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Juliette Benzoni: Marianne, et l’inconnu de Toscane

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Juliette Benzoni Marianne, et l’inconnu de Toscane

Marianne, et l’inconnu de Toscane: краткое содержание, описание и аннотация

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Le destin de Marianne, encore bouleversée par son aventure avec Napoléon, s’assombrit brusquement. Il y a cet homme en bleu, apparu dans une loge de théâtre le soir de son triomphe. Est-il bien Francis Cranmere, l’époux indigne qu’elle croyait avoir tué pour lui faire expier le déshonneur d’une nuit de noces jouée au whist ? Il y a aussi le prochain mariage de l’Empereur, qui plonge Marianne dans l’enfer de la jalousie. Seul un nouvel amour pourrait l’arracher à ce passé trop douloureux. Mais qui est cet inconnu de Toscane dont l’étrange et fastueux palais italien semble abriter de terribles secrets ?

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— A votre rendez-vous de ce soir, répondit-il avec un soupir. Je le trouve plus étrange encore depuis que nous sommes ici... étrange au point de me demander si c’est bien l’Empereur qui vous l’a donné.

— Et qui d’autre ? Pourquoi ne serait-ce pas lui ?

— Savez-vous ce qu’est le château de la Folie ?

— Bien sûr que non. Je ne suis jamais venue ici.

— Moi si, mais il y a si longtemps que j’avais oublié. L’aubergiste m’a rafraîchi la mémoire tout à l’heure quand j’ai commandé ces boissons. Le château de la Folie, ma chère, c’est cette aimable chose que vous pouvez fort bien apercevoir d’ici... et qui me paraît tout de même un cadre un peu. sévère pour un rendez-vous d’amour.

Tout en parlant, le gentilhomme-artiste désignait, sur le rebord du plateau boisé dominant l’autre rive de la Vesle, la silhouette imposante autant que médiévale d’une forteresse du XIIIe siècle, déjà à demi ruinée. Enveloppées dans la brume grise de la pluie, les murailles noircies par le temps offraient un aspect sinistre contre lequel ne pouvaient rien les tendres pousses vertes des arbres qui les cernaient. Marianne, elle, fronça les sourcils, saisie d’un bizarre pressentiment.

— Cette masure féodale ? c’est cela le château où je dois me rendre ?

— Cela et rien d’autre. Qu’en pensez-vous ?

Pour toute réponse, Marianne se leva et remit les gants qu’elle avait posés auprès d’elle sur la table.

— Qu’il pourrait bien y avoir là un piège comme j’en ai déjà connu un. Rappelez-vous les circonstances de notre première rencontre, mon cher Jolival... et les douceurs que nous avons connues aux mains de Fanchon-Fleur-de-Lys dans les carrières de Chaillot. Allez, je vous en prie, chercher les chevaux. Nous allons visiter tout de suite ce curieux nid d’amour. Bien sûr, je souhaite me tromper...

En fait, elle ne le souhaitait qu’à peine car, une fois passée la joie du premier instant, elle traînait depuis Paris un bizarre état d’esprit. Tout au long de ce chemin qui cependant la rapprochait de toute façon de son amant, Marianne n’avait pu se défendre d’une répugnance et d’une inquiétude, dues peut-être au fait que la fameuse lettre n’était pas écrite de « sa » main et que le lieu du rendez-vous était placé sur le chemin même de l’archiduchesse. Il est vrai que cette dernière objection était tombée assez vite quand elle avait appris à Soissons que le point de rencontre prévu par le protocole entre l’Empereur et sa fiancée, pour l’après-midi du 28, se situait à Pontarcher, localité sise à quelque deux lieues et demie de Soissons, sur la route de Compiègne, mais à tout prendre pas très loin de Braine. La nuit passée, Napoléon aurait tout le temps de retrouver sa suite.

Pour l’heure présente, la pensée d’agir lui faisait du bien et la tirait de l’abîme de perplexité et de vague angoisse où elle se mouvait depuis une semaine. Tandis qu’Arcadius allait chercher les chevaux, elle tira de sa ceinture un pistolet qu’elle y avait passé en quittant Paris par mesure de prudence. C’était l’un de ceux que Napoléon lui-même lui avait donnés, sachant son habileté à manier les armes. Froidement, elle en vérifia la charge. Si Fanchon-Fleur-de-Lys, le chevalier de Bruslart ou quelqu’un de leurs sinistres acolytes l’attendait derrière les vieilles murailles de La Folie, ils trouveraient à qui parler.

Elle allait quitter la table, placée près de l’unique fenêtre de la salle, quand, de l’autre côté de la rue, quelque chose attira son attention. Une grosse berline noire, sans armoirie mais attelée de très beaux chevaux gris, était arrêtée devant la forge d’un maréchal-ferrant. Penché, auprès du cocher engoncé d’un énorme manteau vert, sur le sabot de l’un des chevaux de tête, l’homme de l’art examinait un fer sans doute défaillant. Ce spectacle n’avait rien d’extraordinaire, mais il éveilla l’intérêt de la jeune femme. Ce cocher, elle avait l’impression de le connaître...

Elle essaya de voir qui occupait la berline mais on n’apercevait, à l’intérieur, que deux silhouettes, assez vagues encore que masculines. Mais, soudain, elle étouffa un cri : pour voir, sans doute, où en était le cocher, l’un des hommes pencha un bref instant, derrière la glace, un profil pâle et net sous un grand bicorne noir, un profil trop gravé dans le cœur de Marianne pour qu’elle hésitât un seul instant à le reconnaître. C’était l’Empereur !

Mais que faisait-il dans cette berline ? Se rendait-il déjà au rendez-vous de la Folie ? En ce cas, pourquoi attendre en personne dans cette voiture que le fer du cheval fût remis en état ? Cela semblait si bizarre à Marianne que sa brusque joie de l’apercevoir, à un moment où elle doutait si fort de la réalité de son rendez-vous, ne dura qu’un instant. Là-bas, dans la voiture, elle l’avait bien vu, Napoléon avait froncé le sourcil et fait un geste qui ordonnait de faire vite. Il était pressé, très pressé... mais d’aller où ?

Marianne eut à peine le temps de se poser davantage de questions. Le forgeron s’écartait, le cocher remontait sur son siège, faisait claquer son fouet. Dans un grand bruit de gourmettes, la berline partit au galop. L’instant suivant Marianne était dehors et se trouvait nez à nez avec Arcadius qui amenait les chevaux.

Sans un mot d’explication, Marianne sauta en selle, enfonça d’un coup de poing, jusqu’aux sourcils, le chapeau taupé qui contenait au mieux la masse de ses cheveux nattés puis, piquant des deux, se lança sur la trace de la berline qui disparaissait déjà dans le brouillard d’eau et de boue soulevées par sa course Arcadius suivit machinalement mais, comme décidément on tournait le dos au chemin de La Folie, il força l’allure de son cheval pour remonter à la hauteur de la jeune femme :

— Ah ça !... Mais où courons-nous ainsi ?

— Cette voiture, jeta Marianne dans le vent de la course, je veux savoir où elle va.

— Pourquoi ?

— L’Empereur est dedans.

Jolival prit un temps pour assimiler la nouvelle puis, se penchant brusquement sur sa selle, saisit la bride du cheval de Marianne et, tout en retenant sa propre monture, parvint, avec une force surprenante dans un corps si maigre, à freiner son galop.

— Vous êtes fou ? cria Marianne furieuse. Qu’est-ce qui vous prend ?

— Vous tenez beaucoup à ce que Sa Majesté s’aperçoive qu’elle est suivie ? Cela ne saurait manquer sur une route si droite. Par contre, si nous prenons ce sentier que vous voyez à droite, nous couperons au plus court jusqu’à Courcelles où nous arriverons avant l’Empereur.

Qu’est-ce que Courcelles ?

— Le prochain village simplement. Mais, si je ne me trompe, l’Empereur va tout simplement au-devant de sa fiancée et ne devrait pas tarder beaucoup à la rencontrer.

— Vous croyez ? Oh ! Si j’étais sûre de cela.

La jeune femme avait tout à coup pâli jusqu’aux lèvres. L’affreuse jalousie des derniers jours qui, un instant, l’avait quittée, revenait, plus amère et plus brûlante. Devant son regard douloureux, Arcadius eut un mince sourire triste et hocha la tête.

— Mais... vous en êtes sûre ! Soyez franche envers vous-même, Marianne. Vous savez où il va et vous voulez voir... « la » voir, elle, d’abord, et ensuite observer ce que sera le premier contact.

Marianne serra les dents et détourna les yeux tout en dirigeant son cheval vers le petit sentier. Son visage tout entier se ferma, mais elle avoua :

— Oui, c’est vrai... et rien ni personne ne m’en empêchera.

— Je n’y songe même pas. Venez puisque vous le voulez, mais vous avez tort. De toute façon, vous ne pourrez que souffrir et d’une souffrance tellement inutile !

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