Juliette Benzoni - Catherine Il suffit d'un amour Tome 1

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Catherine Il suffit d'un amour Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cœur de la guerre de Cent Ans, Catherine Legoix aime désespérément le noble Arnaud de Montsalvy. Mais Philippe le Bon, duc de Bourgogne, la poursuit de son désir.
Devenue l'épouse du grand argentier du duc, le destin de Catherine semble scellé. Et si, désormais, tout pousse Catherine vers le duc, tout semble l'éloigner d'Arnaud : la haine, la guerre, la vengeance.
C'est un calvaire physique et moral, que gravit celle sur qui le grand duc d'Occident a jeté son dévolu. Pourtant, de Dijon à Bruges, de Bruges à Orléans assiégée, tandis que le destin s'acharne sur elle, Catherine poursuit aveuglement son rêve d'amour...

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— Laisse donc, fit Xaintrailles avec mépris, son maître passe son temps à pleurer comme une femme sur le sort de la chevalerie. Il s'en proclame le plus fidèle soutien, mais il marie sa sœur à l'Anglais. C'est un Bourguignon, cela dit tout ! Nous avons agi comme des fous en nous fiant à la parole de ces gens-là...

Jean de Luxembourg avait pâli et levait déjà la main pour frapper Xaintrailles, mais Catherine avait bondi et s'interposait.

— Messire, s'écria-t-elle, savez-vous bien ce que vous faites ?

— Je le sais, Madame, et m'étonne de vous trouver encore ici chez ces gens, vous que notre duc honore de son amour. Pourtant, vous n'avez rien à craindre et je ne lui dirai rien de votre présence céans. Il est inutile de le chagriner. De plus je vous dois quelques remerciements pour avoir retenu ces messieurs...

La voix furieuse d'Arnaud lui coupa la parole.

— C'était donc cela ? Voilà pourquoi tu es venue ici, avec tes yeux humides et tes mots d'amour, sale petite putain ! Ma parole, j'ai failli te croire, j'ai failli oublier mon frère massacré, ma vengeance et la haine que j'ai voué à tes pareils... tout cela à cause de toi...

Ce n'est pas vrai ! Je te jure que ce n'est pas vrai ! s'écria Catherine désespérée en se jetant sur le jeune homme que les archers maintenaient par les bras et les épaules. Je t'en conjure, ne crois pas cela, je ne suis pas la maîtresse de Philippe, je ne savais pas que l'on te tendait un piège... Tu ne veux pas me croire ? Je t'aime Arnaud !...

Elle voulut glisser ses bras au cou du jeune homme, mais il se raidissait contre elle, relevant le menton pour qu'elle ne pût atteindre son visage. Le regard du chevalier fila par-dessus la tête de la jeune femme, atteignit Jean de Luxembourg.

— Sire Capitaine, fit-il froidement, s'il vous reste seulement l'ombre du respect que vous devez à vos pairs en chevalerie, emmenez-nous au plus vite ou bien ôtez de là cette fille dont votre prince veut bien se contenter, mais dont la véritable place est au bor-del. Je vous prie de me débarrasser de son contact puisque je ne suis pas libre de le faire moi-même

— C'est trop juste ! répliqua Luxembourg. Ôtez cette femme de là, vous autres, et emmenez les prisonniers au château...

Deux archers s'approchèrent de Catherine qui tentait encore de s'accrocher à Arnaud, l'arrachèrent du jeune homme et la jetèrent brutalement sur le lit sous l'œil du capitaine bourguignon.

— En vérité, fit celui-ci, ce pauvre Garin de Brazey ne méritait pas le sort que lui a fait monseigneur : encanaillé par ordre et plusieurs fois cocu, c'est trop pour un seul homme !

Secouée de sanglots convulsifs, Catherine éperdue vit les gardes emmener Arnaud. Son visage semblait changé en pierre et il franchit le seuil sans même un regard pour elle. Xaintrailles suivit entre ses gardiens toujours aussi détendu. Il chantonnait à nouveau sa chanson de tout à l'heure : « Belle, quelle est votre pensée ? Que vous semble de moi ?... »

Catherine demeura seule dans le pavillon de soie bleue, seule avec les armes abandonnées et tous ces objets masculins que, tout à l'heure sans doute, les hommes de Jean de Luxembourg viendraient piller.

Mais elle ne regardait rien, pour le moment, de ce qui l'entourait.

Écroulée sur le lit bas, la tête entre ses bras, elle sanglotait sur son espoir déçu, son amour bafoué, renié, sali... Comme il s'était vite détourné d'elle, comme il s'était hâté de l'accuser, acceptant sans le.

moindre examen les paroles de Luxembourg parce que cet homme, un ennemi pourtant, était comme lui, un homme noble, un chevalier !

Entre la parole de l'un de ses pairs et les serments d'une fille du peuple, même passionnément aimée, Arnaud de Montsalvy n'hésiterait jamais ! Pour la seconde fois, il l'avait rejetée de lui, avec quelle brutalité, quel mépris ! Les insultes qu'il lui avait lancées au visage, comme autant de soufflets, brûlaient le cœur de la jeune femme sans que les larmes parvinssent à en adoucir la cuisante souffrance. Elles soulageaient un peu les nerfs, mais ne pouvaient rien sur la blessure trop fraîche.

Elle resta là, ensevelie dans son chagrin, oubliant le temps, le lieu.

Plus rien n'avait d'importance puisque Arnaud l'avait rejetée, puisqu'il la haïssait... Pourtant, vint le moment où les larmes, lasses de couler, se tarirent, où quelque chose de la réalité surnagea dans cet océan de désespoir qui roulait la malheureuse dans ses flots amers : le sentiment qu'il y avait mieux à faire que pleurer. Catherine était de ces êtres aux sentiments violents, excessifs, dont les colères sont redoutables, les désespoirs extrêmes mais, qui, justement, trouvent leur usure dans leurs propres violences. On ne s'abandonne pas facilement lorsqu'on est jeune, belle et en pleine santé. Au bout d'un long moment, elle releva la tête. Ses yeux rougis lui faisaient mal et sa vue n'était pas nette mais, la première chose qui la frappa, ce fut, sur le coffre même, son hennin de satin blanc posé auprès du heaume à la fleur de lys...

Elle vit, dans le rapprochement des deux coiffures, un symbole, comme si la tête d'Arnaud fût encore emprisonnée sous l'emblème royal et la sienne propre coiffée de l'absurde et charmant édifice...

Avec peine elle se leva, alla jusqu'à un miroir accroché au mur de soie au-dessus d'une cuvette d'étain et d'une aiguière. La glace lui rendit l'image déprimante d'un visage rouge et tuméfié aux paupières gonflées, aux joues marbrées. Elle se jugea défigurée, méconnaissable : avec quelque raison d'ailleurs, les larmes produisant rarement sur une femme autre chose qu'un affreux brouillage des traits et des couleurs.

Avec décision, elle vida dans la cuvette le contenu de l'aiguière, enfouit son visage dans l'eau parfumée de fleur d'oranger et s'obligea à y demeurer, ne relevant la tête que de temps en temps pour respirer.

La fraîcheur lui fit du bien. Peu à peu les vertus calmantes de l'oranger agirent sur sa peau. Son cerveau fonctionna mieux et la douleur, lentement, fit place à une nouvelle ardeur combative. Lorsqu'elle releva sa figure ruisselante pour l'enfouir à nouveau dans une serviette de soie abandonnée là par Xaintrailles, elle avait pris la détermination de continuer à se battre. La meilleure façon de prouver à Arnaud qu'elle n'était pour rien dans le guet-apens tendu par Luxembourg n'était-elle pas de le tirer de prison au plus tôt ? Or, pour cela, il n'y avait qu'un seul moyen, une seule puissance : le duc Philippe.

Afin de laisser à son visage le temps de reprendre son aspect normal, Catherine s'obligea à s'étendre un moment sur le lit, la serviette mouillée sur les yeux. Puis elle se recoiffa, refit soigneusement ses nattes, rajusta son hennin. Regardant autour d'elle, elle chercha son collier d'améthystes si dédaigneusement jeté par Arnaud, le vit au pied du fauteuil, le ramassa et le remit à son cou. Il lui parut lourd et froid. Il pesait tout le poids de l'esclavage auquel l'avait condamnée Philippe de Bourgogne en faisant d'elle l'épouse de Garin, afin de l'amener plus sûrement à son propre lit.

Le miroir, cette fois, lui renvoya l'image d'une éblouissante jeune femme, d'une parfaite élégance mais dont la parure de fête ne faisait que mieux ressortir l'expression tragique. Elle s'obligea à sourire, faillit se remettre à pleurer et détourna la tête de la glace. Au moment où elle allait sortir, elle avisa le heaume d'Arnaud abandonné sur la table. L'idée que le jeune homme souffrirait de savoir l'emblème de son roi aux mains des ennemis la traversa. Elle ne voulait pas imaginer Jean de Luxembourg maniant avec un sourire sarcastique le signe royal qu'Arnaud avait porté à la victoire avec tant d'orgueil. Elle chercha autour d'elle quelque chose pour l'envelopper, avisa une bannière noire frappée de l'épervier d'argent des Montsalvy, l'arracha de la hampe et entortilla le casque qu'elle fourra avec décision sous son bras. Puis elle sortit du pavillon pour regagner Arras.

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