non loin de Hambourg, redoute le pire. Mais elle refuse l'idée d'une issue fatale. Elle n'ignore rien, cependant, pour en avoir été la confidente, de la liaison passionnée qui unit son frère à la princesse Sophie-Dorothée, mal mariée à l'héritier de Hanovre, qui deviendra Georges Ier d'Angleterre. Ce frère tant aimé, Aurore va tout tenter pour le retrouver, jusqu'à mettre sa propre vie en péril. Mais à mesure qu'elle avance dans son enquête, le mystère semble s'approfondir. Elle en appellera à tous les princes allemands, et à une partie de l'Europe. Un seul fera un geste : l'Electeur de Saxe, Frédéric-Auguste. Il était l'ami de Philippe et avec lui Aurore va vivre une folle passion qui laissera une marque profonde dans l'histoire. Des mornes plaines du nord de l'Allemagne à la Saxe opulente, des sinistres marais d'Ahlden, où s'étiole une princesse captive, aux montagnes du Harz, Aurore de Koenigsmark tentera de mener de front sa quête obstinée et son trop grand amour. C'est à l'heure de la plus grande détresse qu'enfin elle apprendra la cruelle vérité… Aurore est le premier volet d'une nouvelle série autour de la célèbre famille Koenigsmark. Une fois encore Juliette Benzoni réussit le savant mélange dune solide documentation historique, d'intrigues, de péripéties, de suspense, pour le plus grand plaisir de la lecture.

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Trois fils qui ne déméritèrent en rien. L’aîné, Conrad-Christophe, n’avait pas trente ans quand il tomba glorieusement au siège de Bonn, en 1673. Il avait tout de même eu le temps de faire quatre enfants à son épouse Christine de Wrangel, fille du célèbre maréchal et d’une princesse palatine.

Le deuxième n’eut pas le temps de faire parler de lui - il mourut bêtement d’une chute de cheval durant un engagement, mais le troisième, Othon-Wilhelm, allait trouver le moyen d’égaler et même de dépasser son cher papa dans son goût de l’aventure et des démolitions de chefs-d’œuvre. Son géniteur avait à moitié détruit et soigneusement pillé Prague, la Cité d’or, lui s’offrit le Parthénon ! Qui dit mieux ?

Cet Othon-Wilhelm avait commencé de façon relativement calme en devenant ambassadeur de Suède en Angleterre puis en France où Louis XIV l'autorisa à suivre ses armées en Hollande. Là il se distingua au siège de Maëstricht et de Seneffe. Si bien que le Roi-Soleil le nomma maréchal de camp. Dans ces temps guerriers il aurait pu continuer en France une brillante carrière, mais son roi Charles XI le rappela en Suède, l’envoya combattre en Allemagne avec, en récompense, le titre de duc de Poméranie. S'estime-t-il satisfait ? Que nenni ! Après en avoir décousu avec les Turcs en Hongrie il découvrit, la paix survenue, qu'il y avait encore à faire du côté des Ottomans et offrit ses services au doge de Venise qui les accepta avec enthousiasme et lui donna le commandement suprême de ses troupes. Succès complet ! Après un débarquement victorieux à Corinthe, le voici qui assiège Athènes. Sans trop inquiéter l'adversaire d'ailleurs. Confiants en leur force, les « Infidèles » s'étaient retranchés sur l'Acropole où ils avaient entassé leurs munitions dans le Parthénon, encore intact et transformé provisoirement en mosquée. C'était sans doute un sacrilège mais Othon-Wilhelm n'hésita pas à faire plus fort : il dirigea le feu de ses canons sur le temple d'Athéna, et tout sauta : turbans et sublimes marbres fraternellement mêlés.

Encouragé par une si belle prouesse, notre homme se lança sur l'île de Nègrepont 2et assiégea Modon où les gens du Sultan s'étaient retranchés. Mais les dieux de la Grèce décrétant sans doute qu'il était temps d'arrêter le massacre, il mourut en 1688 de la peste qui sévissait périodiquement. Venise, reconnaissante, lui éleva un monument à l’Arsenal en italianisant son nom, et l’on peut toujours y admirer « Conismarco, semper victori ». Son corps, lui, avait rejoint Agathenburg où l’avait précédé son neveu Charles-Jean - troisième phénomène guerrier de la famille venu en Morée et emporté lui aussi par la peste, mais à vingt-six ans. Vingt-six années qu’il avait réussi à remplir à ras bord.

Celui-là était le frère d’Aurore, d’Amélie et de Philippe. Il était né en 1660, il se situait dans la lignée familiale entre Amélie, l’aînée, et Philippe né en 1665. Aurore apparue en 1668 étant la petite dernière…

Alors que sa sœur droite comme un i priait devant l’autel, c’était devant la tombe de Charles-Jean qu’Aurore s’agenouilla. Elle l’avait aimé. Pas autant que Philippe, tellement proche d’elle, mais comme un personnage de légende. Plus vieux qu’elle de huit ans, il était déjà chez les hommes quand elle vint au monde et faisait sentir cette distance aux deux plus petits pleins d’admiration. Curieusement, ils se ressemblaient physiquement ! Bruns aux yeux bleus tous les trois alors qu’Amélie représentait seule la blondeur de leur père. L’influence maternelle se faisait davantage sentir chez ces trois-là qui se démarquaient nettement de la rudesse des anciens Koenigsmark. Plus cultivés, plus affinés, plus policés, mais possédant tous la même bravoure, les garçons allaient rester fidèles à la vocation guerrière des ancêtres sans devenir pour autant des reîtres. Quant à Aurore, elle était la beauté féminine de la famille, ses frères se révélant eux aussi de redoutables séducteurs.

Les exploits de Charles-Jean avaient fait les délices de ses deux cadets. Il avait commencé sa carrière en rejoignant l’oncle « Conismarco » à la cour de Louis XIV, alors occupé à achever le fabuleux Versailles qui commençait à éblouir l'Europe. Il y mena joyeuse vie jusqu'à ce qu’il sente subitement l’intense besoin d’un idéal. Et ce protestant s’en alla offrir ses services et son épée aux chevaliers de Malte. Il rêvait de combattre les Barbaresques entre la mer bleue et l’éclatant soleil de la Méditerranée. Evidemment, il ne pouvait être question de l’inclure dans l’Ordre. Ce qui d’abord le déçut. Sans doute voyait-il dans les chevaliers à la croix rouge une sorte de Légion étrangère au service de Dieu ! Il n’en fut pas moins admis à combattre sur l’un des vaisseaux de l’Ordre. Il y avait en effet du grain à moudre et on ne refusait pas une si vaillante épée.

Et voilà notre héros à la poursuite d'un chebec turc chargé de prisonniers à l'abordage duquel il se lança tout seul et bon premier, sans attendre les ordres, en se balançant l'épée entre les dents à un filin qui le déposa sur le pont. Là, il fit un tel carnage que l'ennemi épouvanté choisit la solution de se faire sauter. Charles-Jean sauta de concert et fut projeté dans les airs comme un boulet de canon mais, grâce à sa lourde cuirasse, il décrivit une gracieuse parabole avant de disparaître dans les flots bleus à bonne distance du lieu du combat… On le croyait mort et l'on s'apprêtait à lui rendre les honneurs funèbres quand on le vit reparaître : un pêcheur l’avait récupéré et le ramenait, mais l’île entière cria au miracle et le Grand Maître, Raphaël Cotoner, laissant de côté les règles de l’Ordre, arma chevalier ce parpaillot si évidemment béni de Dieu. Une faveur qui demeurerait unique dans l’histoire de Malte !

Celle-ci entretenant d’excellentes relations avec la Sérénissime République, Charles-Jean se retrouva un beau jour à Venise au moment du Carnaval. C’est là que l’amour l’attendait sous le masque d'une ravissante Anglaise, épouse d’ambassadeur : la comtesse de Southampton. Ce fut la passion, si ardente même que Charles-Jean enleva sa belle avant de prendre le chemin de Paris. Naturellement, il ne pouvait être question d'étaler au grand jour l’aventure amoureuse d’un chevalier de Malte avec une lady, fût-elle duchesse. La belle endossa des habits masculins particulièrement seyants à une époque où dentelles et satins n’étaient pas l’apanage des dames. La silhouette fine de la jeune femme s’y prêtait d’ailleurs et le couple reçut à la Cour le meilleur accueil. Jusqu’à ce que Charles-Jean, invité à une chasse royale à Chambord, fût rattrapé dans la forêt par un serviteur venu lui annoncer que son page - le plus joli qu’on ait jamais vu à la cour de France selon la Palatine ! - était en train d’accoucher. Drame, scandale, séparation, rapatriement de la fugitive que l’on enferma à vie dans un couvent avec sa petite fille. Ni l’une ni l’autre n’en sortirent…

Cependant, le malencontreux amant avait pris lui aussi le chemin de l’Angleterre, dans l’espoir peut-être de réussir à retrouver sa maîtresse. Cela lui valut plusieurs duels avec la famille, dont il sortit indemne, et l’offre, par le roi Jacques II, d’un régiment pour aller combattre en Afrique du Nord où les Maures assiégeaient Tanger, tenue tant bien que mal par les Anglais. Notre héros fonça flamberge au vent, délivra la ville et reçut, en récompense, la propriété d’un régiment avec lequel, n’ayant plus rien à faire au Maroc, il s’en alla rejoindre, sous la bannière au lion de Venise, l’oncle « Conismarco » en Morée où la peste le faucha en 1686. Il venait d’avoir vingt-six ans…

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