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Juliette Benzoni: Marianne, et l’inconnu de Toscane

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Juliette Benzoni Marianne, et l’inconnu de Toscane

Marianne, et l’inconnu de Toscane: краткое содержание, описание и аннотация

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Le destin de Marianne, encore bouleversée par son aventure avec Napoléon, s’assombrit brusquement. Il y a cet homme en bleu, apparu dans une loge de théâtre le soir de son triomphe. Est-il bien Francis Cranmere, l’époux indigne qu’elle croyait avoir tué pour lui faire expier le déshonneur d’une nuit de noces jouée au whist ? Il y a aussi le prochain mariage de l’Empereur, qui plonge Marianne dans l’enfer de la jalousie. Seul un nouvel amour pourrait l’arracher à ce passé trop douloureux. Mais qui est cet inconnu de Toscane dont l’étrange et fastueux palais italien semble abriter de terribles secrets ?

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Elle ouvrait déjà la porte pour le précéder sur le palier, mais ce fut lui qui la retint.

— Regarde-moi, Marianne ! Tu m’en veux, n’est-ce pas ?

— Je ne me le permettrais pas. Sire ! Ne suis-je pas déjà trop heureuse que Votre Majesté ait pu distraire quelques minutes d’un temps si précieux à une heure si importante de sa vie pour se souvenir de moi ! Et je suis son humble servante.

La protocolaire révérence qu’elle ébauchait n’alla pas jusqu’au bout. Napoléon l’interrompit à mi-course, prit le flambeau qu’il reposa sur un meuble et forçant Marianne à se relever la tint fermement serrée contre lui, puis se mit à rire.

— Ma parole, mais tu me fais une scène ? Tu es jalouse, mon cher amour, et cela te va bien ! Je t’ai déjà dit que tu mériterais d’être corse ! Dieu que tu es belleé ainsi ! Tes yeux étincellent comme des émeraudes au soleil ! Tu meurs d’envie de me dire des choses affreuses, mais tu n’oses pas et cela te rend toute frémissante. Je te sens trembler...

Tout en parlant il avait cessé de rire. Marianne le vit pâlir, serrer les mâchoires et comprit que son désir d’elle le reprenait. Soudain, il enfouit sa tête contre le cou de la jeune femme et se mit à couvrir de baisers rapides ses épaules et sa gorge. C’était lui maintenant qui tremblait tandis que Marianne, la tête renversée et les yeux clos, écoutait s’affoler son cœur et savourait chacune de ses caresses. Une joie sauvage, faite d’orgueil autant que d’amour, l’envahissait à constater que son pouvoir sur lui demeurait entier. Finalement, il la fit basculer dans ses bras et l’emporta jusqu’au grand lit sur lequel il la déposa sans trop de ménagements. Quelques minutes plus tard, l’admirable robe blanche, chef-d’œuvre de Leroy, qui avait un peu plus tôt ébloui tout Paris, n’était plus, sur le tapis, qu’un monceau de soie lacérée et parfaitement importable. Mais, dans les bras de Napoléon, Marianne regardait chavirer au-dessus de sa tête les moires couleur de mer de son baldaquin.

— J’espère, chuchota-t-elle entre deux baisers, que ceux qui vous attendent aux Tuileries ne trouveront pas le temps trop long... et ne sont pas trop importants ?

— Un courrier du Tzar et un envoyé du Pape, jeune démon ! Tu es contente ?

Pour toute réponse, Marianne noua ses bras plus étroitement autour du cou de son amant et ferma les yeux avec un soupir de bonheur. Des minutes comme celles-là payaient de toutes les angoisses, de tous les déboires et de toutes les jalousies. Quand elle l’entendait, comme à cet instant, délirer dans un paroxysme de passion, Marianne se prenait à se rassurer. Il n’était pas possible que l’Autrichienne, cette Marie-Louise qu’il allait mettre dans son lit à la place de Joséphine, sût tirer de lui autant d’amour. Ce n’était sans doute qu’une bécasse terrifiée qui devait recommander son âme à Dieu durant chaque minute de ce voyage qui la rapprochait de l’ennemi des siens. Napoléon ne pouvait être pour elle qu’une sorte de Minotaure, un parvenu méprisable qu’elle traiterait du haut de son sang impérial si elle ressemblait un tant soit peu à sa tante Marie-Antoinette, ou qu’elle subirait passivement si elle n’était, comme on le chuchotait dans les salons, qu’une fille molle, aussi dépourvue d’intelligence que de beauté.

Mais quand, une heure plus tard, elle regarda, par une fenêtre du vestibule, son portier refermer le lourd portail sur la berline impériale, Marianne retrouva d’un seul coup ses craintes et ses incertitudes : ses craintes parce qu’elle ne reverrait l’Empereur que marié à l’archiduchesse, ses incertitudes parce que, sous un nom ou sous un autre, Francis Cranmere courait Paris en toute liberté. Les argousins de Fouché ne pourraient quelque chose pour elle que lorsqu’ils auraient retrouvé sa trace. Et ce n’était peut-être pas pour tout de suite. Paris était si grand !

Frissonnant dans le saut de lit de dentelle qu’elle avait revêtu en hâte, Marianne reprit son flambeau et remonta chez elle avec un désagréable sentiment de solitude. Le roulement de la voiture qui emportait Napoléon résonnait encore dans le lointain, contrepoint mélancolique des mots d’amour qu’elle entendait encore. Mais, si tendre qu’il se fût montré, si précises et formelles qu’eussent été ses promesses, Marianne était trop fine pour se dissimuler qu’une page venait d’être tournée et que, si grand que puisse être l’amour qui la liait à Napoléon, les choses ne pourraient plus jamais être ce qu’elles avaient été.

En rentrant dans sa chambre, Marianne eut la surprise d’y trouver sa cousine. Drapée dans une confortable douillette de velours amarante, le chef orné d’un grand bonnet tuyauté, mademoiselle Adélaïde d’Asselnat, debout au milieu de la pièce, examinait avec intérêt, mais sans se montrer autrement surprise, les glorieuses déchirures de la robe blanche abandonnée sur le tapis.

— Comment Adélaïde, vous étiez là ? s’étonna Marianne. Je vous croyais endormie depuis longtemps.

— Je ne dors jamais que d’un œil et puis quelque chose me disait que vous auriez besoin d’un peu de compagnie, après « son » départ ! Voilà un homme qui sait parler aux femmes ! soupira la vieille demoiselle en laissant retomber le vestige de satin nacré. Je comprends que vous en soyez folle ! Je l’ai bien été, moi qui vous parle, quand il n’était qu’un petit général miteux et sous-alimenté. Mais puis-je savoir comment il a pris la subite résurrection de feu-monsieur votre époux ?

— Mal, fit Marianne en fourrageant dans le lit dévasté pour y retrouver sa chemise de nuit qu’Agathe, sa femme de chambre, avait dû disposer sur la couverture en rentrant du théâtre. Il n’est pas très certain que je n’aie pas eu de visions.

— Et... vous n’en avez pas eu ?

— Bien sûr que non ! Pourquoi aurais-je, tout à coup, évoqué le fantôme de Francis alors qu’il était à cent lieues de mon esprit et que je le croyais mort ? Ma pauvre Adélaïde, le doute n’est malheureusement pas possible : c’était bien Francis... et il souriait, il souriait en me regardant d’un sourire qui m’a épouvantée ! Dieu sait ce qu’il me réserve encore !

— Qui vivra verra ! fit tranquillement la vieille demoiselle en se dirigeant vers la petite table nappée de dentelle sur laquelle un souper froid avait été préparé à l’intention de Marianne, souper auquel d’ailleurs ni elle ni l’Empereur n’avaient touché.

Avec beaucoup de sang-froid, Adélaïde déboucha la bouteille de champagne, emplit deux flûtes, en vida une d’un trait, la remplit de nouveau et porta la seconde à Marianne. Après quoi elle revint chercher la sienne, pécha dans un plat une aile de poulet et s’installa commodément sur le pied du lit dans lequel sa cousine venait de se glisser.

Bien calée dans ses oreillers, Marianne accepta le verre et regarda Mlle d’Asselnat avec un sourire indulgent. L’appétit d’Adélaïde avait quelque chose de fabuleux. La quantité de nourriture que pouvait absorber cette petite femme mince et frêle était proprement effarante. A longueur de journée, Adélaïde grignotait, suçait, croquait ou avalait « une goutte de quelque chose », ce qui ne l’empêchait nullement, le moment venu, de se mettre à table avec enthousiasme. Le tout, d’ailleurs, sans grossir d’une ligne et sans perdre un pouce de sa dignité.

Evidemment, l’étrange créature grise, affolée et hargneuse, que Marianne avait découvert une nuit dans le salon et sur le point d’incendier sa maison n’existait plus. Elle avait fait place à une femme d’âge respectable, mais pleine de tenue et dont l’épine dorsale avait retrouvé toute sa raideur naturelle. Bien habillée, ses cheveux d’un joli gris doux et soyeux sagement rangés en longues anglaises à l’ancienne mode, dépassant la dentelle de ses bonnets ou le velours de ses capotes, l’ex-révolutionnaire poursuivie par la police de Fouché et astreinte à résidence surveillée était redevenue la haute et noble demoiselle Adélaïde d’Asselnat. Mais, pour le moment, les yeux mi-clos, les ailes de son nez arrogant palpitant de gourmandise, elle dégustait son poulet et son Champagne avec une mine de chatte gourmande qui amusait beaucoup Marianne, malgré son actuel désenchantement. Elle n’était pas très sûre que la conspiratrice fût définitivement éteinte chez sa cousine, mais telle qu’elle était, Marianne aimait beaucoup Adélaïde.

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