Bram Stoker - Dracula
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Minuit
J’ai eu un long entretien avec le comte. Je lui ai posé quelques questions sur l’histoire de la Transylvanie, et il s’animait en me répondant. Le sujet semblait lui plaire! Tandis qu’il parlait des choses et des gens, et surtout quand il parlait de batailles, on eût dit qu’il avait assisté à toutes les scènes qu’il me décrivait. Cette attitude, il me l’expliqua, en disant que, pour un boyard, la gloire de sa famille et de son nom, c’est son orgueil personnel, que leur honneur est son honneur et leur destin, son destin. Chaque fois qu’il parlait de sa famille, il disait «nous», et, presque toujours, employait le pluriel, ainsi que font les rois. Je voudrais pouvoir reproduire ici exactement tout ce qu’il m’a raconté car, pour moi, ce fut proprement fascinant. Il me semblait entendre toute l’histoire du pays. Il s’excitait de plus en plus; il marchait de long en large dans la pièce, tout en tirant sur sa grande moustache blanche en saisissant n’importe quel objet sur lequel il mettait la main comme s’il voulait l’écraser. Je vais essayer de transcrire une partie de ce qu’il m’a dit, car on peut y retrouver d’une certaine façon l’histoire de sa lignée:
– Nous, les Szeklers, nous avons le droit d’être fiers, car dans nos veines coule le sang de maints peuples braves et courageux qui se sont battus comme des lions – pour s’assurer la suprématie. Dans ce pays où tourbillonnent différentes races européennes, les guerriers venus d’Islande ont apporté cet esprit belliqueux que leur avaient insufflé Thor et Odin, et ils ont déployé une telle furie sur tous les rivages de l’Europe – de l’Europe, certes, mais aussi de l’Asie et de l’Afrique – que les gens se croyaient envahis par des loups. En arrivant ici même, ces guerriers redoutables rencontrèrent les Huns qui avaient porté partout le fer et la flamme; si bien que leurs victimes agonisantes affirmaient que, dans les veines de leurs bourreaux, coulait le sang des vieilles sorcières qui, expulsées de Scythie, s’étaient dans le désert accouplées aux démons. Les imbéciles! Quelle sorcière, quel démon fut jamais aussi puissant qu’Attila dont le sang coule dans nos veines? s’écria-t-il en relevant ses manches afin de montrer ses bras. Dès lors, faut-il s’étonner que nous soyons une race conquérante et fière, que lorsque les Magyars, les Lombards, les Avars ou les Turcs tentèrent de passer nos frontières par milliers, nous sûmes toujours les repousser? Est-ce étonnant si, lorsque Arpad et ses légions voulurent envahir la mère patrie, ils nous ont trouvés sur la frontière? Puis, quand les Hongrois se portèrent vers l’est, les Magyars victorieux firent alliance avec les Szeklers, et c’est à nous désormais que fut confiée pendant des siècles la garde de la frontière turque: bien plus, notre vigilance là-bas semblait ne devoir jamais prendre fin car, selon l’expression des Turcs eux-mêmes, «l’eau dort, mais l’ennemi veille». Qui donc, parmi les quatre Nations, rassembla plus vite autour de l’étendard du roi quand retentit l’appel aux armes? Et quand donc fut lavée la grande honte de mon pays, la honte de Cassova, lorsque les drapeaux des Valaques et des Magyars se sont abaissés sous le Croissant? Et n’est-ce pas un des miens qui traversa le Danube pour aller battre le Turc sur son propre sol? Oui, c’est un Dracula! Maudit soit son frère indigne qui vendit ensuite le peuple aux Turcs et qui fit peser sur tous la honte de l’esclavage! N’est-ce pas ce même Dracula qui légua son ardeur patriotique à l’un de ses descendants qui, bien plus tard, traversa de nouveau le fleuve avec ses troupes pour envahir la Turquie! Et qui, ayant battu en retraite, revint plusieurs fois à la charge, seul, et laissant derrière lui le champ de bataille où gisaient ses soldats, parce qu’il savait que, finalement, à lui seul, il triompherait! On prétend qu’en agissant ainsi, il ne pensait qu’à lui! Mais à quoi serviraient des troupes si elles n’avaient un chef? Où aboutirait la guerre s’il n’y avait, pour la conduire, un cerveau et un cœur? De nouveau lorsque, après la bataille de Mohacs, nous parvînmes à rejeter le joug hongrois, nous, les Dracula, nous fûmes une fois encore parmi les chefs qui travaillèrent à cette victoire! Ah! jeune homme, les Szeklers et les Dracula ont été leur sang, leur cerveau et leur épée – les Szeklers peuvent se vanter d’avoir accompli ce que ces parvenus, les Habsbourg et les Romanoff, ont été incapables de réaliser… Mais le temps des guerres est passé. Le sang est considéré comme chose trop précieuse, en notre époque de paix déshonorante; et toute cette gloire de nos grands ancêtres n’est plus qu’un beau conte.
Lorsqu’il se tut, le matin était proche, et nous nous séparâmes pour aller nous coucher. (Ce journal ressemble terriblement aux Contes des Mille et Une Nuits , car tout cesse au premier chant du coq, et sans doute fait-il songer aussi à l’apparition, devant Hamlet, du fantôme de son père).
12 mai
Qu’on me permette d’exposer des faits – dans toute leur nudité, leur nudité, leur crudité, tels qu’on peut les vérifier dans les livres et dont il est impossible de douter. Il me faut prendre garde de ne pas les confondre avec ce que j’ai pu moi-même observer, ou avec mes souvenirs. Hier soir, lorsque le comte a quitté sa chambre pour venir me retrouver, tout de suite, il s’est mis à m’interroger sur des questions de droits et sur la façon de traiter certaines affaires. Justement, ne sachant que faire d’autre et pour m’occuper l’esprit, j’avais passé la journée à consulter plusieurs livres, à revoir divers points que j’avais étudiés à Lincoln’s Inn. Comme, dans les questions que me fit mon hôte, il y avait un certain ordre, je vais essayer de respecter cet ordre en les rappelant ici. Cela me sera peut-être utile un jour.
D’abord, il me demanda si, en Angleterre, on pouvait avoir deux solicitors à la fois ou même plusieurs. Je lui répondis qu’on pouvait en avoir une douzaine si on le désirait, mais qu’il était cependant plus sage de n’en prendre qu’un pour une même affaire; qu’en ayant recours à plusieurs solicitors en même temps, le client était certain d’agir contre ses propres intérêts. Le comte sembla parfaitement comprendre cela, et il me demanda alors s’il y aurait quelque difficulté d’ordre pratique à prendre, par exemple, un solicitor pour veiller à des opérations financières et un autre pour recevoir des marchandises expédiées par bateau au cas où le premier solicitor habiterait loin de tout port. Je le priai de s’expliquer plus clairement, afin que je ne risque pas de me méprendre sur le sens de sa question. Il reprit:
– Eh bien! supposons ceci. Notre ami commun, M. Peter Hawkins, à l’ombre de votre belle cathédrale d’Exeter, laquelle se trouve assez loin de Londres, achète pour moi et par votre intermédiaire, une demeure dans cette dernière ville. Bon! Maintenant, laissez-moi vous dire franchement – car vous pourriez trouver bizarre que je me sois adressé pour cette affaire à un homme qui réside aussi loin de Londres, et non pas tout simplement à un Londonien – que je tenais à ce qu’aucun intérêt particulier ne vienne contrecarrer le mien propre. Or un solicitor Londonien aurait pu être tenté dans pareille transaction, de chercher un profit personnel ou de favoriser un ami; c’est pourquoi j’ai préféré chercher ailleurs un intermédiaire qui, je le répète, servirait au mieux mes propres intérêts. Supposons à présent que moi, qui fais beaucoup d’affaires, je veuille envoyer des marchandises, mettons à Newcastle, ou à Durham, ou à Harwich, ou à Douvres: n’aurais-je pas plus de facilité en m’adressant à un homme d’affaires installé dans l’un ou l’autre de ces ports?
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