Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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— D’APRÈS TOI ? fit la Mort. EST-CE QUE JE SUIS RÉELLEMENT ICI ?

— Oui, répondit lentement l’apprenti. Je… j’ai observé les gens. Ils vous regardent mais ils vous voient pas, j’crois bien. Vous faites quelque chose à leur esprit ? »

La Mort secoua la tête.

« ILS FONT ÇA TOUT SEULS, dit-il. PAS DE MAGIE LÀ-DEDANS. LES GENS NE PEUVENT PAS ME VOIR, ILS SE L’INTERDISENT, TOUT BONNEMENT. JUSQU’À LEUR DERNIÈRE HEURE, BIEN ENTENDU. LES MAGES, EUX, ME VOIENT, ET LES CHATS. MAIS L’HUMAIN MOYEN… NON, JAMAIS. » Il souffla un rond de fumée vers le ciel et ajouta : « ÉTRANGE MAIS VRAI. »

Morty suivit des yeux le rond de fumée qui s’éleva en tremblotant et dériva en direction du fleuve.

« Moi, je vous vois, dit-il.

— CE N’EST PAS PAREIL. »

Le serveur klatchien apporta l’addition et la déposa devant la Mort. L’homme, courtaud et hâlé, avait une coiffure façon noix de coco transformée en nova, et sa figure ronde se plissa d’étonnement lorsque la Mort lui adressa un hochement de crâne poli. Il secoua la tête comme lorsqu’on veut s’enlever le savon des oreilles et s’éloigna.

La Mort fouilla dans les profondeurs de sa robe et ramena un gros sac de cuir rempli de diverses monnaies de cuivre, la plupart bleuies et verdies par l’âge. Il détailla soigneusement la note. Puis il compta une dizaine de pièces.

« VIENS, dit-il en se levant. FAUT Y ALLER. »

Morty trottina derrière son maître qui sortit d’un pas raide du jardin pour s’engager dans la rue encore assez animée malgré les premières lueurs de l’aube qu’on devinait à l’horizon.

« On fait quoi, maintenant ?

— ON VA T’ACHETER DE NOUVEAUX VÊTEMENTS.

— Ceux-là sont neufs d’aujourd’hui… D’hier, j’veux dire.

— VRAIMENT ?

— Père a dit que c’était un magasin connu pour habiller à pas cher, dit Morty, obligé de courir pour ne pas se laisser distancer.

— UNE HORREUR DE PLUS À METTRE SUR LE COMPTE DE LA PAUVRETÉ. »

Ils bifurquèrent dans une rue plus large qui menait à un quartier plus cossu de la ville (les torches étaient plus rapprochées et les tas de fumier plus espacés). Il n’y avait pas d’éventaires ni de marchands aux coins des rues, mais de vrais bâtiments dont les enseignes se balançaient à l’extérieur. Il ne s’agissait pas de vulgaires boutiques, c’étaient des grands magasins ; ils avaient des chefs de rayons, et aussi des chaises et des crachoirs. La plupart étaient ouverts même à cette heure de la nuit, car le commerçant ankhien moyen ne peut dormir quand il pense à l’argent qui lui passe sous le nez.

« On se couche donc jamais, par ici ? fit l’apprenti.

— C’EST LA VILLE », dit la Mort qui ouvrit d’une poussée la porte d’un magasin d’habillement. Lorsqu’ils en ressortirent vingt minutes plus tard, le jeune homme portait une robe noire sur mesure discrètement brodée d’argent ; le boutiquier, lui, contemplait une poignée d’antiques pièces de cuivre et se demandait bien d’où elles lui venaient.

« Comment vous trouvez toutes ces pièces ? voulut savoir Morty.

— DEUX PAR DEUX. »

Un barbier ouvert la nuit coupa les cheveux de Morty à la dernière mode en vogue chez les jeunes dandys, tandis que son maître se détendait dans le fauteuil voisin et fredonnait tout seul. À sa grande surprise, il se sentait de bonne humeur.

En fait, au bout d’un moment, il repoussa son capuchon et leva les yeux sur l’apprenti du barbier qui lui noua une serviette autour du cou avec cet air aveugle, hypnotisé, que Morty commençait à reconnaître, et demanda : « UNE ASPERSION D’EAU DE TOILETTE ET UN LUSTRAGE, MON BRAVE. »

Un mage d’un certain âge qui se faisait rafraîchir la barbe de l’autre côté se raidit en entendant cette voix sombre, aux accents de plomb, et pivota brusquement. Il blêmit et marmonna des incantations de protection après que la Mort se fut tourné vers lui, très lentement pour obtenir un effet maximum, et lui eut adressé un large sourire.

Quelques minutes plus tard, se sentant plutôt gauche et gelé autour des oreilles, Morty reprenait la direction des écuries où la Mort avait logé son cheval. Il tenta de se donner un air important, pour voir ; il avait l’impression que son nouveau costume et sa nouvelle coupe de cheveux l’exigeaient. Le résultat ne fut guère probant.

* * *

Morty se réveilla.

Allongé, il regardait le plafond, tandis que sa mémoire opérait un rembobinage rapide et que les événements de la veille se cristallisaient dans son cerveau comme des petits cubes de glace.

Il n’avait pas pu rencontrer la Mort. Il n’avait pas pu manger en compagnie d’un squelette aux yeux bleus flamboyants. C’était forcément un rêve bizarre. Il n’avait pas pu monter en croupe sur un grand cheval blanc qui s’était élevé au petit trot dans les airs pour aller…

… où ?

La réponse lui vint à l’esprit avec l’inéluctabilité d’une feuille d’impôts.

Ici.

Ses mains exploratrices se levèrent jusqu’à ses cheveux taillés et s’abaissèrent sur des draps d’une matière lisse et glissante. Une matière bien plus fine que la laine grossière aux sempiternels relents de brebis dont il avait l’habitude chez lui ; on aurait dit de la glace ni froide ni humide.

Il se balança prestement hors du lit et inspecta sa chambre d’un regard panoramique, les yeux écarquillés.

D’abord, elle était grande, plus grande que toute la maison chez lui, et sèche, aussi sèche que des vieilles tombes sous d’antiques déserts. Au goût, l’air donnait l’impression qu’on l’avait cuit des heures durant avant de le laisser refroidir. Le tapis sous ses pieds était assez épais pour dissimuler une tribu de pygmées et il se mit à crépiter lorsqu’il s’y déplaça à pas feutrés. Et on avait tout décoré dans des tons noir et violet.

Il baissa les yeux sur son propre corps revêtu d’une longue chemise de nuit blanche. On avait soigneusement plié ses habits sur un fauteuil près du lit ; le fauteuil, il ne put s’empêcher de le remarquer, était délicatement sculpté de motifs de crânes et de tibias.

Morty s’assit sur le bord de sa couche et entreprit de s’habiller, l’esprit en ébullition.

Il ouvrit tout doucement la lourde porte de chêne et fut curieusement déçu de ne pas l’entendre grincer sinistrement.

De l’autre côté s’étendait un couloir vide, lambrissé de bois ; de grosses bougies jaunes dans des supports éclairaient le mur du bout. Morty se glissa dehors et se déplaça en crabe le long des lambris jusqu’à ce qu’il parvienne à un escalier. Il le négocia avec succès sans rien rencontrer d’horrible et déboucha dans ce qui ressemblait à un hall d’entrée criblé de portes. Il y avait des tentures funèbres partout et une horloge de parquet au tic-tac comme le battement de cœur d’une montagne. Auprès d’elle, un porte-parapluies.

Avec une faux dedans.

Morty fit du regard le tour des portes. Elles en imposaient. Leurs encadrements étaient sculptés des mêmes motifs d’os désormais familiers. Il voulut essayer la plus proche et une voix dans son dos lança :

« Tu ne dois pas entrer là, p’tit gars. »

Il mit un moment à comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une voix dans sa tête, mais de mots bien humains prononcés par une bouche et transmis à ses oreilles grâce à un système commode de compression de l’air, ainsi que l’avait voulu dame Nature. Dame Nature qui s’était donné bien du mal pour sept malheureux mots à l’intonation légèrement agacée.

Il se retourna. Une fille se tenait devant lui, à peu près de sa taille et peut-être plus âgée de quelques années. Elle avait les cheveux argentés, des yeux aux reflets nacrés, et le genre de longue robe intéressante mais guère pratique dont s’affublent généralement les héroïnes tragiques qui se serrent une rose sur la poitrine en contemplant la lune avec une expression romantique. Morty n’avait jamais entendu le qualificatif de « préraphaélite », ce qui était bien dommage parce qu’il aurait pu convenir. Sauf que les demoiselles romantiques sont plutôt du genre translucide et phtisique, alors qu’on devinait chez celle-ci un penchant pour les chocolats.

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