Isaac Asimov - Fondation

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Fondation» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1957, Издательство: Hachette/Gallimard, Жанр: Космическая фантастика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fondation: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fondation»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les psychohistoriens ont calculé que l'empire galactique court à sa perte. Saul Dornick, jeune étudiant, Hari Seldon et quelques autres sont exilés sur une planète située à l'extrémité de la Galaxie. Les siècles passent. L'empire décline toujours. La planète où ont été exilés les psychohistoriens maintient la civilisation ; elle signe des alliances avec les mondes environnants, conclut des traités, mène une grande guerre. Des ruines de l'empire galactique s'élève un nouvel empire, la Fondation, qui maintient un noyau de civilisation.

Fondation — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fondation», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je serai sans doute mort dans cinq ans d’ici, répondit Seldon, et pourtant ce problème me hante. Appelez cela de l’idéalisme. Dites, si vous voulez, que je m’identifie à ce concept mystique que l’on désigne sous le nom d’« homme ».

— Je n’entends pas me donner le mal de comprendre le mysticisme. Mais pouvez-vous me dire pourquoi je ne peux pas me débarrasser de vous et de la déplaisante et inutile perspective d’un lointain avenir que je ne verrai jamais, en vous faisant tout simplement exécuter ce soir ?

— Il y a une semaine, dit Seldon, vous auriez pu le faire, et maintenir aussi à une sur dix vos chances de vivre jusqu’à la fin de l’année. Aujourd’hui, cette probabilité n’est plus que d’une sur dix mille.

Un frisson parcourut l’assistance et Gaal sentit ses cheveux se hérisser sur sa nuque. Chen baissa légèrement les paupières.

« Comment cela ?

— Rien ne peut plus empêcher la chute de Trantor. Mais celle-ci peut être hâtée. La nouvelle de mon procès interrompu va se répandre à travers toute la Galaxie. L’échec de mon projet qui se proposait d’atténuer les effets du désastre convaincra les gens que l’avenir n’a rien à leur apporter. Ils songent déjà avec envie à la vie que menaient leurs grands-parents. Ils vont estimer que seul compte ce dont chacun peut profiter dans l’instant présent. Les ambitieux ne voudront plus attendre, et pas davantage les gens sans scrupules. Et cela suffira à précipiter la décadence. Faites-moi exécuter ; et ce ne sera pas dans cinq siècles, mais dans cinquante ans, que Trantor tombera, et vous-même ne tiendrez pas un an.

— Ce sont là des mots bons à faire peur aux enfants ; mais votre mort n’est pas la seule solution qui puisse nous satisfaire. »

Il souleva légèrement la main, ne laissant reposer que deux doigts effilés sur la pile de papiers disposée devant lui.

« Dites-moi, reprit-il, n’aurez-vous pour seule activité que de préparer cette encyclopédie dont vous parlez ?

— Parfaitement.

— Et faut-il absolument que ce travail se fasse sur Trantor ?

— C’est sur Trantor, monsieur le Commissaire, que se trouve la Bibliothèque Impériale, ainsi que l’Université.

— Et si vous vous installiez ailleurs ; par exemple, sur une planète où la vie agitée et les distractions d’une métropole ne viendraient pas troubler vos travaux ; où vos hommes pourraient se consacrer entièrement à leur tâche… cela n’aurait-il pas certains avantages ?

— De légers avantages, peut-être.

— Eh bien, nous avons choisi pour vous un monde où vous pourrez travailler tout à loisir, docteur, avec vos cent mille collaborateurs. La Galaxie saura que vous consacrez tous vos efforts à combattre la décadence. On annoncera même que vous empêcherez la chute. » Il ajouta en souriant : « Comme je ne crois pas à grand-chose, je n’aurai aucun mal à ne pas croire à la chute et à être convaincu de dire la vérité au peuple. Et vous, docteur, vous ne causerez sur Trantor aucune perturbation, et rien ne viendra troubler la paix de l’empereur.

« Sinon, c’est la mort pour vous et pour autant de vos collaborateurs qu’il le faudra. Je ne veux pas tenir compte des menaces que vous avez formulées tout à l’heure. Vous avez cinq minutes pour choisir entre la mort et l’exil.

— Quel est le monde que vous avez choisi, monsieur le Commissaire ? demanda Seldon.

— Une planète appelée, je crois, Terminus », dit Chen. Il feuilleta négligemment les papiers étalés sur son bureau. « Elle est inhabitée, mais tout à fait habitable et elle peut être aménagée de façon à répondre aux besoins de savants. C’est une planète assez isolée…

— Elle est située à la frange de la Galaxie, monsieur, interrompit Seldon.

— Assez isolée, comme je vous le disais. Rien ne saurait mieux convenir à des gens qui ont à travailler dans le calme. Allons, vous avez encore deux minutes.

— Il nous faudra du temps, dit Seldon, pour organiser un pareil voyage. Il y aura vingt mille familles à transporter.

— On vous donnera le délai nécessaire. »

Seldon médita quelques instants et la dernière minute touchait à sa fin quand il annonça : « J’accepte l’exil. »

Gaal sentit son cœur battre plus fort. Il était ravi – qui ne le serait pas ? – d’avoir échappé à la mort. Mais, malgré son soulagement, il ne pouvait s’empêcher de regretter un peu que Seldon eût été vaincu.

VIII

Ils restèrent longtemps silencieux dans le taxi qui les emmenait au long des centaines de kilomètres de tunnels conduisant à l’université. Ce fut Gaal qui rompit le silence :

« Ce que vous avez dit à la Commission était-il vrai ? Votre exécution aurait-elle précipité la chute ?

— Je ne mens jamais quand il s’agit de calculs psychohistoriques. Cela ne m’aurait d’ailleurs avancé à rien en l’occurrence. Chen savait que je disais la vérité. C’est un politicien très habile, et les politiciens sont d’ordinaire sensibles aux vérités de la psychohistoire.

— En ce cas, étiez-vous forcé d’accepter l’exil ? » interrogea Gaal, mais Seldon ne répondit pas.

Quand ils arrivèrent à destination, Gaal avait presque oublié qu’il pouvait exister un soleil. Les bâtiments de l’université, eux non plus, n’étaient pas à l’air libre : ils se dressaient sous le couvert d’un dôme monstrueux fait d’une matière semblable à du verre. Ce dôme formait un écran polarisant qui diffusait sur le métal de l’édifice une lumière vive mais non aveuglante.

Les bâtiments eux-mêmes n’avaient pas l’éclat dur et gris des autres constructions de Trantor. Les parois étaient d’une couleur argentée à laquelle la patine donnait des reflets d’ivoire.

« Tiens, fit Seldon, on dirait des soldats.

— Comment ? » dit Gaal ; il baissa les yeux et vit une sentinelle qui bloquait le passage.

Au même moment, un officier déboucha d’une petite porte. « Docteur Seldon ? dit-il.

— Oui.

— Nous vous attendions. Vous et votre personnel tombez désormais sous le coup de la loi martiale. J’ai mission de vous annoncer que vous avez six mois pour mettre au point vos préparatifs de départ pour Terminus.

— Six mois ! » s’exclama Gaal, mais Seldon lui serra doucement le bras.

« Ce sont mes consignes », répéta le capitaine.

Il disparut et Gaal se tourna vers Seldon : « Mais voyons, que pouvons-nous faire en six mois ? C’est un meurtre à longue échéance, tout simplement.

— Du calme. Du calme. Passons dans mon bureau. »

Le bureau n’était pas grand, mais il était rigoureusement à l’abri de toute table d’écoute. Les dispositifs, en effet, au lieu de percevoir un silence suspect ou un brouillage plus suspect encore, enregistraient une conversation parfaitement innocente entre plusieurs interlocuteurs.

« Six mois nous suffiront, dit Seldon en s’asseyant.

— Je ne vois pas comment.

— Parce que, mon garçon, dans un projet comme le nôtre, les actions des autres se plient en fait à nos besoins. Ne vous ai-je pas déjà dit que le caractère de Chen avait été soumis à une analyse extrêmement fouillée ? Nous n’avons laissé le procès s’ouvrir qu’au moment qui convenait à notre propos.

— Mais avez-vous pu choisir aussi…

— … d’être exilé sur Terminus ? Pourquoi pas ? » Son index pressa un coin de la table et une petite section de la paroi derrière lui s’écarta, révélant une série de casiers. Seul Seldon pouvait manœuvrer ce mécanisme, car le dispositif n’était sensible qu’à ses empreintes digitales.

« Vous trouverez dans ce classeur divers microfilms, dit-il. Prenez celui marqué de la lettre T. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fondation»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fondation» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fondation»

Обсуждение, отзывы о книге «Fondation» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x