Juliette Benzoni - Fils de L'Aurore

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Pendant des années, afin de le soustraire à la vindicte du ministre Flemming, Aurore de Koenigsmark a caché son fils Maurice en le faisant transporter de ville en ville, hors de Saxe. Devenue elle-même chanoinesse de Quedlinburg, elle a dû le confier à des précepteurs, à des valets, tandis qu'elle se consacrait à ce qui était devenu le but de sa vie : le faire reconnaître par le roi de Pologne Auguste II - l'ancien Electeur Frédéric-Auguste de Saxe - comme son fils. Bâtard bien entendu, mais autorisé à s'appeler Maurice de Saxe. Pour cela, faisant taire son amour, elle saura devenir l'amie, la confidente, voire l'ambassadrice occulte de son ancien amant. Et elle gagnera. Mais sa revanche sur la vie, c'est de France qu'elle viendra. Et combien éclatante ! Car cet enfant le plus souvent éloigné d'elle, sevré d'amour, porte en lui un véritable génie militaire. Dès treize ans, il entame une fantastique carrière qui fera de ce trop jeune fantassin saxon d'abord un comte de Saxe, puis un maréchal de France sauveur de son pays - car la France est devenue sa patrie d'adoption -, le héros de Fontenoy où Louis XV lui-même se mettra à ses ordres, enfin le roi du sublime Chambord avec les droits de prince souverain, et l'organisateur du mariage de sa nièce Marie-Josèphe de Saxe, dont les enfants s'appelleront Louis XVI, Louis XVIII, Charles X… Une vie menée au galop de charge par un homme irrésistible, semant les aventures féminines qui, parfois, se révéleront passions. Ainsi l'amour quasi légendaire qui l'attachera à la grande Adrienne Lecouvreur. Ainsi cette aventure princière qui fera de sa mort un mystère…

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Aurore en fit autant et pendant un instant mère et fils s’adonnèrent à la plus franche gaieté. A laquelle Ulrica mit fin avec autorité :

- Il faut qu’il dorme ! décréta-t-elle en prenant le jeune Maurice pour le coucher dans son berceau… dans lequel il se redressa aussitôt en poussant des cris de protestation.

Auxquels sa mère mit fin en le reprenant et l’asseyant sur ses genoux :

- Tu vois bien qu’il n'a pas envie de dormir ! Laisse-le-moi un peu ! Il y a si longtemps que je rêve de le tenir dans mes bras !

Ce fut alors un festival de baisers, de cris de joie, de caresses et de rires qu’Amélie contemplait avec une indulgence teintée de tristesse.

- As-tu réfléchi que ce ruban et cette médaille t’interdisent de vivre avec lui ? Aucun mâle, quels que soient sa taille ou son âge, ne peut dormir sous le toit d’une chanoinesse.

- Dans sa demeure du couvent, je sais, mais ailleurs c’est tout à fait normal. Et tu ne t’imagines pas que je vais aller coucher à l’auberge ? Allons, rassure-toi ! Je ne suis pas venue pour l’emmener mais seulement pour quelques jours de bonheur. J’en ai besoin, tu sais ? D’abord j’ai été la première surprise de me retrouver à Quedlinburg et ensuite on ne peut pas dire que ces dames aient tué le veau gras en mon honneur ! Seule l’abbesse s’est efforcée à la courtoisie mais il y en a au moins deux pour qui je suis aussi fréquentable qu’une pestiférée. C’est bon, vois-tu, de retrouver l’air libre !

Pour unique réponse Amélie étreignit sa sœur :

- Pardonne-moi ! Cela tient à ce que je suis toujours inquiète pour Maurice. J’ai craint…

- Que mon arrivée ne révèle sa cachette et n’amène ceux qui lui veulent du mal ? Je me suis arrêtée à Celle où j’ai laissé ma voiture et j’ai emprunté la sienne à Charlotte Berckhoff. Mais…

Aurore se figea : elle venait de remarquer que sa sœur était nettement plus volumineuse qu’à leur dernier revoir :

- Tu as grossi… ou bien tu es…

- Enceinte, oui ! Et j’espère que cette fois ce sera une fille !

Aurore retint une exclamation de contrariété. Les dernières couches de sa sœur, déjà pourvue de plusieurs fils, s’étaient mal passées. Au point que le médecin n’avait pas caché qu’une nouvelle grossesse pourrait être hasardeuse et qu’il serait préférable de l’éviter, mais allez donc faire entendre raison à un homme pour qui la guerre avait toujours été la grande affaire et qui considérait que c’était offenser Dieu que prendre, dans l’amour, certaines précautions. Malheureusement le mal était fait et faire connaître à Amélie le fond de sa pensée ne servirait qu’à l’alarmer inutilement.

- C’est pour quand ? se contenta-t-elle de demander.

- Dans cinq mois je pense. Encore trois ou quatre semaines et je rentrerai à Dresde. Frédéric ne veut pas que je retourne à Agathenburg où selon lui je serais trop seule !

- Et moi ! protesta sa sœur. J’existe, il me semble ? Je peux y aller avec toi…

- Evidemment… mais il préfère que je revienne auprès de lui…

« Il préfère surtout, pensa Aurore, s’éviter les sévères remontrances du D r Cornelius qui ne lui mâcherait pas sa façon de penser, à cet égoïste ! » et tout haut elle émit :

- Pourquoi ne pas faire la route ensemble dans ce cas ? Plus tu attendras et plus elle sera pénible. En outre, la voiture qui m’attend à Celle est l’une de ces nouvelles « berlines » tellement plus confortables que nos carrosses !

Le visage de M me de Loewenhaupt s’éclaira. La proposition la tentait :

- J’aimerais beaucoup mais… tu veux aller à Dresde ? Pour quoi faire ?

- Un certain nombre d'affaires à régler ! Et puis, il est temps de songer à l’avenir de mon fils ! Il n’est pas question de le cacher pendant des années. Il est né d’un grand prince et celui-ci doit lui assurer un sort conforme à sa naissance ! Ce sera désormais le but de mon existence.

- Je ne peux pas te donner tort : les situations les plus claires sont toujours les meilleures mais, je t’en conjure, ne te laisse pas emporter par tes impulsions ! Il se peut que tu trouves plus de changements que tu ne crois…

- Je m’y attends mais j’ai besoin de savoir sur quoi… ou sur qui je puis encore compter, ainsi que l’étendue actuelle du pouvoir de Flemming…

- Là je peux te répondre : il est chancelier et, si Frédéric-Auguste devient roi de Pologne, il sera Premier ministre. Autant dire vice-roi de Dresde tandis que son maître régnera à Varsovie !

- Cela ne me fait pas peur, affirma Aurore avec un sourire. Le jeu pourrait même être amusant lorsque je saurai ce qui reste de mon pouvoir sur un homme qui ne m’a pas vue depuis toute une année ! Va-t-il me trouver laide ?

La question s’adressait moins à Amélie qu’au miroir placé au-dessus d’une console et qui reflétait la lumière de deux chandeliers à neuf branches d'argent mais ce fut M me de Loewenhaupt qui traduisit la réponse :

- Rassure-toi ! Tu es toujours aussi belle et il ne subsiste aucune trace visible de ce que tu as souffert à Goslar. Ton prince te retrouvera telle qu’il t’a quittée. Ton teint, tes cheveux, tes yeux, tout est parfait…

- Mais pas mon corps, murmura la jeune femme en se détournant pour s’adosser à la console. Il n’est plus hélas qu’une apparence !

- Tu continues à souffrir de ta blessure ?

- Moins, j’en conviens, mais elle reste présente et je redoute l’acte d’amour plus encore que je ne le désire ! Tu ne sais pas l’ardeur de ses assauts… Tu vois, ajouta-t-elle en prenant, sur une table, une délicate porcelaine chinoise, je suis comme ce vase où l’on ne met jamais d’eau. Sa forme garde sa pureté, ses couleurs leur éclat, mais la fêlure quasi invisible qu’il porte n’en existe pas moins !…

La lendemain, Aurore repartait après avoir longuement serré son enfant dans ses bras sans pouvoir retenir ses larmes. Dieu seul savait quand elle le reverrait ! Mais elle repartait seule, Amélie ayant jugé plus prudent de rentrer en Saxe par ses propres moyens. On se retrouverait à Dresde dans deux ou trois semaines…

Quinze jours plus tard, Aurore était de retour dans sa chère capitale de la Saxe mais choisit sagement de descendre chez les Loewenhaupt plutôt que dans la belle demeure qu’elle devait à la générosité de son amant princier et qui d’ailleurs, selon Amélie, n’était guère prête à la recevoir, la plupart des domestiques en ayant été enlevés. Elle voulait d’abord se montrer à la Cour afin de voir comment elle serait reçue. Et, son beau-frère s’étant rendu aux environs de Leipzig où il avait des terres, elle se trouva maîtresse de maison.

Après s’être donné quarante-huit heures pour se remettre des fatigues de la route, elle choisit intentionnellement la robe qu’elle avait portée lors de sa première visite à la Cour - satin blanc, velours noir avec des agrafes de rubis et de perles accompagnés de mignons souliers de satin rouge. Ce qui lui permit de constater qu'elle était aussi mince qu’avant sa maternité et que cette toilette lui allait toujours à la perfection. Puis elle commanda ses chevaux et se fit conduire au Residenzschloss à l'heure où la princesse douairière Anna-Sophia de Danemark, dont elle avait été fille d’honneur, tenait sa cour.

Il y avait affluence dans le salon d’apparat où la mère de Frédéric-Auguste avait coutume de recevoir en compagnie, la plupart du temps, de sa belle-fille Christine-Eberhardine de Brandebourg qu’une incurable timidité rendait incapable d’assumer ce genre de réunion.

Quand, porté par la voix puissante du chambellan, le nom de la comtesse Aurore de Koenigsmark retentit à l’entrée des appartements, il se fit un silence total tandis que l’assemblée s’écartait pour dégager le passage vers les fauteuils à haut dossier où siégeaient les princesses. Le sourire aux lèvres, un éventail à la main, Aurore s’avança entre les deux groupes vite animés de chuchotements dont l’arrivante n’avait aucune peine à démêler le sens : la favorite que l’on avait crue écartée revenait, plus belle peut-être que par le passé parce que parée d’une beauté adoucie et donc moins provocante. En outre, il y avait ce ruban d'azur qui exigeait le respect…

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