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Bruce Sterling: Les mailles du réseau

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Bruce Sterling Les mailles du réseau
  • Название:
    Les mailles du réseau
  • Автор:
  • Издательство:
    Gallimard
  • Жанр:
  • Год:
    2002
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-07-042558-4
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Les mailles du réseau: краткое содержание, описание и аннотация

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Bienvenue dans les années 2020 !Multinationales toutes-puissantes, complots terroristes, réseaux informatiques, réveil du tiers-monde, ingénierie génétique, retour en force de l’irrationnel, sida, torture, intox, chantage atomique… Toute ressemblance avec la Terre que vous connaissez n’est pas une pure coïncidence.Citoyenne de ce monde dément, Laura Webster a su s’adapter, trouver l’équilibre entre réalité et virtuel. Mais quand elle se retrouve impliquée malgré elle dans le meurtre du représentant d’un État-pirate, une course contre la mort s’engage pour échapper aux mailles du réseau.

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Elle se fit les yeux, mit une touche de rouge à lèvres et de rouge vidéo. Elle enfila une jupe fourreau descendant au genou, un corsage à manches longues en soie chinée, puis une jaquette bleu marine au revers de laquelle elle agrafa l’insigne de Rizome.

Elle rejoignit David et sa mère dans la salle à manger de la Loge. Les Canadiens, arrivés de la veille, jouaient avec le bébé. La mère de Laura mangeait son petit déjeuner chinois, des petits gâteaux de riz pressé accompagné de minuscules poissons aux yeux exorbités qui sentaient le kérosène. De son côté, David avait préparé les trucs habituels : produits alimentoïdes habilement déguisés. Faux œufs brouillés cotonneux, crêpes à base d’un gruau de prom épais et jaune.

David était fondu de bouffe diététique et grand adepte des préparations synthétiques. Après huit ans de mariage, Laura s’y était faite. Au moins la technique avait-elle fait des progrès. Le goût était parfait, à condition de parvenir à oublier les cuves à protéines grouillant de bactéries.

David avait mis sa salopette en toile. Il allait faire de la démolition, aujourd’hui. Il avait sa lourde caisse à outils et la vieille casquette de son grand-père à l’emblème d’une compagnie pétrolière. La perspective de démolir des maisons – travail de force, poussière et pied-de-biche – l’emplissait toujours d’une allégresse enfantine. Son accent était plus traînant et il avait nappé ses œufs de sauce épicée, signes infaillibles de sa bonne humeur.

La mère de Laura, Margaret Alice Day Garfield Nakamura Simpson, portait un authentique kimono de Tokyo, en crêpe de Chine bleu, avec une large ceinture traînante. Son chapeau de paille tressée, grand comme une roue de bicyclette, était attaché dans son dos. Elle se faisait appeler Margaret Day, car elle avait récemment divorcé de Simpson, un homme que Laura connaissait à peine.

« Ce n’est plus le Galveston de mes souvenirs », observa la mère de Laura.

David acquiesça. « Vous savez ce que je regrette ? Je regrette les décombres. Je veux dire, j’avais dix ans au moment de la catastrophe. J’ai grandi parmi les décombres au bout de l’île. Toutes ces maisons de plage, rasées, balayées, renversées comme de vulgaires dés… Tout cela semblait infini, plein de surprises. »

La mère de Laura sourit. « C’est pour ça que vous êtes resté ? »

David sirotait sa boisson de petit déjeuner, qui provenait d’une mixture en poudre et était d’une couleur introuvable dans la nature. « Eh bien, après 2002, tous les gens ayant un minimum de bons sens se sont tirés. Ce qui laissait d’autant plus de place pour les durs à cuire dans notre genre. Nous autres insulaires, nous sommes une sacrée race. » David sourit avec fierté. « Pour vivre ici, il faut avoir une espèce d’amour obtus pour la déveine. Isla Malhaldo, c’était le premier nom de Galveston, vous savez. L’île de la Malchance.

— Pourquoi ? » demanda obligeamment la mère de Laura. Elle voulait lui faire plaisir.

« C’est Cabez de Vaca qui l’a baptisée ainsi, son galion s’y était échoué en 1528. Il a failli se faire dévorer par les cannibales. Des Indiens Karankawa.

— Oh ? Eh bien, les Indiens devaient avoir eux aussi un nom pour cette île.

— Nul ne le sait. Ils ont tous été décimés par la variole. C’étaient eux, les authentiques Galvestoniens, je suppose… pas de veine. » Il réfléchit à la question. « Une tribu bien étrange ces Karankawas. Ils avaient coutume de se tartiner de graisse d’alligator rance – ils étaient réputés pour leur puanteur.

— Jamais entendu parler d’eux, nota Margaret Day.

— Ils étaient extrêmement primitifs », répondit David en piochant une nouvelle bouchée de crêpe de prom. « Ils mangeaient de la terre ! Ils ensevelissaient un daim fraîchement tué pendant trois ou quatre jours, jusqu’à ce que les chairs ramollissent et puis…

— David ! l’interrompit Laura.

— Oh !… pardon. » Il changea de sujet. « Vous devriez sortir avec nous aujourd’hui, Margaret. Rizome a trouvé un boulot d’appoint sympa avec la municipalité. Ils condamnent, on gratte, et tout le monde se marre bien. Je veux dire, ce n’est pas des sommes folles, à l’échelle de zaibatsus, mais enfin c’est toujours mieux que d’être dans la dèche.

— « La Cité de la Joie », dit Margaret.

— Je vois que tu as écouté notre nouveau maire, observa Laura.

— Tu ne t’es jamais inquiétée de tous ces gens qui viennent échouer à Galveston ces temps derniers ? dit soudain sa mère.

— Que veux-tu dire ?

— J’ai lu des trucs à propos de ton fameux maire. C’est un drôle de bonhomme, pas vrai ? Un ancien tenancier de bar, avec une grande barbe blanche et qui porte des chemises hawaïennes même au bureau. À croire qu’il se décarcasse pour attirer – quel est son mot, déjà ? – les éléments marginaux.

— Eh bien, ce n’est plus une vraie cité, n’est-ce pas ? remarqua David. Plus d’industrie. Le coton a disparu, la navigation aussi, le pétrole est épuisé depuis belle lurette. Tout ce qui reste, c’est la vente de colliers de verroterie aux touristes. Pas vrai ? Et un peu de, euh… d’exotisme dans la population, c’est bon pour le tourisme. Un patelin touristique, ça doit avoir une vie un peu échevelée.

— Alors comme ça, vous aimez bien votre maire ? Je crois savoir que Rizome aurait financé sa campagne. Cela veut-il dire que votre firme approuve sa politique ?

— Qui pose la question ? intervint Laura, agacée. Maman, tu es ici en vacances. À la compagnie Marubeni de trouver elle-même ses réponses. »

Toutes deux se dévisagèrent un long moment. « Ahumasen, dit enfin sa mère. Je suis vraiment désolée si je t’ai paru indiscrète. Mais j’ai passé trop de temps aux Affaires étrangères. J’en ai gardé les réflexes. Maintenant que je suis dans ce qu’on qualifie, par dérision, le secteur privé. » Elle croisa les baguettes dans son assiette et tendit la main pour saisir son chapeau. « Aujourd’hui, j’ai décidé de louer un voilier. On m’a dit qu’il y avait une plate-forme au large, une OPEP ou je ne sais quoi.

— OPET, rectifia David, machinalement. La centrale. Ouais, c’est chouette, de ce côté.

— Eh bien, je vous reverrai au dîner. Soyez sages, vous deux. »

Quatre nouveaux Canadiens débarquèrent en bâillant pour prendre leur petit déjeuner. Margaret Day se faufila entre eux et quitta la salle à manger.

« Il a fallu que tu lui marches sur les pieds, dit tranquillement David. Qu’est-ce que tu reproches à Marubeni ? Encore une société commerciale japonaise antique et branlante. Tu crois peut-être qu’ils nous ont envoyé la mamie de Loretta pour nous piquer des micro-puces ou quoi ?

— Elle est l’invitée de Rizome, dit Laura. Je n’aime pas la voir critiquer notre boîte.

— Elle part demain. Tu pourrais lui lâcher un peu la grappe. » Il se leva, souleva sa caisse à outils.

« Bon, d’accord, excuse-moi. » Ce n’était plus le moment de discuter de ça. C’était le boulot.

Elle salua les Canadiens et récupéra le bébé. Ils faisaient partie de la branche production d’une filiale de Rizome à Toronto et se trouvaient là en vacances au titre d’une prime de productivité. Ils étaient pleins de coups de soleil mais chaleureux.

Un autre couple d’invités entra : señor et señora Kurosawa, venus du Brésil. C’étaient des Brésiliens de la quatrième génération, employés de Rizome-Unitika, une branche textile du groupe. Ils ne parlaient pas anglais et leur japonais était incroyablement mauvais, truffé d’emprunts portugais et de moulinets de bras très latins. Ils complimentèrent Laura pour la nourriture. C’était également leur dernier jour.

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