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Juliette Benzoni: Toi, Marianne

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Juliette Benzoni Toi, Marianne

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Adorée naguère par l'Empereur, obligée de contracter un mariage de convenance avec un prince italien, Marianne sait désormais que son cœur et que son destin sont à jamais liés à Jason Beaufort, l'aventurier des quatre mers, l'homme qui risqua sa vie pour elle. Toujours pourchassée, dans des circonstances tragiques, Jason lui donne rendez-vous à Venise. Un voyage dont Marianne rêvait comme d'une envolée vers le bonheur. Mais une fois de plus, c'est Napoléon et ses sombres menées diplomatiques qu'elle rencontre sur sa route, qui la conduit jusqu'à Constantinople, après un passage par les îles grecques. C'est là, au large de Cythère, que son amour est sur le point de faire naufrage. Jason est-il bien le preux chevalier auquel elle a donné sa vie ? Ce bonheur espéré, y a-t-elle droit sur cette terre ?

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— C’est justement là que commence mon rôle. L’Empereur désire que je fasse entendre au prince son désir formel que votre entrevue de ce jour-là n’excède pas quelques instants, quelques heures tout au plus. Elle devra seulement lui permettre de constater que l’Empereur a fait droit à sa requête et d’envisager, avec vous, un plan d’existence pour l’avenir. Pour le présent...

Il s’arrêta un instant et prit, dans sa poche, un grand mouchoir blanc dont il s’épongea le front. Même sous la voûte verte des arbres, la chaleur se faisait sentir et devait rendre pénible le port d’un uniforme en drap épais, encore alourdi de broderies d’or. Mais Marianne, qui commençait à trouver cette conversation des plus intéressantes, le pressa de continuer.

— Pour le présent ?

— Il n’appartient ni au prince ni même à vous, Madame, du moment où l’Empereur a besoin de vous !

— Besoin de moi ? Pour quoi faire ?

— Ceci, je pense, vous l’expliquera.

Comme par enchantement, un pli scellé aux armes impériales apparut au bout des doigts d’Arrighi. Une lettre que Marianne, avant de la prendre, contempla quelques instants avec méfiance, une méfiance si visible qu’elle arracha un sourire au général.

— Vous pouvez la prendre sans crainte : elle ne contient aucun explosif !

— Je n’en suis pas si sûre !

La lettre entre les mains, Marianne alla s’asseoir au pied d’un chêne, sur un vieux banc de pierre où sa robe de batiste rose s’étala avec la grâce d’une corolle. D’un doigt nerveux, elle fit sauter le cachet de cire, déplia la missive et se mit à lire. Comme la plupart des lettres de Napoléon, elle était assez brève :

« Marianne, écrivait l’Empereur, il m’est revenu que la meilleure façon de te mettre à l’abri des rancunes de ton mari était de te faire entrer au service de l’Empire. Tu as quitté Paris sous le couvert d’une vague mission diplomatique, tu es désormais investie d’une véritable mission, importante pour la France. Monsieur le duc de Padoue, que je charge de veiller à ce que tu puisses partir sans inconvénients pour cette mission, te communiquera mes instructions détaillées. Je compte que tu sauras te montrer digne de ma confiance et de celle des Français. Je saurai t’en récompenser. N. »

— Sa confiance ?... celle des Français ? Qu’est-ce que tout cela veut dire ? articula Marianne.

Le regard qu’elle levait sur Arrighi contenait un univers de stupéfaction. Elle n’était pas loin de penser que Napoléon était subitement devenu fou. Pour s’en assurer, elle relut soigneusement la lettre, mot par mot, à mi-voix, mais cette seconde lecture achevée, se retrouva devant la même conclusion déprimante, que son compagnon put lire aisément sur son visage expressif.

— Non, dit-il doucement en venant s’asseoir auprès d’elle, l’Empereur n’est pas fou. Il cherche seulement à vous faire gagner du temps, dès l’instant où vous serez fixée sur les intentions de votre époux. Pour cela, il n’existait qu’un moyen : vous enrôler, comme il le fait, au service de sa diplomatie !

— Moi, diplomate ? Mais c’est insensé ! Quel gouvernement acceptera d’écouter une femme...

— Peut-être celui d’une autre femme. Et, d’ailleurs, il n’est pas question de vous investir de pouvoirs officiels. C’est au service... secret de Sa Majesté que vous êtes conviée à entrer, celui qu’il réserve à ceux qui ont sa confiance et à ses amis chers...

— Je sais, coupa Marianne en s’éventant nerveusement avec la lettre impériale. J’ai entendu parler des services « immenses » que les sœurs de l’Empereur lui ont déjà rendus, sur un plan qui n’ajoute rien à mon enthousiasme. Abrégeons, si vous le voulez bien, et dites-moi, sans tergiverser, ce que l’Empereur attend de moi. Et, d’abord, où prétend-il m’envoyer ?

— A Constantinople !

Le grand chêne qui l’ombrageait, en s’abattant sur Marianne, ne l’aurait pas foudroyée davantage que ces quelques mots. Elle scruta le visage impassible de son compagnon, y cherchant peut-être le reflet de cette folie furieuse qui, selon elle, s’était subitement emparée de Napoléon. Mais, non seulement Arrighi semblait parfaitement calme et maître de lui, mais encore il posait, sur celle de la jeune femme, une main aussi ferme que compréhensive.

— Ecoutez-moi un instant avec calme et vous verrez que l’idée de l’Empereur n’est pas si folle ! Je dirais même plus : c’est l’une des meilleures qu’il puisse avoir dans les conjonctures présentes, aussi bien pour vous-même que pour sa politique.

Patiemment, il développa pour sa jeune compagne une vue panoramique de la situation européenne en ce printemps de 1811 et, en particulier, des rapports franco-russes. Malgré les grandes embrassades nautiques de Tilsit, les relations avec le Tzar se détérioraient à vive allure. Le radeau de l’entente allait à la dérive. Alexandre II, bien qu’il eût pratiquement refusé sa sœur Anna à son « frère » Napoléon, avait vu d’un mauvais œil le mariage autrichien. L’annexion par la France du grand-duché d’Oldenbourg, qui appartenait à son beau-frère, et celle des villes hanséatiques n’avaient pas amélioré sa vision. Pour exprimer sa mauvaise humeur, il s’était empressé d’ouvrir de nouveau ses ports aux navires anglais en même temps qu’il frappait les importations venues de France de surtaxes importantes et les navires qui les transportaient de droits prohibitifs.

En revanche, Napoléon s’étant enfin aperçu du rôle exact joué à sa cour par le beau colonel Sacha Tchernytchev, qui y entretenait un agréable réseau d’espionnage par jolies femmes interposées, avait dépêché sans tambour ni trompette les gens de la police à son domicile parisien. Trop tard pour prendre l’oiseau au nid. Prévenu à temps, Sacha avait choisi de disparaître sans esprit de retour mais les papiers que l’on avait pu saisir n’étaient que trop révélateurs.

Dans ces conditions, auxquelles se joignait l’appétit de puissance de deux autocrates, la guerre apparaissait comme inévitable aux observateurs attentifs de la situation. Or, depuis 1809, la Russie était en guerre avec l’empire ottoman pour les forteresses danubien-nés : une guerre d’usure mais qui, vu la valeur des soldats turcs, donnait à Alexandre et à son armée pas mal de fil à retordre.

— Il faut que cette guerre continue, affirma Arrighi avec force, car elle retiendra une partie des forces russes du côté de la mer Noire, tandis que nous marcherons sur Moscou, l’Empereur n’ayant aucune intention d’attendre que les cosaques apparaissent à nos frontières. C’est là que vous intervenez !

Marianne avait noté au passage, et avec un vif plaisir, l’ampleur des ennuis de son ennemi Tchernytchev, ennuis auxquels le traitement barbare qu’il lui avait infligé n’était peut-être pas étranger. Mais c’était tout de même insuffisant pour lui faire admettre sans discussion les ordres impériaux.

— Voulez-vous dire que je devrai persuader le Sultan de poursuivre la guerre ? Mais vous ne vous rendez pas compte de ce que...

— Si ! coupa le général avec impatience, de tout ! Et d’abord du fait que vous êtes une femme et que le Sultan Mahmoud, en bon musulman, considère les femmes en général comme des êtres inférieurs avec lesquels il ne convient pas de discuter. Aussi n’est-ce pas à lui que vous êtes envoyée, mais à sa mère. Vous l’ignorez sans doute, mais la sultane-haseki, l’impératrice-mère, est une Française, une créole de la Martinique et la propre cousine de l’impératrice Joséphine avec laquelle elle a été en partie élevée. Une grande affection unissait les deux enfants, une affection que la sultane n’a jamais oubliée. Aimée Dubucq de Rivery, rebaptisée par les Turcs Nakhshidil, est non seulement une femme d’une grande beauté mais encore une femme intelligente et énergique. Rancunière aussi : elle n’a admis ni la répudiation de sa cousine, ni le remariage de l’Empereur et, comme elle possède, sur son fils Mahmoud qui la vénère, une immense influence, nos relations en ont subi un singulier rafraîchissement. Notre ambassadeur là-bas, M. de Latour-Maubourg, crie à l’aide et ne sait plus à quel saint se vouer. On n’accepte même plus de le recevoir au Sérail.

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