Bram Stoker - Dracula

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Dracula: краткое содержание, описание и аннотация

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Une fois de plus, il se passa un bon moment dont je n’ai gardé aucun souvenir. Enfin, je perçus un grognement sourd, et une sorte de jappement – ceci à plusieurs reprises. Puis, très loin, me sembla-t-il, j’entendis comme plusieurs voix crier ensemble: «Holà! Holà!» Avec précaution, je levai la tête pour regarder dans la direction d’où venaient ces cris; mais le cimetière me bouchait la vue. Le loup continuait à japper d’étrange façon, et une lueur rouge se mit à contourner le bois de cyprès; il me semblait qu’elle suivait les voix. Celles-ci se rapprochaient cependant que le loup hurlait maintenant sans arrêt et de plus en plus fort. Plus que jamais je craignais de faire le moindre mouvement, de laisser échapper ne fût-ce qu’un soupir. Et la lueur rouge se rapprochait, elle aussi, par-dessus le linceul blanc qui s’étendait tout autour de moi dans la nuit. Tout à coup surgit de derrière les arbres, au trot, un groupe de cavaliers portant des torches. Le loup, se levant aussitôt, quitta ma poitrine et s’enfonça dans le cimetière. Je vis un des cavaliers (c’étaient des soldats, je reconnaissais la tenue militaire) épauler sa carabine et viser. Un de ses compagnons le toucha du coude, et la balle siffla au-dessus de ma tête. Assurément, il avait pris mon corps pour celui du loup. Un autre soldat vit l’animal qui s’éloignait, et un deuxième coup de feu fut tiré. Puis, tous les cavaliers partirent au galop, certains vers moi, les autres poursuivant le loup qui disparut sous les cyprès lourds de neige.

Une fois qu’ils furent près de moi, je voulus enfin remuer bras et jambes, mais cela me fut impossible: j’étais sans forces, encore que je ne perdisse rien de ce qui se passait, de ce qui se disait autour de moi. Deux ou trois soldats mirent pied à terre et s’agenouillèrent pour m’examiner de près. L’un d’eux me souleva la tête, puis mit sa main sur mon cœur.

– Tout va bien, mes amis! cria-t-il. Son cœur bat encore!

On me versa un peu de brandy dans la gorge; cela me fit revenir complètement à moi, et j’ouvris enfin les yeux tout grands. Les lumières et les ombres jouaient dans les arbres; j’entendais les hommes s’interpeller. Leurs cris exprimaient l’épouvante, et bientôt ceux qui étaient partis à la recherche du loup vinrent les rejoindre, excités tels des possédés. Ceux qui m’entouraient les questionnèrent avec angoisse:

– Et bien! l’avez-vous trouvé?

– Non! Non! répondirent-ils précipitamment, et l’on sentait qu’ils avaient encore peur. Allons-nous-en, vite, vite! Quelle idée de s’attarder en un tel endroit, et précisément cette nuit!

– Qu’est-ce que c’était? demandèrent encore les autres, la voix de chacun trahissant l’émotion qui lui était propre. Les réponses furent assez différentes et surtout me semblèrent fort indécises, comme si tous les hommes avaient d’abord voulu dire la même chose, mais que la même peur les eût empêchés d’aller jusqu’au bout de leur pensée.

– C’était… c’était… oui! bredouilla l’un d’eux qui n’était pas remis du choc.

– Un loup… mais pas tout à fait un loup! dit un autre en frissonnant d’horreur.

– Il ne sert à rien de tirer sur lui si l’on n’a pas une balle bénite, fit remarquer un troisième qui parlait avec plus de calme.

– Bien nous a pris de sortir cette nuit! s’exclama un quatrième. Vraiment, nous aurons bien gagné nos mille marks!

– Il y avait du sang sur les éclats de marbre, dit un autre – et ce n’est pas la foudre qui a pu l’y mettre. Et lui? N’est-il pas en danger? Regardez sa gorge! Voyez, mes amis, le loup s’est couché sur lui et lui a tenu le sang chaud.

L’officier, après s’être penché vers moi, déclara:

– Rien de grave; la peau n’est même pas entamée. Que signifie donc tout ceci? Car nous ne l’aurions jamais trouvé sans les cris du loup.

– Mais cette bête, où est-elle passée? demanda le soldat qui me soutenait la tête et qui, de tous, paraissait être celui qui avait le mieux gardé son sang-froid.

– Elle est retournée chez elle, répondit son camarade. Son visage était livide et il tremblait de peur en regardant autour de lui. N’y a-t-il pas assez de tombes ici où elle puisse se réfugier? Allons, mes amis! Vite! Quittons cet endroit maudit!

Le soldat me fit asseoir, cependant que l’officier donnait un ordre. Plusieurs hommes vinrent me prendre et me placèrent sur un cheval. L’officier lui-même sauta en selle derrière moi, passa ses bras autour de ma taille et à nouveau donna un ordre: celui du départ. Laissant derrière nous les cyprès, nous partîmes au galop dans un alignement tout militaire.

Comme je n’avais pas encore recouvré l’usage de la parole, il me fut impossible de rien raconter de mon invraisemblable aventure. Et sans doute tombai-je endormi, car la seule chose dont je me souvienne à partir de ce moment, c’est de m’être retrouvé debout, soutenu de chaque côté par un soldat. Il faisait jour, et, vers le nord, se reflétait sur la neige un long rayon de soleil, semblable à un sentier de sang. L’officier recommandait à ses hommes de ne pas parler de ce qu’ils avaient vu; ils diraient seulement qu’ils avaient trouvé un Anglais que gardait un grand chien.

– Un grand chien! Mais ce n’était pas un chien! s’écria le soldat qui tout le temps avait montré une telle épouvante. Quand je vois un loup, je sais sans doute le reconnaître d’un chien!

Le jeune officier reprit avec calme:

– J’ai dit un chien.

– Un chien! répéta l’autre d’un air moqueur.

De toute évidence, le soleil levant lui rendait du courage; et, me montrant du doigt, il ajouta:

– Regardez sa gorge. Vous me direz que c’est un chien qui a fait ça?

Instinctivement, je portai la main à ma gorge et, aussitôt, je criai de douleur.

Tous m’entourèrent; certains, restés en selle, se penchaient pour mieux voir. Et, de nouveau, s’éleva la voix calme du jeune officier:

– Un chien, ai-je dit! Si nous racontions autre chose, on se moquerait de nous!

Un soldat me reprit en selle avec lui, et nous poursuivîmes notre route jusque dans les faubourgs de Munich. Là, nous rencontrâmes une charrette dans laquelle on me fit monter et qui me ramena à l’hôtel des Quatre Saisons. Le jeune officier m’accompagnait, un de ses hommes gardant son cheval tandis que les autres regagnaient la caserne.

Herr Delbrück mit une telle hâte à venir nous accueillir que nous comprîmes tout de suite qu’il nous avait attendus avec impatience. Me prenant les deux mains, il ne les lâcha pas avant que je ne fusse entré dans le corridor. L’officier me salua et il allait se retirer quand je le priai de n’en rien faire; j’insistai au contraire pour qu’il montât dans ma chambre avec nous.

Je lui fis servir un verre de vin, et lui dis combien je lui étais reconnaissant, ainsi qu’à ses hommes si courageux, de m’avoir sauvé la vie. Il me répondit simplement qu’il en était lui-même trop heureux; que c’était Herr Delbrück qui, le premier, avait pris les mesures nécessaires et que ces recherches, en définitive, n’avaient pas été désagréables du tout; en entendant cette déclaration ambiguë, le patron de l’hôtel sourit cependant que l’officier nous priait de lui permettre de nous quitter: l’heure le rappelait à la caserne.

– Mais, Herr Delbrück, demandai-je alors, comment se fait-il que ces soldats soient venus à ma recherche? Et pourquoi?

Il haussa les épaules, comme s’il attachait peu d’importance à sa propre démarche, et me répondit:

– Le commandant du régiment dans lequel j’ai servi m’a permis de faire appel à des volontaires.

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