• Пожаловаться

Жюльетта Бенцони: La Chimère d’or des Borgia

Здесь есть возможность читать онлайн «Жюльетта Бенцони: La Chimère d’or des Borgia» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Исторические любовные романы / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Жюльетта Бенцони La Chimère d’or des Borgia

La Chimère d’or des Borgia: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Chimère d’or des Borgia»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Жюльетта Бенцони: другие книги автора


Кто написал La Chimère d’or des Borgia? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

La Chimère d’or des Borgia — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Chimère d’or des Borgia», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Un quart d’heure plus tard, les voyageurs étaient là, précédés de quelques minutes par une gigantesque corbeille d’orchidées livrée sur les chapeaux de roue par la camionnette de la maison Lachaume, et Morosini pouvait jouir de l’effet de sa surprise. Encore qu’il y eût droit, lui aussi, en voyant Cornélius, privé de son auréole de feutre noir par Cyprien, se casser à angle droit sur la main endiamantée de Tante Amélie en se déclarant dans un français inattendu « fantastiquement heureux d’être hospitalisé dans les salons d’une dame si hautement aristocratique ».

— Vous ne m’aviez pas dit que vous parliez français ? fit Aldo qui jusque-là avait utilisé l’anglais et qui maîtrisait de son mieux une forte envie de rire en évitant surtout de regarder les autres.

— C’est la politesse, non ? Et puis Madame la marquise être merveilleusement imposante et belle.

Ce qui lui valut un sourire radieux et une gracieuse bienvenue de la part de son hôtesse.

— Mais elle va l’adorer, cet homme-là, chuchota Plan-Crépin à Adalbert. Il va avoir son couvert mis à demeure et son fauteuil dans le jardin d’hiver.

— Il faut avouer qu’il exagère à peine : elle est superbe ! souffla celui-ci en considérant la haute et mince silhouette vêtue d’une robe « princesse » en chantilly gris clair – la marquise restait fidèle à la mode implantée à la fin du siècle dernier par la reine Alexandra d’Angleterre –, cinq rangs de perles serrant son cou de cygne, d’autres encore à ses oreilles découvertes par la masse argentée de ses cheveux coiffés en hauteur.

Plus de quatre-vingts ans et droite comme un I. Sans compter des yeux verts étonnamment jeunes.

On but un verre de champagne en parlant de choses et d’autres. Quand Cyprien eut annoncé que Madame la marquise était servie, Cornélius arrondit gracieusement son bras pour l’offrir à la marquise et l’on passa à table.

Pour consoler Plan-Crépin de n’avoir pas soulevé le même enthousiasme – elle avait, certes, eu droit au même salut mais le regard émerveillé s’était changé en un large sourire et un « très, très, très heureux de faire la connaissance de vous ! » –, Aldo joua le jeu en lui présentant son bras. Adalbert ferma la marche tout seul. Tandis qu’on s’attablait et bien qu’elle eût chuchoté, Aldo l’entendit nettement commenter :

— On va voir comment il se débrouillera avec les couverts ! J’ai demandé des asperges et des cailles farcies au foie gras ! Ça ne doit pas courir les rues au Texas !

— Vous pourriez être surprise ! J’ai pris deux repas avec lui dans le train et, par exemple, il ne « sauce » pas avec un quignon de pain ! Vous vous attendiez à quoi ? Qu’il amène son cheval ?

— Pourquoi pas ? Vous avez vu ses chaussures ? Il n’y manque que les éperons !

C’était en effet le seul exotisme de sa tenue avec le feutre rond (resté au vestiaire, bien sûr) et le ruban de soie noir remplaçant la cravate sous le col à coins cassés de la chemise blanche : des bottes texanes noires, cirées à glace, mais à bouts pointus et talons taillés en biseau un peu plus haut que la normale. Comprenant qu’elle tenait à avoir le dernier mot, Aldo se contenta de sourire en la déposant à sa place, sachant que la suite se chargerait du démenti.

Cornélius n’empoigna pas ses asperges pour les tremper dans la sauce mousseline et n’hésita pas sur le choix pour désosser ses cailles. Il avait peut-être fréquenté plus de cow-boys que de diplomates mais il avait été bien élevé. En revanche, il ne jugea pas utile de dissimuler le vif plaisir qu’il éprouvait à se trouver assis à cette table élégante… et stable !

Depuis qu’il avait quitté au Havre le bateau qui l’avait amené depuis New York – et qui avait essuyé une vigoureuse tempête ! –, il avait sauté, sans respirer, du Calais-Paris puis pris un train pour Venise avant d’en revenir en compagnie d’Aldo, n’ayant passé qu’une nuit au Danieli. Ce qu’Aldo fit remarquer à l’assemblée.

— Eh bien, fit Mme de Sommières, on peut dire que vous étiez pressé !

— Très, très pressé !

— Mais ce n’était pas la première fois que vous veniez en Europe ?

— Une fois en Angleterre… il y a longtemps, mais c’est tout ! Il faut comprendre ! Toujours beaucoup de labeur ! Mais j’aime ! Surtout au ranch ! Le pétrole sent mauvais ! Pas les chevaux, ni même les vaches et surtout pas l’immense campagne ! J’aime tant galoper dedans !

À cette évocation, ses yeux se mirent à briller d’une joie quasi enfantine qui laissa ses auditeurs pantois.

— Mais alors, émit Adalbert, comment en êtes-vous venu à courir d’un bateau à divers trains sans prendre le temps de souffler ?

Avec cette simplicité ingénue qui faisait son charme, Cornélius ne vit aucun inconvénient à le renseigner.

— L’amour ! Je suis devenu épris d’une femme tellement merveilleuse. Elle veut quelque chose, alors je cherche le quelque chose ! C’est tout simple !

— Oui, c’est tout simple, soupira son hôtesse avec un rien d’admiration. Mais nous direz-vous comment vous l’avez rencontrée ? Une grande artiste, une célèbre cantatrice ne fréquente pas, habituellement, les plaines sans fin de votre Texas ? Cela ne va guère ensemble, non ?

— Pas encore mais, si je réussis, cela ira peut-être un jour !

— Ça, ça m’étonnerait ! chuchota Marie-Angéline pour le seul bénéfice d’Adalbert.

Puis, plus haut :

— Vous allez nous raconter comment vous avez fait sa connaissance ?

Wishbone lui adressa un sourire rayonnant :

— Un si beau jour !… J’étais allé à New York pour des achats, des contrats et voir des amis. Je n’ai pas de famille sauf un neveu qui est avocat, mais beaucoup d’amis… Le plus cher, c’est Charles Foster. Il y a deux mois, en disant qu’il fallait que je vive autrement que comme un sauvage, il m’a emmené au Metropolitan Opéra entendre Tosca. J’étais dans l’émerveillement ! Ensuite j’ai été conduit dans la loge de Miss Torelli. Elle m’a regardé. Elle m’a souri… et j’ai fondu de bonheur quand elle m’a permis de revenir la voir !

— Combien de fois avez-vous entendu Tosca ? fit Mme de Sommières, mi-amusée mi-apitoyée par tant de candeur.

— Six ! Et aussi Madame Butterfly et aussi La Traviata ! Il faut dire qu’elle avait bien voulu que je la suive à Chicago et à San Francisco. C’est en rentrant à New York – elle a une maison à Long Island – que je lui ai demandé de m’épouser. Elle n’a pas dit non…

— Oh, que c’est bien ! flûta Marie-Angéline qui trompait un commencement d’agacement en roulant des boulettes de pain.

— Mais c’était déjà beaucoup ! répondit Cornélius, cramponné à son nuage rose. C’est un peu après qu’elle m’a dit qu’elle avait juré de n’épouser que celui qui lui rapporterait la…

Il s’interrompit pour palper sa veste à la recherche sans doute de son calepin. Aldo souffla :

— La Chimère des Borgia !

— Merci ! Je ne sais pas pourquoi mais je n’arrive jamais à me rappeler ! Elle a expliqué que le bijou appartenait à un de ses ancêtres qu’on a assassiné pour lui voler. C’est pourquoi il faut que je lui rapporte !

— Et si vous y parvenez, elle a promis de vous épouser ? fit Adalbert.

— Elle a juré… sur la Madone !

— Ensuite elle ira vivre au Texas avec vous ?

— Pas tout de suite… à cause du bel canto ! Mais après…

— Quand elle ne chantera plus ? apprécia Aldo. Au fait quel âge a-t-elle ? J’admets qu’elle est magnifique mais elle doit totaliser quand même un bon nombre d’années de présence sur les scènes mondiales !

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Chimère d’or des Borgia»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Chimère d’or des Borgia» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони: Мера любви
Мера любви
Жюльетта Бенцони
Отзывы о книге «La Chimère d’or des Borgia»

Обсуждение, отзывы о книге «La Chimère d’or des Borgia» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.