• Пожаловаться

Bram Stoker: Dracula

Здесь есть возможность читать онлайн «Bram Stoker: Dracula» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Bram Stoker Dracula

Dracula: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dracula»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Bram Stoker: другие книги автора


Кто написал Dracula? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Dracula — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dracula», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Quand je me fus mis au lit, je dormis quelques heures à peine et, sentant que je ne pourrais pas me rendormir, je me levai. J’avais accroché la petite glace de mon nécessaire à l’espagnolette de ma fenêtre et je commençais à me raser quand, soudain, je sentis une main se poser sur mon épaule et reconnus la voix du comte qui me disait:

– Bonjour!

Je sursautai, fort étonné de ne pas l’avoir vu venir, puisque, dans le miroir, je voyais refléter toute l’étendue de la chambre qui se trouvait derrière moi. Dans mon mouvement de surprise, je m’étais légèrement coupé, ce que je ne remarquai pas au moment même. Lorsque j’eus répondu au comte, je regardai à nouveau dans le miroir essayant de comprendre comment j’avais pu me tromper. Cette fois, il n’y avait pas d’erreur possible, je savais que l’homme était tout près de moi; il me suffisait de tourner légèrement la tête pour le voir contre mon épaule. Et pourtant son image n’était pas reproduite dans la glace! Toute la pièce derrière moi était reflétée dans le miroir; mais il ne s’y trouvait q’un seul homme – celui qui écrit ces lignes. Ce fait stupéfiant, venant s’ajouter à tant d’autres mystères, ne fit qu’accentuer la sensation de malaise que j’éprouve toujours lorsque le comte est là. Mais, au même moment, je m’aperçus que je saignais un peu au menton. Posant mon rasoir, je tournai la tête à demi pour chercher des yeux un morceau de coton. Quand le comte vit mon visage, ses yeux étincelèrent d’une sorte de fureur diabolique et, tout à coup, il me saisit la gorge. Je reculai brusquement et sa main toucha le chapelet auquel était suspendu le petit crucifix. À l’instant, il se fit en lui un tel changement, et sa fureur se dissipa d’une façon si soudaine, que je pouvais à peine croire qu’il s’était mis réellement en colère.

– Prenez garde, me dit-il, prenez garde quand vous vous blessez. Dans ce pays, c’est plus dangereux que vous ne le pensez…

Puis, décrochant le miroir de l’espagnolette, il poursuivit:

– Et si vous êtes blessé, c’est à cause de cet objet de malheur! Il ne fait que flatter la vanité des hommes. Mieux vaut s’en défaire.

Il ouvrit la lourde fenêtre d’un seul geste de sa terrible main, et jeta le miroir qui alla se briser en mille morceaux sur le pavé de la cour.

Puis il sortit de la chambre sans plus prononcer un mot.

Comment vais-je pouvoir me raser maintenant? Je ne vois qu’un moyen; me servir, en guise de miroir, du boîtier de ma montre ou du fond du récipient où je mets mon blaireau – ce récipient étant heureusement en métal.

Quand j’entrai dans la salle à manger, le petit déjeuner était servi. Mais je ne vis le comte nulle part. Aussi bien je déjeunai seul. Je n’ai pas encore vu le comte manger ou boire. Quel homme singulier! Après mon repas, l’envie me prit d’aller à la découverte du château. Je me dirigeai vers l’escalier et, près de là, était ouverte la porte d’une chambre dont la fenêtre donnait sur le côté sud. De cet endroit, la vue splendide me permit de découvrir un vaste paysage. Le château est bâti sur le rebord même d’un précipice impressionnant. Une pierre que l’on jetterait d’un des fenêtres tomberait mille pieds plus bas sans avoir rien touché sur son parcours. Aussi loin que l’on puisse voir, c’est une véritable mer des cimes vertes d’arbres, entrecoupée ça et là lorsque s’ouvre un creux dans la montagne. On distingue aussi comme des fils argentés; ce sont des ruisseaux qui coulent en des gorges profondes à travers cette immense forêt.

Mais je ne suis pas en humeur de décrire toutes ces beautés naturelles, car lorsque j’eus contemplé un moment le paysage, je poursuivis mon exploration. Des portes, des portes, des portes partout, et toutes fermées à clef ou au verrou! Il est impossible de sortir d’ici, sauf peut-être par les fenêtres pratiquées dans les hauts murs.

Le château est une vraie prison, et j’y suis prisonnier!

III

Journal de Jonathan Harker (Suite)

Prisonnier! Quand je compris cela, je crus devenir fou. En courant, je montais et descendais les escaliers à plusieurs reprises, essayant d’ouvrir chaque porte que je rencontrais, regardant anxieusement par toutes les fenêtres devant lesquelles je passais. Mais bientôt le sentiment de mon impuissance anéantit toute volonté en moi. Et quand j’y songe, maintenant que quelques heures se sont écoulées, je me dis que, vraiment, j’étais fou car, je m’en rendis compte, je me débattais tel un rat dans une trappe. Une fois cependant que je sus qu’il n’y avait, hélas! rien à faire, je m’assis tranquillement – calme, je crois, comme jamais encore je ne l’avais été de ma vie – pour réfléchir à ma situation et chercher comment je pourrais tout de même y remédier. À l’heure qu’il est, j’y réfléchis toujours sans être parvenu à aucune conclusion. Je suis certain d’une seule chose, c’est qu’il est absolument inutile de faire part au comte de mes sentiments. Mieux que quiconque, il sait que je suis prisonnier ici; il l’a voulu, et sans aucun doute a-t-il ses raisons pour cela; si donc je me confiais à lui, il est trop évident qu’il ne me dirait pas la vérité. Pour peu que je distingue clairement la ligne à suivre, il me faudra taire ce que je viens de découvrir, ne rien laisser soupçonner de mes craintes… et garder les yeux ouverts. Je suis, je le sais, ou bien comme un petit enfant, abusé par la peur, ou bien dans de beaux draps; et s’il en est ainsi, j’ai besoin, et j’aurai besoin, dans les jours à venir, de toute ma clairvoyance.

J’en étais arrivé à ce point de mes réflexions quand j’entendis la grande porte d’en bas se refermer: le comte était rentré. Il ne vint pas tout de suite dans la bibliothèque, et moi, sur la pointe des pieds, je retournai dans ma chambre. Quelle ne fut pas ma surprise de le trouver là, en train de faire mon lit! Je fus grandement étonné, certes, mais cela eut aussi pour effet de me confirmer ce que je pensais depuis le début: qu’il n’y avait pas de domestiques dans la maison. Et quand, un peu plus tard, je le vis par la fente de la porte mettre le couvert dans la salle à manger, je n’en doutais plus; car s’il se chargeait de ces tâches, c’est qu’il n’y avait personne d’autre pour les remplir. Je frissonnai horriblement en songeant alors que, s’il n’y avait aucun domestique au château, c’était le comte en personne qui conduisait la voiture qui m’y avait amené. Si telle était la vérité, que signifie ce pouvoir qu’il a de se faire obéir des loups, comme il l’a fait, en levant simplement la main? Pourquoi tous les habitants de Bistritz et tous mes compagnons de diligence nourrissaient-ils de telles craintes pour moi? Pourquoi m’avait-on donné la petite croix, la gousse d’ail, la rose sauvage? Bénie soit la brave femme qui m’a mis ce crucifix au cou! Car je me sens plus fort et plus courageux chaque fois que je le touche. Je m’étonne qu’un objet que l’on m’a depuis toujours appris à considérer comme inutile et de pure superstition puisse m’être de quelque secours dans la solitude et la détresse. Ce petit crucifix possède-t-il une vertu intrinsèque, ou bien n’est-ce qu’un moyen pour raviver de chers souvenirs? Un jour, je l’espère, j’examinerai la question et j’essaierai de me faire une opinion. En attendant, je dois chercher à me renseigner autant que possible au sujet du comte Dracula; cela m’aidera peut-être à mieux comprendre ce qui se passe. Et peut-être ce soir parlera-t-il spontanément, si un mot de ma part fait dévier la conversation en ce sens. Toutefois, je le répète, il me faudra être très prudent afin qu’il ne se doute pas de mes appréhensions.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dracula»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dracula» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Dracula»

Обсуждение, отзывы о книге «Dracula» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.