Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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— Si on ne les attaque pas en premier, eux le feront.

— C’vrai. Alors vaut mieux riposter sans leur laisser le temps de frapper. »

Les deux philosophes se regardèrent, mal à l’aise.

« D’un autre côté, dit Ibid, la guerre empêche de penser sainement.

— Ça, c’est juste, convint Xénon. Surtout les morts. »

Suivit un silence embarrassé, que seuls troublaient la voix de Ptorothée qui chantait pour la tortue et les cris réguliers des mouettes touchées en plein vol.

« Quel jour on est ? demanda Ibid.

— Mardi, répondit Teppic.

— Je crois, reprit Ibid, que ce serait une bonne idée de venir au symposium. Il se tient tous les mardis, ajouta-t-il. Tous les grands esprits d’Ephèbe y seront. Tout ça mérite réflexion. »

Il jeta un coup d’œil à Ptorothée.

« Mais, reprit-il, la jeune dame ne peut pas y assister, naturellement. Les femmes sont absolument interdites. Elles ont le cerveau qui chauffe. »

* * *

Le roi Teppicymon XXVII ouvrit les yeux. Fait drôlement noir là-dedans, songea-t-il.

Il s’aperçut qu’il entendait battre son propre cœur, mais assourdi, comme éloigné.

Et alors la mémoire lui revint.

Il était vivant. À nouveau vivant. Mais cette fois en pièces détachées.

Il avait plus ou moins cru qu’on allait le rassembler une fois dans l’autre monde, comme les maquettes de Grinjer.

Ressaisis-toi, mon vieux, se dit-il.

C’est à toi de te reprendre en mains.

Bon, songea-t-il. Il y avait au moins six jarres. Donc mes yeux se trouvent dans l’une d’elles. L’idéal, ce serait de dégager le couvercle pour voir de quoi il retourne.

Pour ça, il faut que je me serve de mes bras, de mes jambes et de mes doigts.

L’affaire s’annonce délicate.

Il leva timidement la main, les articulations raides, et toucha quelque chose de lourd. Il sentit qu’il pourrait le bouger ; il redressa donc maladroitement l’autre bras et poussa.

Il entendit un choc sourd à quelque distance et eut la nette impression d’un espace dégagé au-dessus de lui. Il s’assit dans un long craquement.

Les parois du cercueil de cérémonie l’enserraient toujours, mais à sa grande surprise il découvrit qu’un lent mouvement du bras suffisait pour s’en débarrasser comme s’il s’agissait de feuilles de papier. Sûrement la saumure et le rembourrage, se dit-il. Ça donne du poids.

Il gagna à tâtons le bord du bloc « opératoire », descendit ses jambes lourdes par terre et, après une pause pour souffler un peu, par habitude, il fit ses premiers pas titubants de nouveau-né chez les non-morts.

Il est extrêmement difficile de marcher avec les jambes pleines de paille quand le cerveau qui les commande se trouve dans un pot à trois mètres de là, mais il réussit à atteindre le mur et le suivit jusqu’à ce qu’un fracas lui apprenne qu’il était arrivé à l’étagère où trônaient les vases canopes. Il tripota le couvercle du premier et plongea doucement la main à l’intérieur.

Ce doit être le cerveau, songea-t-il, hystérique, parce que la semoule, ça ne bloblote pas autant. Je reprends mes esprits, haha.

Il visita deux autres vases et une explosion de lumière lui apprit qu’il avait trouvé le bon, celui qui contenait ses yeux. Il vit sa propre main bandelettée descendre, grossir démesurément, les ramasser et les remonter avec précaution.

Il me semble que j’ai récupéré le plus important, se dit-il. Le reste peut attendre. Quand j’aurai faim, peut-être, et ainsi de suite.

Il se retourna et s’aperçut qu’il n’était pas seul. Aneth et Gern le regardaient. Pour se tasser davantage dans l’angle le plus éloigné de la salle, il leur aurait fallu une épine dorsale triangulaire.

« Ah. Holà, braves gens, fit le roi, conscient de sa voix légèrement caverneuse. J’en connais si long sur vous que j’aimerais vous serrer la main. » Il baissa les yeux. « Seulement, elles sont plutôt pleines pour l’instant, ajouta-t-il.

— Gkkk, fit Gern.

— Vous ne pourriez pas me reconstituer un peu, des fois ? demanda le roi en se tournant vers Aneth. Vos points de suture m’ont l’air de bien tenir, au fait. Compliments, mon vieux. »

Une fierté toute professionnelle perça la barrière de terreur d’Aneth. « Vous vivez ? hasarda-t-il.

— C’était bien prévu comme ça, non ? » répliqua le roi.

Aneth hocha la tête. Oui, certainement. Il avait toujours cru que ça se passait ainsi. Seulement, il ne s’attendait pas à ce que ça arrive pour de bon. Mais c’était arrivé, et les premières paroles du roi, enfin, presque les premières, avaient été en l’honneur de son travail de couture. Sa poitrine s’enfla. Personne à la Guilde n’avait jamais reçu les félicitations d’un client.

« Tiens, fit-il à Gern dont les omoplates cherchaient avec insistance à traverser le mur. Écoute un peu ce qu’on dit à ton maître. »

Le roi marqua un temps. Il commençait à croire que quelque chose clochait. Évidemment, l’autre monde était comme le monde normal, mais en mieux, et il paraissait logique d’y trouver des serviteurs et le reste. Mais il lui ressemblait quand même beaucoup trop. Il était à peu près sûr qu’Aneth et Gern n’auraient pas dû s’y trouver déjà. D’ailleurs, à sa connaissance, les gens du commun bénéficiaient de leur propre au-delà où ils se sentaient plus à l’aise, où ils pouvaient se mêler à leurs semblables sans avoir l’impression de gêner, de ne pas être dans leur milieu social.

« Dites, fit-il, je n’ai peut-être pas tout saisi. Vous n’êtes pas morts, hein ? »

Aneth ne répondit pas tout de suite. Il n’était pas très sûr de la réponse, certains phénomènes qu’il avait vus aujourd’hui le faisaient douter. Mais finalement, force lui fut de reconnaître qu’il devait être en vie.

« Qu’est-ce qui se passe, alors ? demanda le roi.

— On ne sait pas, ô roi, fit Aneth. Vraiment. Tout s’est réalisé, ô source des eaux !

— Qu’est-ce qui s’est réalisé ?

— Tout !

— Tout ?

— Le soleil, ô seigneur. Et les dieux ! Ah là là, les dieux ! Ils sont partout, ô maître du ciel !

— On est entrés par derrière, dit Gern qui était tombé à genoux. Pardonnez-nous, ô seigneur de justice qui êtes revenu dispenser votre grande sagesse et tout. Je vous demande pardon pour Gwlenda et moi, on a succombé à chaispasquoi, un moment de folle passion, on a pas pu se retenir. Et puis, c’est moi… »

Aneth le réduisit du geste à un silence dévot.

« Excusez-moi, fit-il à la momie royale. Mais est-ce qu’on ne pourrait pas discuter loin des oreilles du petit ? D’homme à…

— Cadavre ? proposa le roi dans un effort pour le mettre à l’aise. Mais certainement. »

Ils se rendirent sans se presser à l’autre de bout de la salle.

« Faut dire, ô gracieux roi de… commença Aneth dans un chuchotement de conspirateur.

— Je crois que nous pouvons nous dispenser de tout ce tralala, le coupa tout net le roi. Les morts ne font pas de manières. “Roi” suffira largement.

— Faut dire… roi, alors, reprit Aneth qu’un tel traitement sur un pied d’égalité fit légèrement frissonner, le jeune Gern s’imagine que tout est de sa faute. Je lui ai dit et répété que les dieux ne feraient pas tant d’histoires pour un gamin que la croissance démange, si vous me suivez. » Il marqua un temps, puis ajouta prudemment : « Ils n’en feraient pas, hein ?

— Je ne le crois pas une seconde, répliqua sèchement le roi. Autrement, on les aurait toujours sur le dos.

— C’est ce que je lui ai dit, fit Aneth avec un grand soulagement. C’est un bon garçon, monsieur, seulement, sa m’man, elle a de drôles d’idées sur la religion. On les aurait toujours sur le dos, ce sont mes propres termes. Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez lui en toucher un mot, monsieur, vous savez, histoire de le tranquilliser…

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