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Жюльетта Бенцони: La Rose d'York

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– J’ai toujours un préjugé défavorable quand il s’agit d’une lady et que l’accusateur est un serviteur... ou tout au moins un subordonné.

– Il y aurait un accusateur ?

– Oui. Le secrétaire de sir Eric. Ce John Sutton est formel. L’un des domestiques aussi : lady Ferrals a offert de l’aspirine ou Dieu sait quoi à son époux qui se plaignait de migraine : il l’a mis dans un verre de whisky soda... et il s’est écroulé : l’autopsie a révélé la présence de strychnine. L’effet a été foudroyant.

– Sans doute, remarqua Aldo qui se souvenait de ce qu’il avait lu, mais ni le whisky ni le soda ne contenaient de poison. En revanche, le verre...

– La belle affaire ! Quelqu’un l’aura glissé dedans discrètement. Un serviteur peut-être ? hasarda Vidal-Pellicorne. Pourquoi pas ce John Sutton ? Les accusateurs me sont toujours suspects.

– C’est impossible, fit la duchesse, péremptoire. À aucun moment, le secrétaire n’a approché sir Eric ni le plateau où tout était disposé. J’en ai témoigné.

– Vous étiez donc présente ?

– Mais oui. Nous prenions un verre dans le cabinet de travail de ce cher ami avant d’aller dîner au Trocadero. Sinon comment pourrais-je être aussi formelle ? Évidemment, la presse n’a pas pu en faire état. Le chef superintendant Warren qui mène l’enquête est fermé comme une huître et réduit tout le monde au silence.

– C’est d’autant plus gentil à vous, ma cousine, de confier tout cela à ces messieurs, flûta lady Winfield dont l’œil inspectait les deux étrangers avec un rien de méfiance.

– Ne dites pas de sottises, Pénélope ! Nous sommes entre gens du même monde. Voyez-vous, mon cher prince, ce qui joue contre la jeune Anielka – trop jeune, hélas ! – c’est que le couple cahotait depuis quelques semaines. Les disputes étaient fréquentes et, vers la fin de cette affreuse journée, avant que j’arrive, une dernière avait éclaté. Sutton a entendu lady Ferrals s’écrier : « Il faudra bien que cela finisse un jour. Je ne vous supporte plus ! » Eric serait alors parti en claquant la porte mais quand nous nous sommes retrouvés tous dans son bureau il s’est plaint d’un violent mal de tête. C’est alors que sa jeune épouse, qui semblait normale et peut-être un peu repentante, lui a offert un sachet d’antimigraine qu’elle est allée prendre elle-même dans sa chambre. Un geste de bonne volonté, j’imagine ? Un petit pas vers la paix ?

– Et aussitôt après avoir bu, sir Eric est tombé raide ? Il me semble que si lady Ferrals avait voulu se débarrasser de son époux, elle s’y serait prise de façon plus adroite et, surtout, moins publique, émit Adalbert qui écoutait avec passion.

– C’est aussi mon avis et celui de Sa Grâce, intervint à nouveau lady Winfield. Je pencherais plutôt pour un domestique. Qui donc servait le fameux whisky ? Le maître d’hôtel ? Un valet ?

– Un valet entré depuis peu au service des Ferrals. Il s’agissait d’un compatriote d’Anielka, un Polonais prénommé Stanislas, un ancien serviteur de son père qu’elle avait retrouvé par hasard et fait engager dans le personnel de Grosvenor Square afin de lui venir en aide. Un garçon très bien d’ailleurs et qui assurait son service avec la discrétion qui convient. Malheureusement, il semble qu’il ait disparu avant même l’arrivée de la police.

Sous le coup de l’indignation, Morosini s’étrangla dans sa tasse de thé :

– Disparu ? finit-il par articuler après quelques toussotements. Et c’est Anielka que l’on arrête ? Mais il fallait lui courir aux trousses !

– Vous pouvez être certain que Scotland Yard n’y manque pas ! Par malheur, il semblerait que ce Stanislas soit plus cher qu’il ne conviendrait au cœur de notre jeune lady. Quand un inspecteur est venu dire qu’on ne le trouvait nulle part, elle a éclaté en sanglots en balbutiant qu’il avait dû prendre peur mais que certainement il allait revenir et qu’elle avait peine à croire qu’il y soit pour quelque chose... ou peu s’en faut. Je ne me souviens plus très bien mais ce que je n’oublierai jamais c’est la fureur soudaine du secrétaire ! Il n’a pas hésité à insulter cette pauvre enfant en disant qu’il n’était pas étonnant qu’elle veuille protéger son amant ! Une véritable horreur, vous dis-je, mais je ne saurais vous en apprendre plus. Ma déposition recueillie par le superintendant – un homme d’une grande courtoisie ! – on m’a raccompagnée chez moi et je n’ai pas eu d’autres contacts avec la police, conclut-elle avec la satisfaction d’avoir joué un rôle important dans une tragédie en y prenant un assez vif plaisir. Mais vous voilà bien pâle soudain, mon cher prince, reprit-elle. On dirait que cette navrante histoire vous tient à cœur ?

Le terme était faible. Ce qu’il venait d’entendre bouleversait Aldo au point de lui faire oublier un instant où il se trouvait. Adalbert s’élança à son secours. Il savait depuis leur première rencontre que lady Danvers n’était pas follement intelligente mais il craignait que le sang italien de son ami ne le poussât à quelque esclandre. Aussi se hâta-t-il de poser une question destinée à détendre un peu l’atmosphère :

– Les journaux n’en font pas mention, mais j’espère que le comte Solmanski est accouru au secours de sa fille ! Pareille nouvelle a de quoi bouleverser un père, ajouta-t-il hypocritement.

– Non. Il n’est pas ici pour le moment mais il ne devrait pas tarder à arriver. Au moment du drame, il séjournait à New York où il marie son fils à je ne sais quelle héritière de je ne sais quoi mais il revient. Il doit être actuellement à bord du Mauretania qui fait route vers Liverpool. Mais, s’il vous plaît, parlons d’autre chose, mes chers amis. Cette horrible histoire m’est d’autant plus pénible que j’aimais beaucoup Eric Ferrals ! Des sentiments un peu... maternels. Je l’ai connu si jeune ! Revenons à vous, prince ! Je suppose que vous êtes ici pour la vente du diamant qui fait couler tellement d’encre ?

Remis de son émotion, Aldo étouffa un soupir. Mieux valait pour l’instant revenir à la conversation mondaine et repousser l’image d’une Anielka plaidant la cause d’un valet que Sutton n’hésitait pas à lui donner pour amant quelques minutes après la mort de son époux, d’une Anielka vêtue de noir, assise sur la couchette d’une prison et pensant peut-être à ce Stanislas sorti on ne savait d’où mais qu’elle avait su imposer à Ferrals pour une raison connue d’elle seule. Pour sa part, il ne croyait guère à un mouvement de charité envers un compatriote en situation difficile. Et soudain, une idée lui traversa l’esprit, absurde peut-être mais suffisamment insistante pour qu’il coupe la parole à la duchesse lancée avec Adalbert dans une passionnante conversation sur les bijoux égyptiens :

– Pardonnez-moi, Votre Grâce ! Vous êtes bien certaine qu’il s’appelait Stanislas, ce valet ?

Le face-à-main se braqua sur lui avec la rapidité d’un fusil :

– Bien sûr ! Quelle drôle de question !

– Elle peut avoir son importance. Est-ce qu’il ne s’appelait pas plutôt Ladislas ?

– Oh non ! ... Vous savez, ces noms polonais se ressemblent tous, même ceux qui sont prononçables, mais je jurerais volontiers que c’est bien Stanislas. À présent, dites-moi un peu quelle importance cela peut avoir ?

Difficile d’éluder cette question sans se montrer impoli envers la duchesse ! Aldo choisit d’y répondre sur le mode léger :

– Ce n’est pas important et le mot a dépassé ma pensée. Je me suis seulement souvenu qu’à Varsovie, lorsque je l’ai rencontrée pour la première fois, la jeune comtesse Solmanska voyait assez souvent un certain Ladislas à qui elle portait beaucoup d’intérêt... mais dont je n’ai jamais pu retenir le nom de famille imprononçable, ajouta-t-il avec son plus séduisant sourire.

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