Juliette Benzoni - Marianne, une étoile pour Napoléon

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La vie prodigieuse de Marianne d'Asselnat de Villeneuve commence en Angleterre, dans le paisible domaine de sa tante Ellis Selton qui l'a recueillie après la mort de ses parents, guillotinés sous la Terreur. Son adolescence prend fin brutalement le jour même où elle épouse le beau Francis Cranmere dont elle est secrètement éprise depuis longtemps. Au cours d'une nuit de noces effroyable elle perd à la fois son amour, sa fortune et sa sécurité. Marianne doit fuir, abandonner tout ce qu'elle aime, revenir en France où règne l'homme qu'on lui a appris à haïr jour après jour : Napoléon.

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Et puis, un matin, dans Milsom Street, comme les deux femmes revenaient en voiture de faire quelques achats, lady Ellis avait poussé une exclamation et ordonné au cocher d'arrêter. Un couple passait et, brusquement, le cœur de Marianne s'était mis à battre à un rythme inaccoutumé. La femme était belle, certes, et merveilleusement élégante dans la robe blanche dont la simplicité mettait en valeur une fantastique capeline en paille d'Italie couverte d'une mousse de fines dentelles, mais la jeune fille ne l'avait regardée que pour mieux l'envier. Son compagnon était sûrement le plus bel homme qu'il y eût sur terre. C'était à lui, d'ailleurs, que s'était adressée l'exclamation joyeuse de lady Ellis.

— Francis, Francis Cranmere !... Quelle joie de vous retrouver, mon cher enfant ! Ne me dites pas que vous ne me reconnaissez pas ?

Un sourire avait éclairé la belle bouche dédaigneuse de l'inconnu.

— Lady Selton ! s'était-il exclamé à son tour, pouviez-vous douter d'être reconnue ? L'Angleterre est couverte de femmes, mais, sur ma parole, il n'est qu'une Ellis Selton ! Mes très respectueux hommages, chère amie.

Et, ôtant le haut chapeau qu'il portait si élégamment planté sur le côté, il s'était incliné pour baiser les doigts de la vieille demoiselle devenue, à la grande stupéfaction de sa nièce, toute rose de plaisir. Cependant, le regard gris du jeune homme avait glissé sur Marianne, interrogateur et, aussitôt, elle était devenue pourpre, prise d'une insurmontable gêne. Dans la simple robe de percale, ornée d'un modeste volant brodé qu'elle devait à l'habileté de sa femme de chambre, Marianne s'était sentie tout à coup affreusement fagotée. La comparaison entre elle et la belle inconnue était si peu à son avantage qu'elle avait cru mourir de honte et n'avait pu articuler aucun mot intelligible quand sa tante l'avait présentée à ce « cher Francis, le fils de mon plus cher ami d'autrefois ! » puis à « sa toute charmante cousine, lady St Albans ! ».

Quelques phrases rapides et l'on s'était séparés après un échange d'adresses et la promesse de se revoir. La voiture en s'éloignant avait emporté une Marianne au bord des larmes. Elle avait eu, tout à coup, une envie de plaire à ce beau gentilhomme, d'attirer son attention, d'être brillante, inattendue... et sans doute n'avait-il vu en elle qu'une sorte de pensionnaire stupide. Sa tante, en riant, l'avait taquinée sur son trouble trop visible.

— Mais, avait-elle ajouté avec un soupir, j'aurais mauvaise grâce à t'en vouloir. Ces Cranmere sont d'irrésistibles charmeurs et Francis est le vivant portrait de son père. Il y a trente ans, aucun homme ne pouvait envisager sérieusement de lutter avec Richard Cranmere.

— Il plaisait beaucoup ? avait demandé Marianne d'une toute petite voix.

— Toutes les femmes en étaient folles, toutes sans exception... hélas !

La conversation n'avait pas été plus loin. Lady Ellis s'était enfermée dans un silence plein de souvenirs que la jeune fille s'était bien gardée de rompre. Elle devait apprendre, plus tard, en interrogeant Jenkins, la vieille housekeeper du château, qu'autrefois sa tante Ellis avait follement, passionnément, aimé Richard Cranmere et avait espéré l'épouser. Mais c'était d'Anne, la mère de Marianne, que le beau lord s'était épris... et Anne aimait déjà un diplomate français. Quand elle s'était promise à Pierre d'Asselnat, lord Cranmere s'était éloigné. Il avait voyagé jusqu'aux Indes. C'était là qu'il s'était marié et que Francis était né. Le jeune homme était revenu au pays, une dizaine d'années plus tôt, afin de recueillir un petit héritage non loin de Selton Hall. A cette occasion, il avait rendu visite à lady Ellis, rapproché d'elle par leur commune passion des chevaux. Puis, il avait vendu ce petit bien qui devait former le plus gros de sa fortune. Londres l'avait attiré. On ne l'avait plus revu...

— Et sans doute ne le reverra-t-on plus avant la prochaine rencontre fortuite... dans dix ans ! avait soupiré Marianne.

Mais elle se trompait. Non seulement Francis était venu visiter sa vieille amie dans la villa de Bath qu'elle avait louée pour la saison, mais encore, en septembre, il était venu à Selton Hall.

Ces visites avaient plongé la jeune fille dans un véritable ravissement. Francis, pour son imagination romanesque, c'était Tristan, c'était Lancelot, c'était le chevalier au cygne, venu des rives lointaines pour rompre l'enchantement qui la tenait captive. Nul héros de légende auquel elle ne put comparer, à son avantage, l'homme qui faisait battre son cœur. Francis était cent fois plus merveilleux que tous les chevaliers de la Table Ronde réunis, y compris Merlin et le roi Arthur. Alors elle se mit à rêver tout éveillée. Avec un sourire, un regard, elle composait une infinité de joies, elle accumulait une réserve de bonheur sur laquelle elle vivait jusqu'à la visite suivante. Francis, d'ailleurs, était charmant pour elle. A sa grande surprise, il s'attardait parfois auprès d'elle pour bavarder. Il la questionnait sur sa vie, ses goûts et, devant lui qui venait de Londres, qui fréquentait ce que le royaume comptait de plus noble et de plus brillant, elle avait honte de ne pouvoir parler que de ses chiens, de ses chevaux et de ses bois. Il l'impressionnait tellement que le jour où lady Ellis l'avait priée de chanter pour Francis elle avait été incapable de sortir une note. Sa gorge serrée lui refusait tout service. Naturellement vive, ardente et pleine de vie, elle devenait devant lui timide, gauche. Il est vrai que, ce soir-là, Ivy accompagnait son cousin et que sa présence parfumée n'était pas faite pour rendre à Marianne son assurance. La belle cousine avec son élégance raffinée et son inaltérable douceur lui donnait sur les nerfs ! Elle ressemblait à la fée Viviane... Mais Marianne n'avait jamais aimé la fée Viviane !

Son jour de triomphe, elle l'avait connu à la chasse au renard où, pendant toute une journée, elle avait galopé aux côtés de Francis à travers les prés humides et les forêts bleues. Ivy, qui n'aimait pas le cheval, avait suivi de loin, en voiture, avec lady Ellis. Marianne avait eu Francis pour elle seule et avait cru mourir de plaisir quand il l'avait complimentée sur son irréprochable équitation.

— Je connais peu d'hommes qui montent aussi bien que vous, lui avait-il dit, et aucune femme !

Il y avait, dans sa voix, dans son regard, une sincérité, une chaleur qui avaient inondé de joie le cœur de la jeune fille. A cet instant, il avait eu réellement le ton d'un amoureux. Elle lui avait souri de tout son cœur.

— J'aime galoper auprès de vous, Francis... Je crois que je pourrais aller comme cela jusqu'au bout de la terre.

— Pensez-vous vraiment ce que vous dites ?

— Mais... naturellement ! Pourquoi le dirais-je si je ne le pense pas ? Je ne sais pas mentir.

Il n'avait rien répondu. Seulement, il s'était penché vers elle pour scruter son visage et, pour la première fois, elle n'avait pas éprouvé de confusion sous le regard de Francis. Il n'avait rien dit, mais en se redressant, il avait eu un bref sourire.

— C'est bien ! avait-il murmuré seulement.

Puis il avait rendu la main à son cheval, laissant

Marianne, dont il ne parut plus se soucier, se demander si elle avait, oui ou non, dit quelque chose de stupide.

Il avait disparu pendant quelque temps après ce jour de chasse. La brutale maladie de sa tante l'avait d'ailleurs un peu repoussé hors de l'esprit de la jeune fille. Et puis, un soir, deux jours avant sa mort, lady Ellis avait fait appeler sa nièce.

— Je sais que je vais mourir, petite, lui dit-elle, mais je sais aussi que je peux partir tranquille car je ne te laisse pas seule.

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