Жюльетта Бенцони - La Chimère d’or des Borgia

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La Chimère d’or des Borgia: краткое содержание, описание и аннотация

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— Dès l’instant où cela ne porte tort à personne, je ne vois pas pourquoi je me gênerais !

Entre leurs paupières plissées, les yeux bleu azur pétillaient de malice. Wishbone était trop sympathique pour que l’on n’essaie pas de l’aider. Aldo, tout à coup, se sentait l’envie de parcourir un bout de route avec lui.

— Je vais prier mon secrétaire de vous retenir un single pour ce soir sur l’Orient-Express. On se retrouvera à la gare ! Où descendez-vous à Paris ?

— Nulle part… enfin, je veux dire : je n’en sais rien ! En venant, je n’ai fait que changer de train !

— Alors ne vous en souciez pas ! Nous irons ensemble là où j’ai l’habitude de séjourner !

L’idée lui en était venue tout naturellement. Cet Américain hors norme allait faire le bonheur de Tante Amélie et de « Plan-Crépin » ! Ce serait trop dommage de les en priver !

Il l’aurait volontiers gardé à déjeuner mais Lisa, sa femme, hébergeait déjà à la maison son cousin Friedrich von Apfelgrüne, personnage original s’il en fut, accompagné de son épouse Hilda et de ses deux enfants, Frantz et Élisabeth, dont l’entente avec les jumeaux, Antonio et Amélia, avait été immédiate. Un peu trop même ! Et depuis leur venue, le palazzio Morosini retentissait de leurs exploits et d’une joie de vivre particulièrement inventive ! Aldo les aimait bien mais n’était pas fâché d’avoir une excuse pour un séjour reposant à Paris ! D’autant qu’aux deux paires de gamins s’ajoutait le jeune Marco, le dernier arrivé des Morosini et l’enfant chéri de Lisa, solide petit rouquin de trois ans plus jeune que les jumeaux qui, s’il ne participait pas encore aux galopades et autres grandes aventures des autres, se contentait de jouer les voix mais s’en tirait de façon remarquable en faisant preuve d’une rare vigueur de gosier qui agaçait Aldo. Celui-ci prétendait qu’on devait l’entendre jusqu’au palais des Doges ! Ce qui amusait beaucoup Lisa.

— On voit que tu étais fils unique !

— Toi aussi !

— Oui, mais moi, j’avais tellement de cousins qu’on ne s’en apercevait pas…

Aldo, pour sa part, aurait préféré des frères, les cousins en question ayant tous été – ou étaient peut-être encore ! – amoureux de Lisa. Même Apfelgrüne qui, au début de leurs relations, avait fait son possible pour l’écarter de sa belle cousine, avant de se transformer, il est vrai, en assistant plein de bonne volonté quand son ami Adalbert et lui traquaient l’opale manquant au Pectoral du Grand Prêtre de Jérusalem. Depuis, évidemment, il avait rencontré son Hilda à un bal chez les Kinski, s’était retiré de la compétition et transformé en un excellent ami. Ce qui n’était pas le cas de certains autres, comme le cousin Gaspard, suisse comme Lisa mais installé à Paris, qui ne se décourageait pas mais avait au moins la pudeur de ne pas se montrer à Venise…

Après avoir raccompagné Cornélius à la gondole du Danieli qui l’attendait, Aldo se rendit dans le bureau de Guy Buteau, son fondé de pouvoir qui avait été, jadis, son précepteur, et le trouva en compagnie de Lisa venue demander qu’il sorte du coffre la parure d’aigues-marines et de diamants qu’elle porterait le soir même au bal chez les Foscari où, puisque Aldo partait pour Paris, elle comptait emmener Friedrich et Hilda.

Comme chaque fois qu’il les voyait ensemble, Aldo admira le contraste formé entre la somptueuse chevelure rousse de sa femme et les cheveux neigeux de son vieil ami. Ils se connaissaient depuis des années, du temps où Lisa, fille d’un richissime banquier zurichois, officiait auprès d’Aldo en tant que secrétaire – ô combien compétente ! – sous le nom et l’aspect ahurissant de Mina Van Zelden, Hollandaise à lunettes et chignon serré, engoncée dans d’incroyables tailleurs en forme de cornets de frites (1). Une véritable affection les unissait mais, à l’entrée de son mari, Lisa tourna vers lui son beau regard couleur de violettes.

— Alors, ton Américain ? Il ne ressemble pas beaucoup à ceux que l’on voit d’habitude !

— Ça, tu peux le dire ! Tu ne devineras jamais ce qu’il est venu me demander ?

— L’émeraude de Néron ?… Les perles de Cléopâtre – celles qui n’ont pas fondu !… La pierre philosophale ?

— C’est presque ça : la Chimère des Borgia !

— Cela aurait pu se faire il y a des années mais depuis vingt ans qu’elle repose au fond de l’océan, cela me paraît plus difficile ! dit Guy.

— Curieux ! fit Lisa. C’est même de la folie pure. Il devrait se trouver un rêve plus accessible.

— Aussi n’est-ce pas pour lui mais pour la dame de ses pensées.

— Qui est ?… Si toutefois il te l’a confié ?

— Lucrezia Torelli, la cantatrice !

— Ta bête noire ? Celle qui se prend pour Turandot ? Le pauvre ! Il a l’air si gentil ! Tu lui as dit qu’il perdait son temps ?

— Bien sûr ! Ça ne l’a pas découragé pour autant !

— Comment cela ? s’étonna Guy. On ne possède aucun moyen de fouiller l’épave du Titanic.

— Oh, c’est beaucoup plus simple : il veut qu’on la lui copie… en vrai !

Satisfait de l’effet produit, il s’accorda le loisir de contempler les deux visages sidérés qui lui faisaient face.

— En admettant qu’on trouve des pierres semblables, cette bagatelle va lui coûter sa fortune !

— Ça ne semble pas l’inquiéter. Apparemment, elle peut supporter la dépense !

M. Buteau ôta ses lunettes, prit son mouchoir et les essuya avant d’en rechausser son nez.

— Ce n’est pas un bijou de femme. D’après les reproductions, je lui trouve même un côté menaçant !

— C’est un bijou Borgia. Le pape Alexandre VI l’avait commandé pour son fils César dont cette femme se prétend la descendante. En outre, elle jure qu’elle épousera celui qui la lui rapportera !

— Elle est futée ! commenta Lisa, amusée. Comme elle ne doit rien ignorer du naufrage, c’est une façon comme une autre d’avoir la paix, mais je ne suis pas certaine que l’idée de ton Américain soit si géniale ! Au fait, il s’appelle comment ?

— Cornélius B. Wishbone !

— En admettant qu’il réussisse à la faire copier, elle saura tout de suite que ce n’est pas la vraie…

— Les pierres seront pourtant authentiques !

— Il se peut alors qu’elle la conserve mais refuse le mariage ! Il se sera ruiné pour rien !

— Ruiné ? Cela m’étonnerait, mon cœur ! Comme je lui proposai de l’emmener chez Cartier voir ce que Mme Toussaint penserait de son projet en précisant que je devais aller à Paris pour la vente, à Drouot, de la collection Van Tilden, il m’a rétorqué qu’il avait l’intention de m’y accompagner – tenez-vous bien, mes enfants ! – pour voir s’il ne trouverait un « petit quelque chose » à acheter pour faire prendre patience à son idole !

— Mais, fit Guy Buteau d’une voix plaintive, c’est la plus belle collection privée de joyaux de la Renaissance ! Tiens, j’y pense : il y aura même trois des quelque 3 780 bijoux que Lucrèce Borgia, duchesse de Ferrare, a laissés à sa mort !

— Com… bien ? hoqueta Lisa, suffoquée.

— 3 780… à deux ou trois près ! La moindre bricole va coûter cher.

— Je le lui ai dit, reprit Aldo. Ça n’a pas l’air de le troubler !

— Et il le sort d’où, son argent, ton milliardaire ?

— Texas ! Des terres à perte de vue avec dessus des milliers de vaches… et quelques puits de pétrole !

— Tu m’en diras tant ! S’il est aussi riche, il doit être imbuvable !

— Lui ? C’est un amour ! Je vais l’emmener chez Tante Amélie. Il va la distraire énormément et j’ai hâte de savoir ce que Plan-Crépin en pensera.

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