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Bram Stoker: Dracula

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Bram Stoker Dracula

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Tandis que nous parlions de la sorte, nous parvint de très loin un cri qui tenait à la fois du jappement et de l’aboiement; de très loin, certes, mais les chevaux se montraient maintenant véritablement affolés, et Johann eut toutes les difficultés du monde à les apaiser. Il se retourna vers moi, et me dit, la voix tremblante:

– On croirait entendre un loup, et pourtant il n’y a plus de loups ici.

– Ah non? Et il y a longtemps que les loups n’approchent plus de la ville?

– Très, très longtemps, du moins au printemps et en été; mais on les a revus parfois… avec la neige.

Il caressait ses chevaux, essayant toujours de les calmer, lorsque le soleil fut caché par de gros nuages sombres qui, en quelques instants, envahirent le ciel. Presque en même temps un vent froid souffla – ou plutôt il y eut une seule bouffée de vent froid qui ne devait être somme toute qu’un signe précurseur car le soleil, bientôt, brilla à nouveau. La main en visière, Johann examina l’horizon, puis me dit:

– Tempête de neige; nous l’aurons avant longtemps. Une fois de plus, il regarda l’heure, puis, tenant plus fermement les rênes, car assurément la nervosité des chevaux pouvait lui faire redouter le pire, il remonta sur le siège comme si le moment était venu de reprendre la route.

Quant à moi, je voulais encore qu’il m’expliquât quelque chose.

– Où mène donc cette petite route que vous refusez de prendre? lui demandai-je. À quel endroit arrive-t-on?

Il se signa, marmonna une prière entre les dents, puis se contenta de me répondre:

– Il est interdit d’y aller.

– Interdit d’aller où?

– Mais au village.

– Ah! il y a un village, là-bas?

– Non, non. Il y a des siècles que personne n’y vit plus.

– Pourtant vous parliez d’un village?

– Oui, il y en avait un.

– Qu’est-il devenu?

Là-dessus, il se lança dans une longue histoire où l’allemand se mêlait à l’anglais dans un langage si embrouillé que je le suivais difficilement, on s’en doute; je crus comprendre cependant qu’autrefois – il y avait de cela des centaines et des centaines d’années – des hommes étaient morts dans ce village, y avaient été enterrés; puis on avait entendu des bruits sous la terre, et lorsqu’on avait ouvert leurs tombes, ces hommes – et ces femmes -étaient apparus pleins de vie, un sang vermeil colorant leurs lèvres. Aussi, afin de sauver leurs vies (et surtout leurs âmes, ajouta Johann en se signant), les habitants s’enfuirent vers d’autres villages où les vivants vivaient et où les morts étaient des morts et non pas des… et non pas quelque chose d’autre. Le cocher, évidemment, avait été sur le point de prononcer certains mots et, à la dernière seconde, il en avait été lui-même épouvanté. Tandis qu’il poursuivait son récit, il s’excitait de plus en plus. On eût dit que son imagination l’emportait, et c’est dans une véritable crise de terreur qu’il l’acheva pâle comme la mort, suant à grosses gouttes, tremblant, regardant avec angoisse tout autour de lui, comme s’il s’attendait à voir se manifester quelque présence redoutable sur la plaine où le soleil brillait de tous ses feux. Finalement, il eut un cri déchirant, plein de désespoir:

Walpurgis Nacht!

Et il me montra la voiture comme pour me supplier d’y reprendre place.

Mon sang anglais me monta à la tête et, reculant d’un pas ou deux, je dis à l’Allemand:

– Vous avez peur, Johann, vous avez peur! Reprenez la route de Munich; je retournerai seul. La promenade à pied me fera du bien.

La portière étant ouverte, je n’eus qu’à prendre ma canne en bois de chêne dont, en vacances, j’avais toujours soin de me munir.

– Oui, rentrez à Munich, Johann, repris-je. Walpurgis Nacht , ça ne concerne pas les Anglais.

Les chevaux s’énervaient de plus en plus, et Johann essayait à grand-peine de les retenir, cependant qu’il me priait instamment de ne rien faire d’aussi insensé. Pour moi, j’avais pitié du pauvre garçon qui prenait la chose tellement à cœur. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de rire. Sa frayeur lui avait fait oublier que, pour se faire comprendre, il devait parler anglais, de sorte qu’il continua à baragouiner de l’allemand. Cela devenait franchement ennuyeux. Du doigt, je lui montrai sa route, lui criai: «Munich!» et, me détournant, je m’apprêtai à descendre vers la vallée.

Ce fut, cette fois, avec un geste de désespoir qu’il fit prendre à ses chevaux la direction de Munich. Appuyé sur ma canne, je suivis la voiture des yeux: elle s’éloignait très lentement. Alors, apparut au sommet de la colline une silhouette d’homme – un homme grand et maigre; je le distinguais malgré la distance. Comme il approchait des chevaux, ceux-ci se mirent à se cabrer, puis à se débattre, et à hennir de terreur. Johann n’était plus maître d’eux: ils s’emballèrent. Bientôt je ne les vis plus; alors je voulus à nouveau regarder l’étranger mais je m’aperçus que lui aussi avait disparu.

Ma foi, c’est le cœur léger que je m’engageai dans le chemin qui effrayait tant Johann – pourquoi? il m’était vraiment impossible de le comprendre; je crois que je marchai bien deux heures sans m’apercevoir du temps qui s’écoulait ni de la distance que je parcourais, et, assurément, sans rencontrer âme qui vive. L’endroit était complètement désert. Ceci, toutefois, je ne le remarquai que lorsque, à un tournant du chemin, j’arrivai à la lisière d’un bois dont la végétation était clairsemée. Alors seulement je me rendis compte de l’impression qu’avait faite sur moi l’aspect désolé de cette partie du pays.

Je m’assis pour me reposer – observant peu à peu toutes les choses autour de moi. Bientôt, il me sembla qu’il faisait beaucoup plus froid qu’au début de ma promenade et que j’entendais un bruit ressemblant à un long soupir entrecoupé de temps à autre d’une sorte de mugissement étouffé. Je levai les yeux et je vis que de gros nuages, très haut, passaient dans le ciel, chassés du nord vers le sud. Un orage allait éclater, c’était certain. Je me sentis frissonner, et je crus que j’étais resté trop longtemps assis après ces deux heures de marche. Je repris donc ma promenade.

Le paysage devenait réellement merveilleux. Non pas que l’œil fût attiré particulièrement par telle ou telle chose remarquable; mais, de quelque côté que l’on se tournât, tout était d’une beauté enchanteresse.

L’après-midi touchait à sa fin; le crépuscule tombait déjà lorsque je commençai à me demander par quel chemin je retournerais vers Munich. L’éclatante lumière du jour éteinte, il faisait de plus en plus froid et les nuages qui s’amoncelaient dans le ciel devenaient de plus en plus menaçants, accompagnés d’un grondement lointain, duquel surgissait de temps à autre ce cri mystérieux que le cocher croyait reconnaître pour celui du loup. Un instant, j’hésitai. Pourtant, je l’avais dit, je voulais voir ce village abandonné. Continuant à marcher, j’arrivai bientôt dans une vaste plaine entourée de collines aux flancs complètement boisés. Du regard, je suivis la sinueuse route de campagne: elle disparaissait à un tournant, derrière un épais bouquet d’arbres qui s’élevaient au pied d’une des collines.

J’étais encore à contempler ce tableau, quand, soudain, un vent glacé souffla et la neige se mit à tomber. Je pensai aux milles et aux milles que j’avais parcourus dans cette campagne déserte, et j’allai m’abriter sous les arbres, en face de moi. Le ciel s’assombrissait de minute en minute, les flocons de neige tombaient plus serrés et avec une rapidité vertigineuse, si bien qu’il ne fallut pas longtemps pour que la terre, devant moi, autour de moi, devînt un tapis d’une blancheur scintillante dont je ne distinguais pas l’extrémité perdue dans une sorte de brouillard. Je me remis en route, mais le chemin était très mauvais; ses côtés se confondaient ici avec les champs, là avec la lisière du bois, et la neige ne simplifiait pas les choses; aussi ne fus-je pas long à m’apercevoir que je m’étais écarté du chemin, car mes pieds, sous la neige, s’enfonçaient de plus en plus dans l’herbe et, me semblait-il, dans une sorte de mousse. Le vent soufflait avec violence, le froid devenait piquant, et j’en souffrais véritablement, en dépit de l’exercice que j’étais bien forcé de faire dans mes efforts pour avancer. Les tourbillons de neige m’empêchaient presque de garder les yeux ouverts. De temps en temps un éclair déchirait les nues et, l’espace d’une ou deux secondes, je voyais alors devant moi de grands arbres – surtout des ifs et des cyprès couverts de neige.

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