Жюльетта Бенцони - La Rose d'York
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– Je suis journaliste ! clama Adalbert en brandissant une carte de presse dont l’apparition surprit son compagnon.
– Fais-moi penser à te demander d’où tu sors ça, marmotta-t-il contre l’oreille de son ami, mais fausse ou pas la carte ne servit à rien.
– Je regrette, sir. On ne passe pas ! Les autorités arrivent d’un instant à l’autre.
– Que vous n’acceptiez pas la presse, je peux le comprendre, fit Aldo avec son sourire désarmant, mais je suis un ami de George Harrison et j’ai rendez-vous avec lui. Nous sommes confrères et...
– Désolé, sir ! C’est impossible !
– Laissez-moi au moins parler à miss Price, sa secrétaire !
– Non, sir. Vous ne verrez personne tant que Scotland Yard ne sera pas là.
– Dites-nous au moins ce qui s’est passé !
La figure de l’agent se ferma comme si l’on venait de lui faire une proposition malhonnête. Passant entre le bord de son casque et la tête de l’importun, son regard s’immobilisa pour se perdre dans les lointains houleux de la rue.
À cet instant, Morosini entendit quelqu’un chuchoter derrière son dos.
– Moi j’ai vu quelque chose, et comme vous m’avez donné un sacré bon tuyau en me conseillant d’aller chez Harrison vers onze heures, je vais vous dire ce qu’il en est.
Se retournant d’une pièce, Aldo découvrit Vidal-Pellicorne en conversation confidentielle avec un petit homme coiffé d’un feutre dégoulinant qu’il identifia comme étant le journaliste de l’ Evening Mail.
Ce personnage réalisait l’exploit d’ériger, sur un corps replet, une longue figure d’épagneul mélancolique, les cheveux qu’il portait assez longs, « à l’artiste », ajoutant encore à la ressemblance. La seule chose qu’Adalbert n’avait pas mentionnée était qu’il s’agissait d’un jeune homme alors qu’Aldo imaginait un antique pilier de bar.
– Et qu’avez-vous vu, Bertram mon ami ? demanda l’archéologue. Vous pouvez parler sans crainte : voici le prince Morosini dont je vous ai déjà entretenu.
L’œil brun et vif du journaliste jaugea brièvement la fière silhouette du Vénitien tout en déclamant :
– « Pense avant de parler et pèse avant d’agir ! » cita-t-il en levant un doigt sentencieux avant de préciser : Polonius, dans Hamlet. Acte I, scène III ! Mais je pense qu’en effet je peux m’aventurer.
– Je t’avais prévenu qu’il emprunte au grand Will les trois quarts de ses discours, fit Adal. En attendant, je répète : qu’avez-vous vu ?
– Venez un peu par ici ! dit Bertram en les tirant à l’écart, ce qui fit le bonheur des autres curieux. Quand je suis arrivé, il y avait là deux voitures, noires toutes les deux : une digne Rolls-Royce un peu démodée mais fort bien tenue, et une grosse Daimler, beaucoup plus récente. Conduite par un chauffeur à peu près invisible. Et puis, tout d’un coup, j’ai vu sortir du magasin une vieille lady en grand deuil soutenue par une nurse. Elle courait aussi vite que le permettaient ses mauvaises jambes en poussant de petits cris inarticulés. Elle avait l’air terrifiée. La nurse aussi, d’ailleurs, mais elle gardait son sang-froid. Cette femme a pratiquement jeté sa patronne dans la Rolls sans laisser au chauffeur le temps d’ouvrir la portière, en lui criant de partir sur-le-champ. La voiture a démarré comme si elle avait le feu aux trousses. Attendez, ce n’est pas tout, ajouta-t-il en voyant les deux amis échanger un coup d’œil surpris. Quelques secondes plus tard, deux hommes sont sortis en courant. Des Asiatiques très bien habillés. Ils se sont rués dans la Daimler qui a démarré sur les chapeaux de roues tandis que dans la boutique on poussait des cris affreux. Ça a naturellement attiré les deux policemen qui arpentent le trottoir nuit et jour, et ils se sont engouffrés dans le magasin où j’ai voulu les suivre, mais on m’a refoulé en dépit du fait qu’en « toutes choses on est plus ardent à la poursuite qu’à... »
L’arrivée en trombe de deux voitures de police coupa court au Marchand de Venise, mais déjà Bertram Cootes enchaînait :
– Tenez ! Les voilà, les autorités, et pas des moindres ! Le chef superintendant Warren et son souffre-douleur habituel l’inspecteur Pointer. Les as de la Criminelle ! Je pensais à un vol mais il doit y avoir du sang ! Permettez ? Il faut que j’aille au boulot. On se retrouvera plus tard. Au Black Friars, par exemple. C’est dans...
Il s’insinua dans la foule plus dense que jamais.
– Aucune importance ! fit Adalbert. Je sais où c’est : il m’y a traîné cette nuit, même s’il ne s’en souvient pas. En tout cas, avec ce qu’il vient de nous raconter, il va damer le pion à ses confrères...
Morosini ne répondit pas : il regardait les deux policiers qui pénétraient dans le magasin. Tomber dans leurs pattes devait manquer de charme et c’est malheureusement ce qu’il était advenu à Anielka.
Au physique, Gordon Warren ressemblait à un oiseau préhistorique. Long, maigre et chauve, il en avait l’œil rond et jaune, le regard fixe et soupçonneux. Le vieux macfarlane d’un gris pisseux qui retombait de ses épaules osseuses comme les ailes membraneuses du ptérodactyle accentuait la ressemblance. Son visage rasé de près aux lèvres minces et dures ne plaidait guère en faveur d’une quelconque bénignité morale. Le superintendant se voulait d’ailleurs l’image même de la Loi, clairvoyante et inflexible.
Derrière cette impressionnante silhouette, l’inspecteur Jim Pointer passait presque inaperçu en dépit de sa carrure. Sa figure pourvue d’un menton en retrait et de longues incisives supérieures l’apparentait plutôt au lapin et, quand il déambulait à la suite de son chef comme à cet instant, ce dernier avait toujours l’air de revenir de la chasse.
Quand Warren ressortit seul du magasin, les curieux avaient été repoussés en arrière au bénéfice d’une escouade de journalistes accourus sur les talons de la police, mais Bertram Cootes se cramponnait courageusement au premier rang. La meute se jeta sur le superintendant en le bombardant de questions dont il apaisa rapidement la fureur d’un geste autoritaire :
– J’ai peu de choses à vous dire, messieurs de la presse, sinon que je ne veux pas vous voir vous mêler d’une enquête peut-être délicate...
– N’exagérez pas, Super ! lança quelqu’un. Vous nous avez déjà joué le tour avec le meurtre de sir Eric Ferrals. Avec vous, il n’y a jamais que des enquêtes délicates !
– Je n’ai pas le choix, Mr. Larke. Ce sont les circonstances qui décident. Sachez seulement ceci : Mr. Harrison vient d’être assassiné d’un coup de couteau et le diamant qui devait être confié à Sotheby’s cet après-midi a disparu. Nous vous en apprendrons plus dès que ce sera possible. Qu’est-ce que vous voulez, vous ?
La dernière phrase s’adressait à Bertram qui, avec un beau courage, venait de s’accrocher à sa manche.
– Je... j’ai vu le... ou plutôt les assassins ! bafouilla-t-il au comble de l’excitation.
– Tiens donc ! Et qu’est-ce que vous faisiez là ?
– Rien, je... je passais.
– Alors, venez avec moi ! Et tâchez que votre discours soit clair !
Arrachant Cootes à ses confrères qui prétendaient sans doute le passer à la question, il le poussa dans sa voiture qui démarra aussitôt sous l’œil stupéfait de Peter Larke, l’homme qui la veille s’était montré si peu charitable.
– Eh bien, commenta Vidal-Pellicorne, si Bertram consent à boire un peu moins, sa carrière pourrait bien prendre un vrai départ. À propos, tu n’avais pas dit que tu connaissais Harrison ?
– Connaître c’est beaucoup dire. Je me suis trouvé en affaire avec lui à deux reprises. Sans l’avoir vu d’ailleurs, ce qui ne m’empêche pas de me rappeler le nom de sa secrétaire. Entre parenthèses j’aimerais fort causer un moment avec elle. Malheureusement je ne sais même pas à quoi elle ressemble.
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