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Жюльетта Бенцони: La Rose d'York

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– A cette époque, il ne s’appelait pas Solmanski mais Ortschakoff...

– Voilà qui est intéressant pour d’éventuelles recherches dans un quartier juif ! Vous n’en savez pas plus ?

– Non mais si vous arriviez à le mettre un jour hors d’état de nuire, je ne pleurerais pas et pas davantage certains de mes amis ! conclut-il en pensant à Simon Aronov.

– Dont je suis, affirma Vidal-Pellicorne.

Le superintendant avait fini son verre et en refusait un autre. Il se leva, tira sa montre.

– Il est temps que je vous laisse dormir. Vous partez toujours demain ?

– Oui. Demain soir nous serons en France, en route pour Venise.

– Reviendrez-vous ? demanda Warren après une légère hésitation.

– Pourquoi pas ? fit Adalbert. J’aime beaucoup cette maison et en outre je m’intéresse de près à ce qui va se passer prochainement autour du British Museum. Avant, j’irai peut-être faire un tour en Egypte mais je serais fort surpris que vous ne me revoyiez pas. Et quand on me voit, il est bien rare qu’on ne voie pas aussi Morosini !

Pour la première fois depuis qu’on le connaissait, un large sourire éclaira les traits austères du ptérodactyle.

– Revenez ! dit-il. Cela me fera plaisir.

Et il s’en fut après avoir échangé de vigoureuses poignées de main avec ceux qui avaient su devenir ses amis.

– Ai-je eu tort de lui parler de Solmanski comme je l’ai fait ? demanda Aldo qui avait soulevé un rideau pour le regarder partir.

– On n’a jamais tort de vouloir éliminer un ennemi aussi dangereux pour Simon et pour la mission que nous avons à remplir. Je ne déteste pas du tout l’idée d’avoir accroché aux basques de ce type un homme aussi coriace et aussi entêté que Warren... Ça ne peut que nous faciliter la vie par la suite.

– Sans doute, mais qu’en penserait Anielka ?

– Celle-là, plus tôt tu l’oublieras et mieux ce sera pour nous tous !

Sur ces fortes paroles, Adalbert s’octroya une nouvelle ration de fine Napoléon après avoir servi son ami.

– Trinquons à notre réussite ! Dès que nous serons en France nous expédierons ce maudit diamant à la banque suisse d’Aronov. J’ai hâte d’en être débarrassé.

Au matin du 24 décembre, Morosini et Vidal-Pellicorne débarquaient en gare de Santa Lucia après un voyage sans histoire. La Manche s’était montré accommodante et le confort de la Compagnie internationale des wagons-lits toujours irréprochable.

Adalbert était d’une humeur charmante. La perspective de passer les fêtes à Venise qu’il n’avait pas vue depuis longtemps l’enchantait, et plus encore peut-être celle d’habiter un moment l’un de ces magnifiques palais semi-aquatiques dont la splendeur l’avait fait rêver quand il était adolescent. L’idée que ce palais fût celui d’un ami le comblait.

– On se connaît depuis combien de temps ? avait-il demandé tandis qu’après l’arrêt de Mestre, le train parcourait lentement la digue qui sépare Venise de la terre ferme et que les voyageurs regardaient, aux fenêtres, la Sérénissime venir à eux dans la brume laiteuse de la matinée.

– Depuis le dernier printemps. Avril, je crois.

– Curieux ! Il me semble que c’est beaucoup plus vieux que ça. Que nous avons partagé la même enfance, ou les mêmes études et pourquoi pas la même famille. Quelques mois seulement et tu es devenu pour moi comme un frère !

Sachant que les attendrissements de son ami ne duraient pas longtemps et même qu’il lui arrivait de les regretter, Aldo posa une main ferme sur son épaule.

– J’éprouve la même impression ! murmura-t-il, mais il se hâta d’enchaîner : Regarde, les coupoles ont l’air de bulles de savon posées sur l’eau ! Nous aurons une belle journée.

Une fois descendus de leur wagon-lit, ils se hâtèrent vers la sortie, suivis de deux porteurs chargés de leurs bagages.

– J’ai demandé qu’on vienne nous chercher avec la gondole, dit Morosini. Pour ta première arrivée, j’ai pensé que tu l’aimerais mieux que le canot à moteur.

– Tu peux en être sûr ! Merci !

Sur la rive du Grand Canal comme dans la gare, il y avait foule. À cette heure s’y croisaient les voyageurs arrivant de Paris et ceux qui s’en allaient prendre l’express de Vienne. Cela créait une sorte de tohu-bohu et les deux hommes eurent quelque peine à gagner le bord de l’eau où Zaccaria, fidèle à ses traditions d’accueil, les attendait près de la gondole aux lions de bronze ailés stationnée non loin de l’embarcadère du vaporetto. Mais au lieu d’examiner la foule pour y démêler ceux qu’il venait chercher, le maître d’hôtel lui tournait le dos et ce fut Zian, coiffé de son plus beau chapeau à rubans, qui salua le premier le maître et son ami.

– Eh bien, Zaccaria ? appela Morosini. Ce n’est pas nous qui t’intéressons ?

L’époux de Cecina se retourna à peine. Encore fut-ce pour désigner le canot de l’hôtel Danieli qui s’approchait.

– Regardez ! dit-il.

À bord il n’y avait qu’une passagère : une jeune fille mince comme un lis et rousse comme une flamme dans un ensemble de velours vert et de renard que Morosini connaissait. Il n’y avait qu’une seule tête pour porter avec cette élégance insolente l’amusant tricorne qui lui mangeait un sourcil.

Sans plus s’occuper de ceux qui l’entouraient, Aldo s’élança et ce fut sa main qui s’offrit à la jeune fille pour l’aider à quitter le bateau. Elle lui sourit, sans la moindre surprise.

– J’ai appris que vous rentriez aujourd’hui, dit-elle, seulement je ne savais pas à quelle heure.

– Sinon vous vous seriez arrangée pour m’éviter ?

– Je n’en vois pas la raison... Hier, je suis passée au palais pour y reprendre quelques objets et embrasser Cecina. Ce fut une bonne surprise pour moi d’y trouver Mme de Sommières et Marie-Angéline qui m’a l’air de se débrouiller très bien...

– Vous étiez là depuis longtemps ?

– Non. Depuis deux jours. Comme vous le voyez, j’ai peu de bagages, ajouta l’ex-Mina en désignant la valise plate et la mallette en crocodile que l’employé du Danieli venait de sortir du bateau.

– Et vous repartez déjà ? Vous rentrez à Zurich ?

– Oh non ! Je vais à Vienne, passer Noël chez ma grand-mère... et je crois qu’il faut me presser si je ne veux pas être obligée de prendre le train au vol, ajouta-t-elle en consultant sa montre.

– Je vous accompagne ! décida Aldo en s’emparant des bagages, mais elle s’y opposa.

– Jamais de la vie ! C’est très gentil à vous, prince, mais vous devriez vous soucier davantage de vos compagnons... et ne pas trop user la patience de celles qui vous attendent in casa Morosini ! J’espère que vous passerez de bonnes fêtes et que l’année 1923 sera moins agitée que celle-ci !

Elle offrait une petite main gantée qu’il prit et garda dans la sienne.

– Est-ce que... Venise vous reverra ? demanda-t-il d’une voix qui lui parut tout à coup enrouée.

– Je ne sais pas... oh, sans doute ! On ne renonce pas si facilement à ses anciennes amours... Voulez-vous s’il vous plaît me rendre ma main ? Je peux difficilement partir sans elle, fit-elle avec un sourire qui corrigeait un peu la fermeté du ton.

Il fallut bien la lâcher.

– Au revoir... dit-elle en prenant sa trousse de voyage tandis qu’un porteur s’emparait de la valise. Puis, virant sur ses talons, elle se dirigea vers la gare. Aldo, alors, ne put s’empêcher de l’appeler :

– Lisa !

Elle s’arrêta, se retourna et agita sa main libre.

– Je n’ai plus le temps ! Joyeux Noël !

Un instant plus tard, elle avait disparu. Aldo restait figé sur place, l’esprit un peu vague. La voix traînante d’Adalbert le ramena sur terre.

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