Arthur Clarke - Naufragés de la Lune
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- Название:Naufragés de la Lune
- Автор:
- Издательство:Fleuve noir
- Жанр:
- Год:2012
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
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— Six…
Faisons donc comme si tout devait bien se passer… Supposons qu’il faille quinze secondes avant de pouvoir utiliser l’ouverture…
— Cinq…
Naturellement ils devront descendre l’échelle de corde… Car ils ont dû la remonter pour plus de sécurité…
— Quatre…
Et supposons qu’il faille trois secondes par personne pour accéder à l’échelle… Non, disons cinq pour plus de sûreté…
— Trois…
… cela fera vingt-deux fois cinq, c’est-à-dire mille… Non, c’est ridicule… Je ne sais même plus compter…
— Deux…
Disons cent et quelques secondes… Près de deux minutes… Et c’est plus qu’il n’en faut pour que ces réservoirs aient le temps de tout faire sauter…
— Un…
Un ! Et je n’ai même pas couvert mon visage. Peut-être devrais-je me coucher, même si je dois avaler cette sale poussière puante…
Il y eut un craquement sec et bref et une brusque bouffée d’air. Ce fut tout. Rien de spectaculaire dans cette opération de délivrance. Mais les experts en explosifs connaissaient bien leur métier – ainsi qu’on est en droit de l’attendre de tels experts. La puissance de la charge avait été calculée avec la plus grande précision. C’est à peine si l’explosion avait soulevé la poussière qui maintenant recouvrait presque la moitié du plancher de la cabine et était déjà très épaisse à l’arrière.
Les secondes semblèrent se congeler ; pendant une éternité, il ne se passa rien. Puis ce fut le miracle, lent et magnifique, bien propre à vous couper le souffle par ce qu’il avait d’inattendu – et pourtant tout simple et naturel si l’on avait quelque peu réfléchi à la chose.
Un anneau de brillante lumière blanche apparut parmi les ombres pourpres du plafond. Il devint de plus en plus large et de plus en plus éclatant, puis soudain il fut un cercle complet et parfait tandis que tombait une section du toit.
La lumière qui arrivait d’en haut n’était que celle d’un tube au néon situé près de vingt mètres au-dessus de leurs têtes, mais pour des yeux qui depuis des heures ne connaissaient rien d’autre qu’une avare clarté rougeâtre, ce fut un spectacle plus glorieux que le plus beau lever de soleil.
L’échelle de corde atteignit le plancher presque en même temps que la section circulaire du toit. Miss Morley s’élança comme un coureur et disparut aussitôt dans le tunnel vertical. Mrs Schuster la suivit, un peu plus lentement, mais assez vite néanmoins pour que personne n’ait à se plaindre d’elle. Dans le puits, ce fut comme une éclipse. C’est à peine si quelques rayons filtraient encore le long de cette voie de salut.
Il faisait sombre à nouveau dans la cabine. Après une aube brillante, il semblait que la nuit fût revenue, plus obscure qu’auparavant.
Mrs Williams n’eut qu’une seconde de retard.
Et maintenant les hommes commençaient à grimper. Baldur fut le premier. Il devait bénir sa position dans l’alphabet. Ils n’étaient plus qu’une douzaine dans la cabine quand la porte barricadée de la toilette finalement fit sauter ses gonds et que l’avalanche se produisit.
La première vague de poussière atteignit Pat alors qu’il était au milieu de la pente. Bien que cette substance fût légère et impalpable, elle ralentit ses mouvements au point que bientôt il eut la sensation de patauger dans de la glu. Par bonheur l’air lourd et humide empêcha cette poussière de se soulever, sans quoi elle aurait rempli toute la cabine de nuages étouffants. Pat éternuait et toussait, et était en partie aveuglé, mais il pouvait encore respirer.
Dans la pénombre brumeuse, il entendait Susan qui comptait tandis qu’elle dirigeait les passagers vers le salut.
— Quatorze… Quinze… Seize… Dix-sept…
Il aurait voulu qu’elle parte avec les autres femmes, mais elle était toujours là, guidant ceux dont elle avait la charge.
Tout en luttant contre l’insidieuse poussière qui montait maintenant jusqu’à sa taille, il éprouva pour Susan un amour si grand qu’il lui sembla que son cœur allait éclater. Maintenant, il ne pouvait plus avoir le moindre doute. Le véritable amour était un parfait équilibre entre le désir et la tendresse. Du désir, il en avait éprouvé pour elle depuis longtemps, mais maintenant la tendresse était elle aussi débordante.
— Vingt… C’est à vous, Commodore… Dépêchez-vous…
— Il ferait beau voir que je passe avant vous, Susan, s’écria Hansteen. Allez… Montez vite…
Pat, aveuglé par la poussière, ne put pas voir ce qui se passait. Mais il devina que le Commodore avait soulevé Sue jusqu’au plafond et l’avait fourrée dans le puits. Ni l’âge ni le fait qu’il avait vécu des années dans l’espace n’avaient affaibli la force de ses muscles – les muscles d’un homme qui était né et avait été élevé sur la Terre.
— Etes-vous là, Pat ? cria le Commodore. Je suis déjà sur l’échelle.
— Ne m’attendez pas… J’arrive…
C’était plus facile à dire qu’à faire. Pat avait l’impression que des milliers de doigts très doux mais tenaces collaient à lui et le tiraient en arrière dans cette marée montante. Il s’accrocha à un dossier de fauteuil maintenant presque enfoui dans la poussière et se tira en avant.
Quelque chose lui fouetta le visage. Il eut un geste instinctif pour écarter cet obstacle, puis il comprit que c’était l’extrémité de l’échelle de corde. Il se hissa de toutes ses forces, et lentement, comme à regret, la Mer de la Soif relâcha son étreinte.
Avant de pénétrer dans le puits, il jeta un regard dans la cabine. Tout l’arrière était maintenant submergé par cette marée rampante et grise, qui était parfaitement plate, sans une seule ride à sa surface : cela semblait incroyable, irréel et doublement sinistre. Pat vit alors une chose dont il sut qu’il ne l’oublierait pas de toute sa vie, bien qu’elle fût banale. A un mètre de lui, une petite tasse en carton flottait sur la marée montante, comme un petit bateau de papier posé par un enfant sur un lac tranquille. Dans quelques minutes elle atteindrait le plafond et serait submergée, mais pour le moment elle continuait à défier bravement la poussière.
Il en était de même de la lumière de secours. Les ampoules pourraient continuer à briller pendant des journées, même quand chacune d’elles serait encapsulée dans des ténèbres absolues.
Maintenant il était dans le puits. Il grimpait aussi vite que ses muscles le lui permettaient, mais il ne put pas rattraper le Commodore. Il y eut un brusque flot de clarté lorsque celui-ci eut dégagé l’entrée. Pat dut plonger ses regards vers le bas pour protéger ses yeux contre un éclat aussi vif. Au-dessous de lui, la poussière montait rapidement, toujours plate et sans rides, unie, paisible… et inexorable.
Mais bientôt le capitaine atteignait le sommet du caisson et surgissait au centre d’un igloo fantastiquement surpeuplé. Partout, autour de lui, il vit ses compagnons, ses passagers, plus ou moins épuisés, dépeignés, défaits. Ils étaient aidés et secourus par quatre hommes en scaphandres et un cinquième sans scaphandre qui devait être l’Ingénieur en Chef Lawrence.
Pat trouva étrange de voir de nouveaux visages, après toutes ces journées…
— Tout le monde est-il sorti ? demanda Lawrence d’une voix anxieuse.
— Oui, dit Pat. C’était moi le dernier.
Mais il ajouta :
— Du moins je l’espère…
Il venait en effet de se demander si dans l’obscurité et la confusion des dernières minutes, quelqu’un n’était pas resté en arrière… Radley, par exemple, qui aurait pu décider de ne pas affronter la justice à son retour en Nouvelle-Zélande.
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