Juliette Benzoni - Aurore

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Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le comte Philippe-Christophe de Koenigsmark quitte sa maison de Hanovre sans laisser de traces… Prévenue par un étrange et trop court billet signé du secrétaire de Philippe, sa jeune Sœur Aurore, qui réside alors au château familial non loin de Hambourg, redoute le pire. Mais elle refuse l'idée d'une issue fatale. Elle n'ignore rien, cependant, pour en avoir été la confidente, de la liaison passionnée qui unit son frère à la princesse Sophie-Dorothée, mal mariée à l'héritier de Hanovre, qui deviendra Georges Ier d'Angleterre. Ce frère tant aimé, Aurore va tout tenter pour le retrouver, jusqu'à mettre sa propre vie en péril. Mais à mesure qu'elle avance dans son enquête, le mystère semble s'approfondir. Elle en appellera à tous les princes allemands, et à une partie de l'Europe. Un seul fera un geste : l'Electeur de Saxe, Frédéric-Auguste. Il était l'ami de Philippe et avec lui Aurore va vivre une folle passion qui laissera une marque profonde dans l'histoire. Des mornes plaines du nord de l'Allemagne à la Saxe opulente, des sinistres marais d'Ahlden, où s'étiole une princesse captive, aux montagnes du Harz, Aurore de Koenigsmark tentera de mener de front sa quête obstinée et son trop grand amour. C'est à l'heure de la plus grande détresse qu'enfin elle apprendra la cruelle vérité… Aurore est le premier volet d'une nouvelle série autour de la célèbre famille Koenigsmark. Une fois encore Juliette Benzoni réussit le savant mélange dune solide documentation historique, d'intrigues, de péripéties, de suspense, pour le plus grand plaisir de la lecture.

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- Je ne me sens pas la fibre très maternelle, fit-elle avec désinvolture tandis qu'Ulrica ôtait de ses épaules l'ample cape de soie ouatinée.

- Comme c'est dommage !… En ce qui me concerne, je vais vous rassurer : je vais convoler.

- Vrai ?

- Vrai. Il est largement temps que je me soucie d'assurer la pérennité des Podewils puisque mon frère aîné est mort il y a six mois sans avoir engendré. Dans quelques jours je rentrerai chez moi, près de Stettin, afin d'y épouser une jeune veuve dont les terres avoisinent les miennes…

- Ah ! émit Aurore tout de même un peu surprise mais qui se reprit vite. C'est une bonne nouvelle et je vous souhaite tout le bonheur possible…

- Oh, le bonheur !… Mon majordome va venir dans un instant prendre vos ordres pour le souper que l’on vous servira ici.

La porte se referma sur lui, ce qui permit à Ulrica de donner libre cours à sa mauvaise humeur.

- Qu'est-ce que nous faisons dans cette maison glaciale quand nous serions très confortablement installés à l'auberge ? Vous tenez absolument à vous compromettre ?

- Podewils pourrait être mon père. En outre, il est fiancé, comme tu l’as entendu. Enfin, il pense qu'il eût été dangereux de passer la nuit chez Kasten, ajouta la jeune fille reprise par son anxiété.

- La nuit seulement ? On ne reste pas ?

- Non. Le maréchal m’a appris ce qu’il savait et, vu sa position, je ne vois pas qui pourrait m’en apprendre davantage. Pour le moment je préfère rentrer. Et surtout il faut que je réfléchisse… Va me chercher Gottlieb !

Mais Ulrica revint seule. Le cocher était sorti en annonçant qu’il allait faire un tour en ville après s’être informé de l’endroit où l’on buvait la meilleure bière.

- Et moi qui le croyais sérieux ! ragea Aurore. S’il finit sa nuit sous une table d’auberge à cuver sa bière, nous ne sommes pas près de repartir.

- Ce n’est pas son genre, protesta Ulrica. Je penserais plutôt qu’il est allé voir s’il ne pourrait glaner un renseignement ici ou là. Quant à la bière, celle qui le soûlera n’est pas encore au tonneau. Je le connais mieux que vous…

- Si tu le dis…

En effet, quand le lendemain à l’aube, la voiture se rangea devant le perron de l’hôtel du maréchal, Gottlieb, droit comme un i et frais comme l’œil, était sur le siège. Les adieux furent brefs. Podewils vint mettre sa visiteuse en voiture. Il était déjà en grand uniforme et dans la maison c’était le branle-bas de combat en perspective de la revue militaire que le duc Ernest-Auguste passerait dans la matinée. A Hanovre il y en avait une chaque semaine, l’Electeur tenant à s'assurer régulièrement de l'état des troupes dont il tirait une appréciable partie de ses revenus. Les Hanovriens étaient, comme les Hessois, des soldats réputés et l’Electeur en louait volontiers à l’empereur ou à d’autres princes selon les besoins. Autant dire qu’il les vendait car beaucoup - vaillance oblige ! - ne revenaient pas.

- La Garde va-t-elle défiler malgré l’absence de son colonel ? demanda la jeune fille tandis que son hôte lui offrait la main pour franchir le marchepied.

- Vous savez bien qu’il ne l’était plus. En outre, elle en a deux « à la suite 1 » mais à l’exception de ceux qui vont escorter Son Altesse, les autres resteront au palais. Quand vous reverrai-je ?

- Peut-être jamais ! Il se peut que nos routes ne se croisent plus. Sauf si mon frère y revenait, je n’ai pas le sentiment que j’aurai un jour envie de revoir Hanovre. Et je ne vois pas ce que je pourrais aller faire en Poméranie. Merci de m’avoir accueillie… et encore tous mes vœux !

Lorsque l’on fut hors de la ville, Aurore fit arrêter la voiture et descendit sans attendre qu’on lui ouvre la portière.

- Eh bien, où courez-vous encore ? ronchonna Ulrica déjà sur le point de s'endormir.

Sans répondre, elle fit quelques pas et escalada un talus d’où l’on pouvait contempler Herrenhausen et ses fameux jardins. En dépit de leur beauté et de leur abondante floraison, ceux-ci ne parvenaient pas à parer de la moindre grâce ce lourd bâtiment gothico-Renaissance dont de maladroites réparations soulignaient la décrépitude plus qu’elles ne la cachaient. Dans la tendre lumière de ce petit matin d'une belle journée - le mauvais temps avait disparu dans la nuit, chassé par un vent du sud-ouest - la « Maison des seigneurs » mettait une tache lugubre, d’un gris roussâtre et comme imprégné de sang séché. La jeune fille n’avait jamais remarqué à quel point elle était sinistre et, à la pensée de l’exquise, de la délicate Sophie-Dorothée, son cœur se serra. Qu’allait-elle devenir, prisonnière de ces murailles mais moins peut-être que de la haine de ceux qui prétendaient lui composer une famille ? Eloignée de ses enfants, privée de sa fidèle Knesebeck, quel sort lui réservait-on ? Et pour quel crime ? L’hypothèse la plus valable était sans doute qu’on l’avait surprise dans les bras de Philippe ou qu’on les avait attirés dans un piège. Mais qui ? Le mari ? Englué par sa Mélusine, il ne devait guère se soucier d’elle… A moins qu’un jaloux sans amour puisse être plus redoutable qu’un autre ?…

Plongée dans ses pensées, elle n’entendit pas venir Gottlieb qui s'arrêta derrière elle :

- Il y a eu du bruit, là-dedans, dans la nuit du 1 erjuillet, murmura-t-il.

- Comment le savez-vous ?

- La ville a l’air morte, comme ça, mais il y a du monde dans les tavernes… et il arrive qu’on cause…

- Quelqu'un « a causé » ?

- Plus ou moins ! Un jeune laquais encore novice qui était de service cette nuit-là. Il avait oublié un plateau dans la salle des Chevaliers et quand il a été le chercher, il s’est aperçu que toutes les issues en étaient closes, alors il s’est mis en quête du majordome pour lui exposer son problème mais l’autre lui a répondu qu’il n’avait pas à s’occuper de ça et d’aller se coucher. Il y est allé, bien sûr, mais dans la nuit, il est revenu sur ses pas et il a attendu, caché dans un coin.

- Et il a vu quelque chose ?

- Non. Les portes n’ont pas été ouvertes mais vers deux heures il a entendu un bruit d’armes conséquent, comme si on se battait à l’intérieur, puis au bout d’un moment il n’a plus rien entendu du tout.

- Les portes étaient toujours fermées ?

- Oui. Et elles ne se sont pas ouvertes.

- Ce garçon est resté là pendant la nuit entière ? Et il n’a pas eu peur ?

- Si, mais il avait encore plus envie de savoir. Au chant du coq seulement il est retourné dans son galetas.

- Et il n’a rien dit à personne ? Il n’a pas essayé d’en connaître davantage ?

- C’est un jeunot, mais il n’est pas fou. Il s’était déjà fait rembarrer en s’étonnant que les portes fussent fermées. Il l’a gardé pour lui mais ça devait le ronger parce qu’il est allé plus souvent boire de la bière à la taverne voisine. Quand je l’y ai trouvé, hier soir, il était à moitié soûl et le patron refusait de le servir sous prétexte qu’il avait les poches vides. On allait même le flanquer dehors quand je l'ai pris sous ma protection parce que je l'avais entendu bafouiller qu’il « savait » des choses. En faisant semblant de m'amuser de lui, je l'ai entraîné à une table et il a continué à boire jusqu'à ce qu'il s'écroule. Alors j'ai demandé au tavernier où il habitait, je l'ai chargé sur mon dos et je l'ai finalement abandonné sous un arbre dans l'avenue de tilleuls qui relie la ville à ce château. Mais entretemps il m'avait raconté son histoire. Qu'en pensez-vous ?

- Qu'il vaudrait mieux qu'il ne boive plus et qu'il oublie. Dans ce pays-ci, cela pourrait lui coûter cher… mais, merci Gottlieb !

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