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Жюльетта Бенцони: La Rose d'York

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– Bien sûr et j’avoue n’avoir pas compris Harrison. C’était un grand joaillier, un expert même. Comment avait-il pu se laisser abuser de la sorte ?

– Mon ami vient de vous le dire : d’autres s’y sont trompés. Lorsque ce malheureux Harrison a été tué, nous nous dirigions tous deux vers son magasin – que je connais depuis longtemps ! – pour le prier de nous montrer la Rose. J’aurais sans doute rendu le même verdict que les autres. Mais, dites-moi : il restait peu de temps avant la mise aux enchères. La vente allait avoir lieu. Qu’auriez-vous fait en ce cas ? Comptiez-vous produire ce diamant en public ou bien...

– ... ou bien ai-je trouvé plus commode de mettre fin à cette comédie en faisant voler la pierre et... assassiner Harrison par la même occasion ?

– Non. J’avoue que tout à l’heure, j’ai eu un doute mais à présent je suis certain...

– Et qu’est-ce qui vous donne cette certitude ?

– Le fait que lady Mary ignore que la Rose vous appartient...

– J’avoue ne pas comprendre ?

– C’est sans importance pour le moment. Mais vous ne m’avez pas répondu : que comptiez-vous faire si la vente avait eu lieu ?

– Rien ! J’aurais été dans la salle, bien sûr, pour voir si d’autres avaient émis des doutes car je n’ai pas écrit toutes les lettres, mais je crois que j’aurais fini par me taire... Moi, un avocat, j’aurais opté pour le silence afin de conserver intact le plaisir que je goûte ici lorsque je viens m’asseoir à cette place et que je prends la Rose entre mes mains comme vous en ce moment.

– Vous venez de nous dire que vous avez pu en retracer l’histoire à peu près complète, coupa Vidal-Pellicorne. C’est une recherche à laquelle nous nous sommes livrés aussi, le prince Morosini et moi... par simple curiosité bien sûr. Sauriez-vous nous dire si le prince Régent l’avait donnée à sa maîtresse, Mrs. Fitzherbert, ainsi qu’on nous l’a assuré ?

– C’est exact. Ce qui l’est moins, c’est le terme que vous venez d’employer : Marie Fitzherbert était bel et bien l’épouse morganatique du prince qui, de ce fait, s’est retrouvé bigame quand il a épousé cette pauvre Caroline de Brunswick. Incontestablement, il l’a beaucoup aimée et la Rose lui a été donnée, entre autres présents, au temps de leurs amours. Le fait qu’il ne la lui ait jamais reprise, même lorsqu’il s’est séparé d’elle, plaide en faveur de la constance de ses sentiments.

– En bon Anglais, vous faites la part belle à votre souverain. C’est Marie Fitzherbert qui est partie, en 1811, après avoir essuyé un camouflet. Elle a même quitté l’Angleterre sans esprit de retour. Je penserais plutôt que « Georgie » n’a pas osé lui courir après pour récupérer le diamant.

– À moins qu’il l’ait tout simplement oublié une fois en possession des autres et fabuleux joyaux de la Couronne. Voilà donc Mrs. Fitzherbert en route pour le continent. Elle emmène avec elle une petite fille à qui elle s’est attachée : Minney Seymour. C’est celle-ci qui, mariée, a rapporté la pierre dans ce pays et l’a conservée presque jusqu’à sa mort. Elle lui fut volée, en effet, lors du cambriolage de sa demeure de Brook Street. Il y a un trou dans l’histoire à ce moment-là mais j’ai su, par la suite, qu’en 1888, un rabbin du quartier de Whitechapel la possédait. Dieu sait pourquoi, elle lui était apparue comme un objet sacré et il l’avait rebaptisée « la pierre juive ». Il l’a gardée assez longtemps et c’est seulement il y a dix ans que j’ai eu vent de sa présence chez lui...

– Par qui ? demanda Aldo.

– Un homme en qui j’avais toute confiance, qui était déjà au service de mon père et qui, passionné d’antiquités, possédait un flair de chien de chasse pour déterrer des objets introuvables. Je lui dois plusieurs objets de ma collection. C’est lui qui est venu me parler un jour de la pierre juive. La description correspondait si bien à ce que nous cherchions que je lui ai ouvert un large crédit pour l’acheter. Et c’est ce qu’il a fait...

– Il vous a dit qu’il l’avait achetée ? intervint Adalbert. Vous n’avez pas trouvé un peu bizarre qu’un rabbin accepte de vendre quelque chose de sacré ?

– Si, je l’avoue. D’autant que le rabbin et son fils aîné ont été assassinés à cette époque. Pas par moi en tout cas, ajouta Desmond en voyant se froncer les sourcils de ses invités. C’est le fils cadet, un certain Ebenezer, qui a négocié avec mon mandataire. Celui-ci m’a dit n’avoir jamais rencontré un personnage aussi avide. Ce type faisait métier de tailleur mais il n’aimait que l’argent. Je vous avoue que je me suis demandé, alors, si le parricide ce n’était pas lui, mais l’enquête de police l’a mis hors de cause.

Morosini et Vidal-Pellicorne échangèrent un coup d’œil, traversés qu’ils étaient par la même pensée comme cela leur arrivait assez souvent : le fils pouvait très bien avoir facilité le travail du ou des assassins payés avec l’argent de lord Desmond. Dix ans ayant passé et toujours assoiffé d’argent, il s’était laissé aller à parler de la « pierre juive » à des étrangers qui payaient. C’était une vieille histoire et, n’y ayant jamais été impliqué, il n’avait vu aucun inconvénient à gagner encore dessus, mais quelque chose était venu l’effrayer et il s’était enfui. Il y avait gros à parier qu’on ne le reverrait plus.

Partagé entre l’envie de jeter loin de lui le joyau tant de fois meurtrier et celle de le fourrer dans sa poche, Aldo alla le reposer sur son lit de velours.

– Sachant tout cela, est-ce que ce diamant ne vous fait pas horreur ? demanda-t-il les yeux encore fixés sur le tabernacle ouvert. Il ne vous vient pas à l’idée qu’il porte avec lui le malheur ?

Lord Desmond haussa les épaules.

– Vous êtes assez superstitieux, vous autres Latins. Moi, je ne me suis jamais laissé atteindre par de telles idées. Une bonne partie de nos châteaux gardent derrière leurs murs de sanglantes aventures, des meurtres générateurs d’âmes en peine et de fantômes. En outre, par ma profession, je côtoie souvent le crime. Cela endurcit, croyez-moi !

– Si j’étais vous, cependant, je me méfierais, reprit Aldo le regard toujours attaché au diamant et l’esprit tourné vers l’inquiétante épouse du lord. Peut-être était-il temps de faire entendre la vérité ?

– De quoi, mon Dieu ? Et que feriez-vous à ma place ?

– Je le vendrais. Pas en salle des ventes, bien sûr, pour ne pas ressusciter l’agitation que nous avons connue mais... à moi par exemple.

– A vous ? Est-ce que vous savez qu’il vaut très cher ?

– Je paierai le prix demandé. Quel qu’il soit ! Vous oubliez que je ne suis venu à Londres que pour enchérir chez Sotheby’s.

– Je n’oublie rien mais je ne vendrai pas. Si je vous fais partager mon secret c’est par pure sympathie et aussi pour vous éviter de perdre votre temps dans l’attente du retour d’un bijou faux. Vous devez bien penser qu’il ne peut être question pour moi de me séparer...

Il n’acheva pas sa phrase. Une exclamation d’Adalbert dirigea son regard et celui d’Aldo vers la porte secrète demeurée ouverte : debout dans l’encadrement, lady Mary frappée de stupeur considérait la scène inattendue qu’elle découvrait. Ses yeux clairs en survolèrent les personnages et le portrait avant de se fixer, intensément, sur le joyau qu’Aldo venait de remettre en place. Elle ressemblait tant à un fantôme que personne ne dit mot. Elle non plus d’ailleurs car elle ne voyait plus que la Rose.

D’un pas d’automate, elle marcha jusqu’à la pierre où la flamme des bougies allumait de scintillants reflets puis, d’un geste évoquant aussi bien la prière que la supplication, elle leva ses mains gantées pour la saisir en laissant tomber à terre le petit sac de daim noir, assorti à son manteau et à sa toque d’astrakan, qu’elle tenait. Instinctivement Adalbert se baissa pour le ramasser et le conserva.

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