Guillaume Apollinaire - Les Onze Mille Verges ou les amours d’un hospodar

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Les Onze Mille Verges ou les amours d’un hospodar: краткое содержание, описание и аннотация

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«Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens!» Tel est le serment que le prince Mony Vibescu, hospodar héréditaire de Roumanie, a fait à Culculine d'Ancône.De Paris à Port Arthur, en passant par Bucarest, en sleeping-car, sur les champs de bataille ou dans les bordels, à la poursuite de la belle Culculine, le fougueux prince Mony va tenter de tenir parole. Mais le chemin de la passion est pavé d'étonnantes perversités, et le prince, sans cesse détourné de son but par diverses tentations, devra subir le châtiment.Il fallait bien l'humour raffiné d'un Apollinaire pour raconter cette histoire démesurément obscène tout au long de laquelle se succèdent les scènes les plus énormes de pédérastie, de saphisme, de vampirisme ou de scatomanie…

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Des voix blanches chantant dans le nom d’Archangel

Ont modulé souvent des nénies de Florence

Dont les fleurs, en retour, plaquaient de lourdes transes

Les plafonds et les murs qui suintent au dégel.

Ô Florence! Archangel!

L’une: baie de laurier, mais l’autre: herbe angélique,

Des femmes, tour à tour, se penchent aux margelles

Et combien le puits noir de fleurs et de reliques,

De reliques d’archange et de fleurs d’Archangel!

» La vie de garnison dans le nord de la Russie est, en temps de paix, pleine de loisirs. La chasse et les devoirs mondains s’y partagent la vie du militaire. La chasse n’avait que peu d’attraits pour moi et mes occupations mondaines étaient résumées par ces quelques mots: obtenir Florence que j’aime et qui ne m’aime pas. Ce fut un dur labeur. Je souffrais mille fois la mort car Florence me détestait de plus en plus, se moquait de moi et fleuretait avec des chasseurs d’ours blancs, des marchands scandinaves et même un jour qu’une misérable troupe française d’opérette était venue donner des représentations dans nos brumes lointaines, je surpris Florence, pendant une aurore boréale, patinant main dans la main avec le ténor, un bouc répugnant, né à Carcassonne.

» Mais j’étais riche, monsieur, et mes démarches n’étaient pas indifférentes au père de Florence, que j’épousais finalement.

» Nous partîmes pour la France et en route elle ne permit jamais même de l’embrasser. Nous arrivâmes à Nice en février, pendant le carnaval.

» Nous louâmes une villa et un jour de bataille de fleurs, Florence m’avisa qu’elle avait décidé de perdre sa virginité le soir même. Je crus que mon amour allait être récompensé. Hélas! mon calvaire voluptueux commençait.

» Florence ajouta que ce n’était pas moi qu’elle avait élu pour remplir cette fonction.

» “Vous êtes trop ridicule, dit-elle et vous ne sauriez pas. Je veux un Français, les Français sont galants et s’y connaissent en amour. Je choisirai moi-même mon élargisseur pendant la fête.”

» Habitué à l’obéissance, je courbai la tête. Nous allâmes à la bataille de fleurs. Un jeune homme à l’accent nissard ou monégasque regarda Florence. Elle tourna la tête en souriant. Je souffrais plus qu’on ne souffre dans aucun des cercles de l’enfer dantesque.

» Pendant la bataille de fleurs nous le revîmes. Il était seul dans une voiture ornée d’une profusion de fleurs rares. Nous étions dans une victoria où l’on devenait fou, car Florence avait voulu qu’elle fût entièrement décorée de tubéreuses.

» Lorsque la voiture du jeune homme croisait la nôtre, il jetait des fleurs à Florence qui le regardait amoureusement en lançant des bouquets de tubéreuses.

» À un tour, énervée, elle lança très fort son bouquet, dont les fleurs et les tiges, molles et visqueuses, laissèrent une tache sur le vêtement de flanelle du bellâtre. Aussitôt Florence s’excusa et, descendant sans façon, monta dans la voiture du jeune homme.

» C’était un riche Niçois enrichi par le commerce d’huile d’olives que lui avait laissé son père.

» Prospéro, c’était le nom du jeune homme, reçut ma femme sans façon et à la fin de la bataille, sa voiture eut le premier prix et la mienne le second. La musique jouait. Je vis ma femme tenir la bannière gagnée par mon rival qu’elle embrassait à pleine bouche.

» Le soir, elle voulut absolument dîner avec moi et Prospéro qu’elle amena dans notre villa. La nuit était exquise et je souffrais.

» Dans la chambre à coucher, ma femme nous fit entrer tous les deux, moi triste jusqu’à la mort et Prospéro très étonné et un peu gêné de sa bonne fortune.

» Elle m’indiqua un fauteuil en disant:

» “Vous allez assister à une leçon de volupté, tâchez d’en profiter.”

» Puis elle dit à Prospéro de la déshabiller; il le fit avec une certaine grâce.

» Florence était charmante. Sa chair ferme, et plus grasse qu’on n’aurait supposé, palpitait sous la main du Nissard. Il se déshabilla lui aussi et son membre bandait. Je m’aperçus avec plaisir qu’il n’était pas plus gros que le mien. Il était même plus petit et pointu. C’était en somme un vrai vit à pucelage. Tous deux étaient charmants; elle, bien coiffée, les yeux pétillant de désir, rose dans sa chemise de dentelle.

» Prospéro lui suça les seins, qui pointaient pareils à des colombes roucoulantes et, passant sa main sous la chemise, il la branla un petit peu tandis qu’elle s’amusait à baisser le vit qu’elle lâchait et qui revenait claquer sur le ventre du jeune homme. Je pleurais dans mon fauteuil. Tout à coup, Prospéro prit ma femme dans ses bras et lui souleva la chemise par derrière; son joli cul rebondi apparut troué de fossettes. Prospéro la fessa tandis qu’elle riait, les roses se mêlèrent aux lys sur ce derrière. Elle devint bientôt sérieuse disant:

» “Prends-moi.”

» Il l’emporta sur le lit et j’entendis le cri de douleur que poussa ma femme quand l’hymen déchiré eut livré passage au membre de son vainqueur.

» Ils ne prenaient plus garde à moi qui sanglotais., jouissant pourtant de ma douleur car n’y tenant plus, je sortis bientôt mon membre et me branlai en leur honneur.

» Ils baisèrent ainsi une dizaine de fois. Puis ma femme, comme si elle s’apercevait de ma présence, me dit:

» “Viens voir, mon cher mari, le beau travail qu’a fait Prospéro.”

» Je me rapprochais du lit, le vit en l’air, et ma femme voyant mon membre plus gros que celui de Prospéro en conçut pour lui un grand mépris. Elle me branla en disant:

» “Prospéro, votre vit ne vaut rien, car celui de mon mari qui est un idiot est plus gros que le votre. Vous m’avez trompé. Mon mari va me venger. André – c’est moi – fouette cet homme jusqu’au sang.”

» Je me jetai sur lui et saisissant un fouet de chien qui était sur la table de nuit, je le cravachais avec toute la force que me donnait ma jalousie. Je le fouettais longtemps. J’étais plus fort que lui et à la fin ma femme en eut pitié. Elle le fit s’habiller et le renvoya avec un adieu définitif.

» Quand il fut parti, je crus que c’en était fini de mes malheurs. Hélas! elle me dit:

» “André, donnez votre vit.”

» Elle me branla, mais ne me permit pas de la toucher. Ensuite, elle appela son chien, un beau danois, qu’elle branla un instant. Quand son vit pointu fut en érection, elle fit monter le chien sur elle, en m’ordonnant d’aider la bête dont la langue pendait et qui haletait de volupté.

» Je souffrais tant que je m’évanouis en éjaculant. Quand je revins à moi, Florence m’appelait à grands cris. Le pénis du chien une fois entré ne voulait plus sortir. Tous deux, la femme et la bête, depuis une demi-heure, faisaient des efforts infructueux pour se détacher. Une nodosité retenait le vit du danois dans le vagin resserré de ma femme. J’employai de l’eau fraîche qui bientôt leur rendit la liberté. Ma femme n’eut plus envie de faire l’amour avec des chiens depuis ce jour-là. Pour me récompenser, elle me branla et puis m’envoya coucher dans ma chambre.

» Le lendemain soir, je suppliais ma femme de me laisser remplir mes droits d’époux.

» “Je t’adore, disais-je, personne ne t’aime comme moi, je suis ton esclave, fais de moi ce que tu veux.”

» Elle était nue et délicieuse. Ses cheveux étaient éparpillés sur le lit, les fraises de ses seins m’attiraient et je pleurais. Elle me sortit le vit et lentement, à petits coups, me branla. Puis elle sonna, et une jeune femme de chambre qu’elle avait prise à Nice vint en chemise, car elle s’était couchée. Ma femme me fit reprendre place dans le fauteuil, et j’assistais aux ébats des deux tribades qui, fiévreusement, jouirent en sifflant, en bavant. Elles se firent minette, se branlèrent sur la cuisse l’une de l’autre, et je voyais le cul de la jeune Ninette, gros et ferme, se soulever au-dessus de ma femme dont les yeux étaient noyés de volupté.

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