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Жюльетта Бенцони: La Rose d'York

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– Mesdames et messieurs du jury, je vais vous donner connaissance de cette lettre qui apporte à ce procès un élément d’une grande importance. Écoutez plutôt : elle est rédigée en anglais.

« Avant de quitter ce monde où j’ai failli à tous mes devoirs envers celle que j’aime comme envers mes frères d’armes, je tiens à déclarer que la mort de sir Eric Ferrals, survenue au soir du 15 septembre dernier, n’est imputable qu’à moi seul. C’est moi qui ai versé la strychnine dans le récipient où se forme la glace dans l’armoire frigorifique dont j’ai pu, sans difficulté, faire exécuter une clef d’après un moulage à la cire. Pris à mon propre piège, je me suis aperçu que je ne supportais plus de voir souffrir lady Ferrals du fait de son époux et du fait de mes insistances personnelles. Je ne regrette pas d’avoir tué sir Éric – l’homme ne méritait pas de vivre – et pas davantage de quitter une vie qui ne me fut guère favorable. J’emporte au moins la certitude de mettre un terme au cauchemar que vit ma bien-aimée. Que Dieu et elle veuillent bien me pardonner ! »

Sa lecture achevée, le juge agita un instant la lettre en s’adressant à Warren :

– Auriez-vous une raison de croire que cette lettre ne soit pas de la main du défunt ?

– Aucune, mylord ! Nous avons trouvé quelques papiers écrits en polonais et que nous faisons traduire en ce moment. Ils sont bien de la même main...

– Rien non plus permettant de croire que l’on ait pu... aider cet homme à se suicider ?

– Le corps ne porte aucune trace de violence.

– Dans ce cas...

– Eh bien ! murmura Vidal-Pellicorne, voilà de la belle littérature ! Qu’en penses-tu ?

– Rien ! Je suis désorienté : cela ressemble assez peu à l’homme que j’ai rencontré l’autre soir. Qu’a-t-il pu se passer pour amener une si tragique volte-face ?

– On pourrait dire que les voies de Dieu sont impénétrables. Le comte Solmanski va sûrement attribuer ce miracle à ses prières. Il doit être en ce moment en pleine action de grâce !

– Il n’en a pas l’air, dit Morosini. Tu peux le voir d’ici : il est au quatrième rang sur notre gauche.

– Il est là ? Je ne l’ai pas vu arriver.

– Moi si. C’était pendant l’espèce de confusion qui a précédé l’arrivée de Warren...

Le comte se tenait très droit sur son banc, ses yeux trop pâles fixés sur sa fille qui pleurait sans retenue. Sur l’ordre du juge, l’une des gardiennes vint la chercher et la ramena dans son box où sa collègue et elle-même s’efforcèrent de la réconforter.

La fin de l’audience fut ce qu’elle devait être. Sir Desmond demanda que l’accusation abandonne la cause. A quoi sir John Dixon consentit avec grâce après consultation du jury dont le chef se rangea à l’avis général.

Il ne restait plus au juge qu’à prononcer la relaxe de lady Ferrals que l’on ramena au sous-sol au milieu d’un brouhaha indescriptible. Une demi-heure plus tard, soutenue par son père, elle s’engouffrait dans une Rolls noire dont le chauffeur eut toutes les peines du monde à fendre la foule dense qui se pressait à la sortie d’Old Bailey. Mêlés aux inconnus et aux photographes de presse, Morosini et Vidal-Pellicorne assistèrent à ce départ qui ne ressemblait pas vraiment à un triomphe. Sauf peut-être pour Solmanski dont le profil hautain était apparu un instant derrière la glace de la voiture.

– Le voilà content ! remarqua Adalbert. Et surtout riche ! Sa fille va pouvoir toucher un superbe héritage...

– Vous pouvez me faire confiance pour lui mettre des bâtons dans les roues, fit près des deux hommes la voix de John Sutton. Je suis toujours en charge des affaires et des secrets de mon père... Il faudra compter avec moi !

– Admettez-vous enfin que vous vous êtes trompé en l’accusant ? demanda Aldo.

– En aucune façon. Ce que j’ai vu et entendu, je l’ai vu et entendu. Je suis toujours certain que c’est elle la meurtrière. Et j’arriverai bien à le prouver un jour.

Il disparut dans la foule, suivi des yeux par Adalbert qui semblait soucieux :

– Je suis un peu comme lui, confia-t-il. Ce suicide trop opportun ne me satisfait pas. Et toi ?

– Tu es bien un fouilleur de nécropole, fit Aldo avec sa bonne humeur retrouvée. Gesse donc de chercher la petite bête ! J’ai toujours cru Anielka innocente et maintenant elle est libre ! Viens ! On va fêter ça !

Les deux hommes s’éloignèrent. Autour d’eux, la foule se dispersait.

Chapitre 12 Le drame d’Exton Manor

Quelques jours avant les fêtes de fin d’année, Aldo et Adalbert se rendirent dans le Kent pour répondre à l’invitation de Desmond Killrenan. Celui-ci, afin d’échapper aux remous suscités par le court procès de lady Ferrals, avait choisi de passer quelques jours au calme sur son domaine d’Exton Manor. Sachant que Morosini comptait rentrer à Venise pour fêter Noël avec sa maisonnée, il avait insisté pour que les deux hommes soient ses hôtes durant quarante-huit heures.

– Nous serons entre nous, expliqua-t-il. La dernière semaine avant Christmas, ma femme campe dans Regent Street, Bond Street, etc., pour ses nombreux achats. Et j’aimerais, avant votre départ, vous faire admirer ma précieuse collection ainsi que je vous l’ai promis.

Les deux amis s’étaient hâtés d’accepter. Pour Aldo, la perspective de contempler des œuvres rares loin de l’œil rancunier de la jolie Mary se montrait d’autant plus séduisante qu’il ne désespérait pas de trouver un moyen discret de mettre le collectionneur en garde contre les agissements de sa dangereuse épouse. Une idée lui était venue qu’il comptait exploiter. En outre, il espérait trouver là un dérivatif à son amère déception.

Dans sa candeur naïve, il s’était imaginé que dès le lendemain de sa libération, Anielka l’appellerait, ne fût-ce que pour le remercier de ses efforts et se réjouir avec lui d’un avenir désormais ouvert et permettant tous les rêves, tous les espoirs. Mais rien ne vint si ce n’est une information délivrée par Bertram Cootes qui assiégeait avec ses confrères l’hôtel de Grosvenor Square : lady Ferrals et son père quittaient Londres pour le château du Devon où Anielka avait passé sa lune de miel. Elle abandonnait la demeure londonienne, d’ailleurs en simple location, à Sutton, à l’ombre de son époux mais aussi aux hommes de loi chargés par son père de veiller à ce qu’elle entre en possession de son héritage... Quant à la suite de ses projets, on en ignorait tout.

Ceux d’Aldo étaient moins tranchés, en dehors du fait qu’il avait convaincu Adalbert de partir avec lui pour les rives de l’Adriatique et d’y finir cette année 1922 riche en événements. La Nativité fêtée en compagnie de tante Amélie, de Marie-Angéline, de Guy Buteau, de Cecina et de Zaccaria serait plus douce que partout ailleurs et Aldo, désenchanté, éprouvait un grand besoin de douceur familiale. Après, si l’état de ses affaires le permettait, il reviendrait peut-être à Londres avec son ami pour tenter de compléter l’itinéraire de la Rose d’York dont la dernière disparition remontait à dix ans seulement. Dix petites années qui semblaient peu de chose en comparaison de décennies d’obscurité ! Malheureusement, le dernier fil conducteur paraissait cassé : le tailleur Ebenezer Lévi n’était pas revenu à sa boutique de Whitechapel, ce qui inquiétait sa voisine.

– Je commence à croire qu’il lui est arrivé quelque chose, confia-t-elle aux deux hommes lors de leur dernier passage.

Eux aussi commençaient à le croire et le brouillard du découragement les enveloppait lentement. Cette fois, cependant, Adalbert donna son adresse à la voisine – assortie d’un ou deux billets – mais en spécifiant bien qu’en cas de retour d’Ebenezer elle ne devrait mentionner leur passage à aucun prix.

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