Juliette Benzoni - Catherine Il suffit d'un amour Tome 1

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Catherine Il suffit d'un amour Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cœur de la guerre de Cent Ans, Catherine Legoix aime désespérément le noble Arnaud de Montsalvy. Mais Philippe le Bon, duc de Bourgogne, la poursuit de son désir.
Devenue l'épouse du grand argentier du duc, le destin de Catherine semble scellé. Et si, désormais, tout pousse Catherine vers le duc, tout semble l'éloigner d'Arnaud : la haine, la guerre, la vengeance.
C'est un calvaire physique et moral, que gravit celle sur qui le grand duc d'Occident a jeté son dévolu. Pourtant, de Dijon à Bruges, de Bruges à Orléans assiégée, tandis que le destin s'acharne sur elle, Catherine poursuit aveuglement son rêve d'amour...

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Lorsque, sans quitter sa bouche, Philippe la recoucha, elle eut un petit soupir et demeura immobile, attendant ce qui allait suivre. Or, il ne se passa rien. Avec un autre soupir, énorme celui-là, Philippe la lâchait, se redressait :

— Quel dommage que j'aie à faire pour l'heure, ma mie ! En vérité, c'est la chose la plus aisée du monde qu'oublier tout auprès de vous.

Malgré ses paroles, il paraissait étrangement maître de lui. Il souriait mais ses yeux gris demeuraient froids. Catherine, mal à l'aise, eut la sensation qu'il l'observait. Sans cesser de la regarder, il retourna auprès du lutrin, prit une petite cloche posée dessus et sonna. Un page parut, salua.

— Va dire au capitaine de Roussay que je l'attends, avec qui il sait.

Puis quand le jeune garçon, sur un nouveau salut, se fut éclipsé, il revint à Catherine, expliqua :

— Pardonnez-moi de me livrer en votre présence aux affaires de l'État, fit-il avec un sourire courtois qui n'atteignait pas ses yeux. Mais je désire en terminer devant vous avec celle-ci, afin que vous soyez pleinement satisfaite et rassurée. J'espère que vous serez heureuse...

Avant que Catherine, qui n'avait rien compris à ce petit discours, ait pu répondre, la porte de la chambre s'était ouverte sous la main du page. Trois hommes entrèrent. Le premier était Jacques de Roussay mais, en reconnaissant les deux autres, Catherine se mordit les lèvres pour ne pas crier : c'étaient Arnaud et son ami Xaintrailles.

Étranglée par une douleur aussi fulgurante qu'un coup de dague, elle sentit la vie l'abandonner. Le sang quittait son visage, ses mains, pour refluer tumultueusement à son cœur qui parut s'arrêter. Elle comprenait maintenant le piège auquel l'avait prise Philippe afin de s'assurer qu'elle ne lui avait pas menti en prétendant qu'une simple amitié d'enfance la liait à Montsalvy. Dans ce lit que le soleil éclairait en plein et dans ce vêtement diaphane qui laissait deviner son corps, auprès de Philippe en robe de chambre, elle était clouée au pilori.

Comment Arnaud pourrait-il douter encore de ses relations avec le duc ? Elle ne voyait de lui qu'un profil figé. Il ne la regardait pas mais, lorsqu'il était entré, elle avait reçu en pleine figure son regard chargé de mépris.

Catherine souffrait comme jamais elle n'avait souffert, cherchant désespérément quelque chose à quoi se raccrocher, une aide quelconque. Sentant le regard aigu de Philippe sur elle, elle faisait des efforts surhumains pour cacher sa détresse, pour retenir les larmes qui montaient. Comme elle eût aimé se jeter hors de ce lit, courir vers Arnaud, lui crier que rien n'était vrai, qu'il ne devait pas croire cette odieuse mise en scène préparée pour lui seul, qu'elle était toujours digne de lui, toujours à lui. Mais elle n'avait même pas le droit de baisser les yeux, de laisser couler les larmes qui montaient, montaient, et encombraient sa gorge serrée. Montrer, si peu que ce soit, la torture endurée et la colère de Philippe se déchaînerait contre le jeune homme. Qui pouvait savoir jusqu'où irait la fureur jalouse de ce prince que l'on appelait déjà un peu partout le grand Duc d'Occident ? La mort pour Arnaud, pour Xaintrailles aussi peut- être... alors que Catherine n'aurait sans doute pas la suprême joie de mourir avec eux...

Figée, les mains nouées au creux de ses genoux, elle resta immobile, résignée tout à coup mais implorant intérieurement le ciel que tout allât vite, très vite...

Le silence qui lui avait paru si mortellement long n'avait, en fait, duré que quelques secondes. La voix de Philippe s'élevait, nonchalante, aimable... Sans doute était-il satisfait du peu de réaction des acteurs réunis par lui.

— Des excuses vous sont dues, Messires, et je vous ai fait venir ici pour vous les offrir, bien sincèrement ! Je crains que messire de Luxembourg ne se soit laissé entraîner par une affection, un peu trop chaude peut- être, pour notre couronne. Il a oublié que vous étiez mes hôtes et, comme tels, sacrés. Veuillez donc me pardonner cette nuit inconfortable que vous venez de passer. Vos équipages vous attendent et vous êtes libres...

S'interrompant, il se dirigea vers le lutrin, y prit le parchemin qu'il écrivait tout à l'heure et le tendit à Xaintrailles.

— Ce sauf-conduit vous permettra de regagner Guise en toute sûreté. Quant à vous, messire...

Il se tournait maintenant vers Arnaud, tirait d'un coffre le casque à la fleur de lys et le lui tendait :

— ... quant à vous, c'est avec joie que je vous rends ce heaume que vous avez porté avec tant de gloire et de vaillance. D'honneur, messire, j'ai grand regret que vous fussiez si fidèlement attaché à mon cousin Charles, car j'eusse aimé faire votre fortune...

— Elle est faite, Monseigneur, répliqua Arnaud froidement... et tout entière au service de mon maître, le roi de France. Mais je n'en remercie pas moins Votre Grandeur de sa courtoisie. Je la prie également d'oublier certains termes... un peu vifs, peut-être, employés par moi à son endroit...

Il s'inclinait maintenant, courtois mais raidi dans son orgueil, tandis que Xaintrailles, à son tour, remerciait le duc. Celui-ci leur adressa encore quelques paroles gracieuses puis leur accorda permission de se retirer. Saluant avec ensemble, ils se dirigeaient vers la porte quand Philippe les retint.

— Remerciez aussi ma douce amie que voici. C'est à dame Catherine que vous devez d'être libres, car c'est elle qui, tout agitée, est venue cette nuit me dire l'état où l'on vous avait réduits. Vous vous connaissez, je crois, de longue date...

Cette fois, il fallait bien qu'elle les regardât. Ses yeux craintifs, incertains se posèrent sur Arnaud, mais elle se sentit tellement misérable qu'elle préféra regarder Xaintrailles. Celui-ci, un sourire goguenard aux lèvres, la contemplait d'un air connaisseur qui rendait pleine justice à sa beauté, mais n'en contenait pas moins une forte dose d'insolence.

— De longue date, en effet... fit Arnaud sans la regarder.

Son visage fermé évoquait un mur sans porte ni fenêtre. Jamais encore Catherine ne l'avait senti si loin d'elle. Il n'ajouta rien. Ce fut Xaintrailles qui présenta à « dame Catherine » les remerciements des deux amis. Elle s'entendit lui répondre aimablement. Elle sentit que ses lèvres ébauchaient mécaniquement un sourire...

Les deux chevaliers sortirent et la jeune femme, brisée, retomba sur ses oreillers. Il était temps que l'abominable scène prît fin. Elle était à bout. Et pourtant, la comédie n'était pas encore terminée. Philippe revenait vers elle, se penchait sur le lit et couvrait de baisers ses deux mains glacées.

— Vous êtes heureuse ? J'ai fait ce que vous vouliez ?

— Tout ce que je voulais, Monseigneur... fit-elle d'une voix éteinte. Vous avez été... très généreux.

— C'est vous qui l'êtes. Car vous me pardonnez, n'est-ce pas, d'avoir douté de vous ? Hier, lorsque vous êtes venue prier pour ces hommes et surtout quand Luxembourg m'a dit qu'il vous avait trouvée dans leur tref, j'ai été jaloux comme jamais, encore, je ne l'avais été.

— Et maintenant, fit Catherine avec un pauvre sourire, vous êtes rassuré ?

— Tout à fait, mon ange...

Le page de tout à l'heure, en réapparaissant, interrompit Philippe. Il venait rappeler timidement à son maître que le Conseil allait se réunir et que le chancelier Rolin le réclamait. Philippe jura entre ses dents...

— Il me faut vous laisser partir, adorable Catherine... une fois encore, car j'en sais qui jaseraient si vous ne rentriez pas à votre logis.

Mais c'est la dernière fois, j'en jure mon honneur, que vous me quittez ainsi. Ce soir, je vous ferai chercher... et rien ni personne ne viendra nous déranger.

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