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Bram Stoker: L'Enterrement Des Rats

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Bram Stoker L'Enterrement Des Rats

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Après un certain temps, je commençai à me sentir mal à l’aise. Je ne pouvais savoir ni comment ni pourquoi, mais quoi qu’il en soit, je ne me sentais pas en paix. Un malaise est instinctif et a valeur d’avertissement. Les facultés psychiques sont souvent les sentinelles de l’intellect, et lorsqu’elles donnent l’alarme, la raison commence à agir, bien que, peut-être, pas consciemment.

C’est ce qui se passa en moi. Je commençai à réfléchir à l’endroit où je me trouvais et à ce qui m’entourait, et à me demander comment je pourrais m’en sortir au cas où je serais attaqué; et puis la pensée me vint tout à coup à l’esprit, bien que sans cause évidente, que j’étais en danger. La prudence me souffla: «Reste tranquille et ne fais aucun geste.» Aussi je restai tranquille et ne fis aucun geste parce que je savais que quatre yeux rusés me regardaient. «Quatre yeux, sinon plus.» Mon Dieu, quelle horrible pensée! La cabane pouvait être entourée sur trois côtés par des ruffians. Je pouvais être au centre d’une horde de desperados tels que seul un demi-siècle de révolutions périodiques peut en produire.

Avec le sentiment du danger, mon intellect et ma faculté d’observation s’aiguisèrent, et je devins plus attentif que d’ordinaire. Je remarquai que les yeux de la vieille femme se tournaient constamment vers mes mains. Je les regardai à mon tour et vis la cause de son regard: mes bagues. À mon petit doigt gauche, je portais une lourde chevalière, et à celui de droite un diamant de valeur.

Je pensai que, s’il existait un danger, mon premier souci devait être d’écarter tout soupçon. Aussi je commençai à diriger la conversation sur le milieu des chiffonniers – vers les égouts et les choses qu’on y trouvait; et ainsi, peu à peu, vers les bijoux. Puis, saisissant une occasion favorable, je demandai à la vieille femme si elle avait des connaissances sur de telles choses. Elle me répondit qu’elle en avait un peu. J’étendis ma main droite et, lui montrant le diamant, lui demandai ce qu’elle en pensait. Elle répondit que ses yeux étaient mauvais et se pencha sur ma main. Je dis, aussi nonchalamment que je pus:

– Excusez-moi! Vous verrez mieux comme ça!

Et, enlevant le diamant, je le lui tendis. Une lueur qui n’avait rien d’une auréole irradia de son visage flétri de vieillarde quand elle toucha la pierre. Elle me jeta un coup d’œil aussi rapide et perçant que l’éclair.

Elle se pencha sur la bague pendant un instant, son visage complètement caché, comme si elle l’examinait. Le vieil homme regarda droit devant lui, en direction de l’entrée de la cabane, et au même moment, fouillant dans ses poches, il en sortit un cornet de tabac dans du papier et une pipe qu’il se mit à bourrer. Je saisis l’occasion de cette pause et de ce répit momentané, ne me sentant plus observé, pour regarder plus soigneusement la pièce autour de moi, qui était maintenant obscure et pleine d’ombre dans le crépuscule. Il y avait toujours les amas puants et malpropres; la hache terrible, tachée de sang, s’appuyait contre le mur dans le coin à droite, et partout, malgré l’obscurité, le scintillement calamiteux des yeux des rats. Je pouvais même les voir à travers quelques-uns des interstices des planches, en bas, derrière, au ras du sol. Mais attendez! Ces yeux-là semblaient plus grands et plus brillants et plus calamiteux que ceux de l’intérieur!

Pendant un instant, mon cœur s’arrêta; et je sentis mon esprit bouillonner, état qui vous fait ressentir une sorte d’ivresse spirituelle, comme si le corps se maintient seulement debout parce qu’il n’a pas le temps de tomber avant qu’il se ressaisisse. Alors, en une seconde, je fus calme, froidement calme, toute mon énergie bandée; je me contrôlais parfaitement, tous mes sens et l’instinct en alerte.

Maintenant, je connaissais parfaitement l’existence du danger qui me menaçait: j’étais guetté et entouré par des gens désespérés! Je ne pouvais même pas deviner combien ils pouvaient être, étalés sur le sol, derrière la cabane, attendant le moment de frapper. Je me savais grand et fort, et eux le savaient aussi. Ils savaient également, comme moi, que j’étais anglais et que, comme tel, je me défendrais; et ainsi nous attendions. J’avais, je le sentais, pris de l’avantage depuis quelques secondes, parce que j’avais connaissance du danger et que je comprenais la situation. Maintenant, je me disais que mon courage et mon endurance allaient être mis à l’épreuve. L’épreuve de force pouvait venir plus tard.

La vieille femme leva la tête et me dit comme si elle était contente:

– C’est vraiment une belle bague, une magnifique bague! Mon Dieu, vous savez, je possédais autrefois des bagues semblables, en grand nombre même, et des bracelets et des boucles d’oreilles! Oh, pendant ces beaux jours, c’est moi qui conduisais la danse dans la ville! Mais ils m’ont oubliée maintenant! ils m’ont oubliée! «Ils?» Ils n’ont jamais entendu parler de moi. Peut-être leurs grands-pères se souviennent-ils de moi, ou tout au moins quelques-uns!

Et elle eut un rire discordant et croassant. Je suis obligé de dire qu’alors elle m’étonna, parce qu’elle me tendit la bague avec une sorte de grâce qui rappelait les manières d’autrefois et qui ne manquait pas de pathétique.

Le vieillard la dévisagea avec un air de férocité soudain, puis, se levant à moitié de son tabouret, me dit tout à coup d’une voix rauque:

– Laissez-moi regarder!

J’étais sur le point de tendre la bague quand la vieille femme me dit:

– Non! Non! Ne la donnez pas à Pierre! C’est un vieux fou! Il perd tout! Une si jolie bague!

– Vipère! dit le vieillard sauvagement.

Puis la vieille femme s’exclama, plus fortement que nécessaire:

– Attendez! Je vais vous raconter quelque chose au sujet d’une bague.

Il y avait quelque chose dans le ton de sa voix qui m’inquiéta. C’était peut-être parce que j’étais trop impressionnable, énervé que j’étais à ce point d’excitation, mais je crus deviner que ce n’était pas à moi qu’elle s’adressait. Comme je jetais un coup d’œil circulaire dans la pièce, j’aperçus les yeux des rats dans les tas d’os, mais je ne vis plus les yeux des hommes derrière dans les interstices de la cabane. Mais au moment même où je les cherchais du regard, je les vis paraître de nouveau. Le «Attendez!» de la vieillarde me donnait du répit pour attaquer, et les hommes se recouchèrent de nouveau dans la même posture.

– Une fois, j’ai perdu une bague, un magnifique anneau de diamants qui avait appartenu à une reine et qui m’avait été offert par un fermier général qui, plus tard, s’est coupé la gorge parce que j’avais refusé ses avances; je pensai qu’elle avait été volée et en accusai mes domestiques, mais je n’en trouvai nulle trace. La police est venue et a suggéré que la bague avait fini dans l’égout. Nous sommes descendus – moi dans mes beaux vêtements -, parce que je ne pouvais me fier à eux quand il s’agissait de ma belle bague. Je connais mieux les égouts depuis cette époque, et mieux les rats aussi! Mais je n’oublierai jamais l’horreur de cet endroit, grouillant d’yeux brillants, un mur d’yeux devant la lumière de nos torches! Et finalement, nous sommes arrivés sous ma maison. Nous avons cherché à l’extrémité de l’égout, et là, dans la saleté, nous avons trouvé la bague et nous sommes sortis.

» Mais nous avons trouvé autre chose également avant de sortir! Comme nous atteignions l’ouverture, un groupe de rats d’égout – des rats humains cette fois – se sont approchés de nous. Ils ont raconté à la police que l’un des leurs était descendu dans l’égout mais n’en était pas ressorti. Il était entré seulement peu de temps avant nous et s’était perdu, il ne pouvait pas être très loin. Ils ont demandé notre assistance pour le trouver, et ainsi nous sommes repartis. Ils ont tenté de m’empêcher de les accompagner, mais j’ai insisté. C’était une nouvelle aventure, et n’avais-je pas retrouvé ma bague? Nous ne sommes pas allés bien loin avant de tomber sur quelque chose. Il y avait peu d’eau, et le fond de l’égout était surélevé avec des briques, des ordures et d’autres choses de ce genre. Il s’était battu, même quand sa torche s’était éteinte. Mais ils étaient trop nombreux pour lui! Il ne leur avait pas fallu beaucoup de temps! Les os étaient encore tièdes, mais nettoyés! Ils avaient même mangé leurs propres morts, et il y avait des os de rats aussi bien que des os de l’homme. Ils ont pris la chose assez calmement, les autres – les os humains -, et ils ont plaisanté sur leur camarade après l’avoir trouvé mort, bien qu’ils l’eussent aidé s’ils l’avaient trouvé vivant. Bah! qu’importe la vie ou la mort!

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