Bram Stoker - Dracula

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Dracula: краткое содержание, описание и аннотация

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– Mais mon ami, fit-il alors, cela n’est-il pas nécessaire pour moi? Quand j’irais là-bas, je serai seul; et mon cher Harker Jonathan – oh! pardonnez-moi: nous avons l’habitude dans ce pays de mettre le nom de famille avant le prénom – mon cher Jonathan Harker ne sera pas près de moi pour m’aider de ses conseils et de ses connaissances… Non… Pendant ce temps, à des milles de là, à Exeter, il s’occupera d’affaires notariales avec mon autre ami, Peter Hawkins. Alors!

Lorsqu’il eut pris connaissance de tous les détails concernant l’achat du domaine de Purflet, qu’il eut signé les pièces nécessaires et écrit une lettre à envoyer par le même courrier à M. Hawkins, il voulut savoir comment j’avais découvert cette agréable demeure. Aurais-je pu mieux faire que de lui lire les notes que j’avais prises alors et que je transcris ici?

«En suivant un chemin qui s’écarte de la grand-route, à Purfleet, j’arrivai devant une propriété qui me parut pouvoir convenir à notre client; une vieille affiche presque en morceaux annonçait que cette propriété était à vendre. Elle est entourée de vieux murs construits en grosses pierres et qui visiblement n’ont plus été remis en état depuis des années. Les portes, fermées, sont faites de vieux chêne massif et les ferrures sont rongées de rouille.

«Le domaine s’appelle Carfax , nom qui vient probablement de la vieille expression Quatre faces [2] , puisque la maison a quatre côtés, correspondant aux quatre points cardinaux. La superficie est d’environ vingt acres et la propriété est entièrement entourée, je l’ai dit, de gros murs de pierres. Les arbres sont si nombreux qu’ils l’assombrissent par endroits; l’étang, profond, doit être alimenté par plusieurs sources, car l’eau en est claire; elle s’écoule plus loin en un ruisseau assez large. La maison est très grande et date assurément du Moyen Age; une partie en effet est de pierres fort épaisses, et les rares fenêtres qu’on y voit sont haut placées, et défendues par de lourds barreaux de fer; peut-être étais-ce autrefois un donjon – en tout cas une chapelle y est attenante. N’ayant pas la clef de la porte qui permet de passer de la maison dans cette annexe, je n’ai pu y entrer. Mais je l’ai photographiée sous plusieurs angles. La demeure proprement dite a été bâtie plus tard et je ne pourrais en apprécier la dimension qui est considérable, c’est tout ce que je puis dire. Il n’existe que quelques maisons dans les environs, dont une très grande et plutôt récente qui est devenue un hospice pour aliénés. Celui-ci, cependant, n’est pas visible du domaine de Carfax

Lorsque j’eus terminé, le comte tint à m’expliquer à quel point la nouvelle demeure le satisfaisait.

– Qu’elle soit vaste et ancienne, cela me ravit, dit-il. J’appartiens moi-même à une très ancienne famille, et je mourrais bientôt s’il me fallait vivre dans une maison neuve. Ce n’est pas en un jour qu’une maison devient habitable et, après tout, il faut beaucoup de jours, n’est-ce pas, pour faire un siècle! Je suis très content, également, de savoir qu’il y a une chapelle parce qu’il ne nous est pas du tout agréable à nous gentilshommes de Transylvanie, de penser que nos ossements pourraient être mêlés à ceux de gens qui nous sont inférieurs. En ce qui me concerne, je ne recherche plus ni la gaieté ni la joie, je n’attends plus le bonheur que donnent aux jeunes gens une journée de grand soleil et le scintillement des eaux. C’est que je ne suis plus jeune! Mon cœur, qui a passé de longues années à pleurer les morts, ne se sent plus attiré par le plaisir. D’autre part, les murs de mon château tombent en ruine, les ombres le traversent en grand nombre et les vents y soufflent de partout. J’aime les ombres et tout ce qui est obscur, rien ne me plaît tant que d’être seul avec mes pensées.

Ses paroles semblaient contredire l’expression de son visage, ou bien étaient-ce ses traits qui donnaient à son sourire un je ne sais quoi de méchant et de sombre?

Bientôt, il s’excusa de devoir me quitter, et me demanda de rassembler des papiers. Comme il ne revenait pas, je me mis à parcourir un livre puis un autre… Mes yeux tombèrent sur un atlas, ouvert, bien entendu, à la carte d’Angleterre, et, visiblement, cette carte avait été consultée de très nombreuses fois. Je vis même qu’elle était marquée de plusieurs petits cercles; les examinant mieux, je constatai que l’un de ceux-ci était tracé à l’est de Londres, là même où était situé le nouveau domaine du comte; deux autres cercles indiquaient l’emplacement d’Exeter et celui de Whitby, sur la côte du Yorkshire.

Une heure s’était écoulée quand le comte réapparut.

– Ah! fit-il, toujours à lire? À la bonne heure! Mais, vous savez, il ne faut pas travailler tout le temps… Venez, on vient de m’avertir que votre souper est prêt.

Il me prit le bras, et nous passâmes dans la chambre voisine où, en effet, un souper délicieux était servi. Une fois encore, le comte s’excusa: il avait dîné dehors. Mais, comme le soir précédent, il s’assit près de moi, et nous bavardâmes pendant tout le temps que je mangeai. Lorsque j’eus terminé, je fumai, toujours comme le soir précédent, tandis qu’il ne cessait de me poser question sur question. Les heures passaient, je devinais que la nuit devait être fort avancée, mais je ne disais rien, sentant qu’il était de mon devoir de complaire à mon hôte en toutes choses. Je n’avais nullement envie de dormir, mon long repos de la veille m’ayant complètement remis de la fatigue du voyage; pourtant, j’éprouvai ce frisson que tout le monde ressent peu avant l’aube, laquelle n’est pas sans rappeler une marée nouvelle. On dit que les moribonds rendent souvent le dernier soupir à la naissance du jour ou à marée changeante. Tous ceux qui ont vécu cet instant où l’on passe de la nuit au jour me comprendront aisément. Soudain, nous entendîmes le chant d’un coq déchirer l’air d’une façon presque surnaturelle.

Le comte Dracula, se levant d’un bond, s’écria:

– Quoi! Le matin déjà! Encore une fois, pardonnez-moi de vous avoir obligé à veiller si longtemps! Désormais, quand vous me parlerez de l’Angleterre, mon nouveau pays qui m’est déjà si cher, essayez de rendre vos propos moins intéressants afin que je n’oublie plus le temps qui passe…

Et s’inclinant devant moi, il sortit d’un pas rapide.

Je gagnai ma chambre où j’écartai les rideaux; mais je ne vis rien qui me paraisse intéressant de signaler ici; ma fenêtre avait vue sur la cour et je remarquai seulement que le gris du ciel s’éclairait peu à peu. Aussi, après avoir refermé les rideaux, me suis-je mis à écrire ces pages.

8 mai

En commençant ce journal, je craignais d’être diffus; mais à présent je suis heureux de m’être, dès le début, arrêté sur chaque détail, car ce château, ainsi que tout ce qu’on y voit et tout ce qui s’y passe, est si étrange que je ne puis m’empêcher de m’y sentir mal à l’aise. Je voudrais en sortir – en sortir sain et sauf! – ou n’y être jamais venu! Il se peut que veiller ainsi chaque nuit mette mes nerfs à dure épreuve: et encore, s’il n’y avait que cela! Peut-être supporterais-je cette existence si au moins je pouvais parler à quelqu’un, mais, voilà, il n’y a absolument personne, à part le comte. Or, s’il faut dire le fond de ma pensée, j’ai bien peur d’être ici la seule âme qui vive… Oui, si l’on me permet d’exposer les faits tels qu’ils sont, cela m’aidera peut-être à les subir avec un peu plus de patience, à mettre un frein à mon imagination. Sinon, je suis perdu. Les faits tels qu’ils sont, ou du moins, tels qu’ils me semblent être…

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