Жюльетта Бенцони - La collection Kledermann
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— Mais non, voyons ! Dans l’affaire, lui aussi est une victime même si c’est seulement de l’argent qu’il a perdu ! Au reste, il n’a pas la moindre envie de retraverser l’Atlantique.
— Je croyais que Pauline Belmont lui avait fait forte impression ?
— C’est très possible mais ce qui est certain c’est qu’il se reproche d’avoir entraîné Morosini aux portes de la mort… et qu’il compte fermement se joindre à votre joyeuse bande… si vous y consentez !
— Je ne vois pas pourquoi on n’y consentirait pas : même quand nous étions rivaux il trouvait le moyen de m’être sympathique ! Morosini, on n’en parle pas : c’est lui qui nous l’a amené. Enfin, nos dames l’apprécient et le trouvent amusant…
— Si vous voulez mon avis, je crois que c’est le point important pour lui : il est le dévot inconditionnel de la marquise ! Elle le fascine !
— Vous n’allez pas prétendre qu’il en est amoureux ?
— On a déjà vu pire !… Et j’ai dit : dévot ! Je ne devrais pas avoir à vous expliquer la différence. Vous êtes de l’Institut oui ou non ?
— Je le suis, mais quand il s’agit de gens que j’aime j’aurais assez tendance à dérailler !
— Tout à fait normal. Cela dit, vous ne verrez pas d’inconvénient, j’espère, à ce que je convoque la princesse Morosini par télégramme, elle a pas mal de choses à m’apprendre !
— Mettez-y les formes tout de même ! Elle doit être loin de nager dans le bonheur…
— Un, je ne suis pas une brute, et deux, il serait temps que quelqu’un lui apprenne… officiellement l’état de son mari !… En admettant qu’elle ne soit pas déjà au courant !
— Vous ne le pensez pas vraiment ?
— Dans une affaire de meurtre, j’ai l’habitude de faire mon devoir jusqu’au bout et si désagréable qu’il soit ! Et je pense qu’il est grand temps qu’on la voie au chevet de Morosini !
En rentrant à l’hôtel, Adalbert voulut monte chez Mme de Sommières mais trouva Marie Angéline qui, bras croisés, arpentait le palier de long en large dans une agitation croissante.
— Qu’est-ce que vous faites-là ? On vous a mis en pénitence ?
— Quasiment ! Notre marquise reçoit Paulin Belmont qui a demandé à lui parler seule à seule.
— Ce n’est pas une raison pour faire l’ourse en cage dans celle de l’escalier. Je suppose qu’elles sont dans le petit salon qui sépare vos deux chambres ? Vous devriez être dans la vôtre !
— « On » me connaît trop bien ! « On » sait que j’adore écouter aux portes alors « on » m’envoyée chez le pharmacien acheter des pastilles Vichy !
— Et vous y êtes allée ?
— Vous vous payez ma tête ? Je m’y précipiterai quand cette femme sortira ! D’ailleurs « on » n’a aucun besoin de ces pastilles : « on » a un foie en ciment armé.
— Savez-vous que c’est de la rébellion ouverte Allez acheter ce qu’on vous a demandé ! Je monterai la garde à votre place ! Et puis ça vous calmera !
Après une ultime hésitation, elle se décida et, sans appeler l’ascenseur, dégringola les marches. Adalbert alla s’asseoir dans l’un des deux fauteuils qui, près d’une table égayée par un vase d’anémones, meublait le large escalier. Il n’attendit pas longtemps. Pas plus de cinq minutes en tout cas avant que la porte ne s’ouvre devant la visiteuse que Mme de Sommières raccompagnait. Toutes deux semblaient très émues et Adalbert s’aplatit dans son fauteuil.
— Partez tranquille, ma chère ! Vous avez bien fait de venir me parler avec tant de franchise et vous pouvez emporter la certitude que je ferai tout mon possible pour que les traces de ce drame s’effacent… peut-être à la longue mais définitivement.
— Vous me donnerez des nouvelles ?
— Je vous le promets. Comptez-vous rester quelques jours à Paris ?
— J’aurais désiré attendre… qu’il entre en convalescence, mais mon frère estime qu’il est préférable de rentrer le plus rapidement possible…
— Il sait ce qui s’est passé entre vous ?
— Bien sûr. Nous sommes de vieux complices et, en conseillant un prompt retour chez nous, c’est à moi qu’il pense. Et il a raison : je n’ai été exposée que trop longtemps à la curiosité publique. Aussi ne ferons-nous que toucher terre à Paris pour reprendre les bagages restés au Ritz. Dans trois jours nous serons en mer… Ensuite ce sera New York… et surtout ma maison de Washington Square et mon atelier !
— Vous ne craignez pas d’y être assiégée par la presse ?
— Mes serviteurs en font un véritable havre de paix ! En outre, si le besoin s’en faisait sentir, je pourrais toujours chercher refuge dans l’une des nombreuses propriétés familiales… et vous pouvez faire confiance à John-Augustus pour veiller à ma tranquillité ! Il me reste à vous dire adieu…
— Ce n’est pas un mot que j’aime ! Surtout à mon âge ! Je lui préfère de beaucoup « au revoir » mais il en sera ce que le destin voudra ! Laissez-moi vous embrasser !
Les deux femmes s’étreignirent. Pauline disparut dans le couloir menant à sa chambre mais Mme de Sommières resta au seuil de la sienne jusqu’à ce qu’elle eût entendu la porte se refermer puis elle s’avança de deux pas :
— Sortez de votre poste d’écoute, Adalbert !
— Vous saviez que j’étais là ?
— Ce siège est vaste mais vous êtes trop grand pour qu’il n’y ait pas un morceau de votre carcasse qui ne dépasse ! Vous n’avez pas vu Plan-Crépin ?
— Si ! Elle m’a dit que vous receviez Pauline après quoi elle est partie chez le pharmacien !
— Étrange ! J’aurais cru que rien ne pourrait l’éloigner de cette porte ! Il est vrai qu’elle a dû compter sur vous pour lui faire un rapport et je suppose que vous avez entendu ? Mais entrez donc !
— J’ai seulement entendu ce que vous vous êtes dit sur le palier ! Elle est venue vous faire ses adieux ?
— Oui ! Pauvre femme ! Elle est ravagée d’angoisse par l’état d’Aldo et donnerait n’importe quoi pour avoir le droit de rester auprès de lui à attendre qu’il ouvre les yeux et lui sourie. Pourtant elle va interposer entre eux un océan !
— Elle ne peut guère agir autrement ! Imaginez ce que cela donnerait si elle et Lisa se retrouvaient face à face ?
— Elle le sait et se reproche cruellement d’avoir rejoint Aldo dans son train. C’est, je pense, ce qu’elle explique dans la lettre que voici, dit Mme de Sommières en prenant sur un petit secrétaire une longue enveloppe bleue. Elle m’a demandé de la remettre à Lisa !
— Qui la déchirera sans la lire !
— Non, parce que je serai là ! C’est pourquoi elle me l’a remise à moi au lieu de la poster. Je sais ce qu’elle contient et je peux vous jurer que Lisa en prendra connaissance, dussé-je la lui lire ! Oh, pendant que j’y pense…
Elle alla chercher son écritoire de voyage en maroquin bleu, glissa l’enveloppe dans l’un des compartiments, referma la patte de cuir à l’aide de la minuscule clef qu’elle mit dans une poche de sa robe.
— Voilà ! fit-elle enfin avec satisfaction. La meilleure façon d’éviter les tentations est encore de ne pas les susciter !
— Vous craignez Marie-Angéline à ce point ? sourit Adalbert amusé.
— Je crains surtout son habileté manuelle : elle est très capable d’en prendre connaissance sans laisser la moindre trace. Et elle déteste trop Pauline pour réagir autrement qu’en s’en moquant ! Or, cette lettre – particulièrement émouvante ! – ne mérite pas un tel sort !
— Si elle réussissait à la lire, elle n’aurait sûrement pas l’idée de vous en faire la critique !…
— N’en soyez pas si persuadé ! Quand elle prend feu, aucun raisonnement ne peut contenir l’éruption ! Mieux vaut ne pas prendre de risques !
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