Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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— Mais pourquoi ?

— Je vous ai expliqué, sire. Il ne peut plus se servir de sa main sans la profaner. Il le sait bien, c’est un homme dévot. Vous voyez, sire, vous êtes un dieu, sire.

— Mais vous me touchez, vous. Et les serviteurs aussi !

— Moi, je suis un prêtre, sire, répondit doucement Dios. Et les serviteurs ont des dérogations spéciales. »

Teppic se mordit la lèvre.

« C’est barbare », dit-il.

Dios garda un visage impassible.

« On ne le fera pas, dit Teppic. Je suis le roi. Je l’interdis, vous comprenez ? »

Dios s’inclina. Teppic reconnut le n°49 : mépris horrifié.

« Il en sera certainement fait selon votre désir, ô fontaine de toute sagesse. Mais, bien entendu, l’homme risque de prendre lui-même l’affaire en main, si vous me passez l’expression.

— Comment ça ? fit sèchement Teppic.

— Sire, si ses collègues ne l’en avaient pas empêché, il s’en serait chargé tout seul. Au burin, si j’ai bien compris. »

Teppic le regarda fixement et songea : Je suis un étranger en terre familière.

« Je vois », dit-il enfin.

Il réfléchit un peu plus.

« Alors, il… il faut l’opérer avec tous les soins nécessaires, et lui donner ensuite une pension, vous voyez ?

— Comme vous voulez, sire.

— Et une pension correcte, hein !

— Bien sûr, sire. Une prime de départ, sire. Vous avez le cœur sur la main, sire, fit Dios, impassible.

— Et on pourrait peut-être lui trouver un petit boulot facile dans le palais ?

— Comme tailleur de pierre manchot, sire ? » Le sourcil gauche de Dios s’arqua d’un poil.

« Comme n’importe quoi, Dios.

— Certainement, sire. Comme vous voulez. Je vous promets de voir si nous ne sommes pas à court de main-d’œuvre dans certains services en ce moment. »

Teppic lui lança un regard noir. « Je suis le roi, vous savez, dit-il sévèrement.

— Une chose que je garde à l’esprit à toute heure de la journée, sire.

— Dios ? fit Teppic alors que le grand prêtre s’en allait.

— Sire ?

— J’ai commandé un lit de plumes à Ankh-Morpork il y a quelques semaines. Vous ne sauriez pas ce qu’il est devenu, des fois ? »

Dios agita les mains d’un geste éloquent.

« Je crois, sire, que les pirates sont très actifs au large des côtes khaliennes.

— C’est sûrement aussi de la faute des pirates si je ne vois pas arriver l’expert de la Guilde des Plombiers et des Cagoinsandriers ? lança Teppic avec aigreur [14] Cagoinsandrier : terrassier et nettoyeur de fosses d’aisance. Une profession débordée de travail à Ankh-Morpork, où le niveau hydrostatique voisine généralement celui du sol, et qui inspire un profond respect. En tout cas on change de trottoir au passage d’un cagoinsandrier. .

— Sûrement, sire. Ou peut-être des bandits, sire.

— Ou alors un oiseau géant à deux têtes qui lui a plongé dessus et l’a emporté.

— Tout est possible, sire, fit le prêtre dont la figure exprimait la plus grande politesse.

— Vous pouvez disposer, Dios.

— Sire. Puis-je vous rappeler, sire, que les émissaires de Tsort et d’Ephèbe ont une audience à la cinquième heure ?

— Oui. Vous pouvez disposer. »

Teppic se retrouva seul, du moins aussi seul que d’habitude, à savoir qu’il n’y avait que lui en dehors de deux agitateurs d’éventails, d’un majordome, de deux gardes howondiens gigantesques près de la porte et de deux servantes.

Ah, oui. Les servantes. Il ne faisait pas encore vraiment bon ménage avec les servantes. C’était sûrement Dios qui les avait choisies, vu qu’il avait l’air de tout superviser dans le palais, et il avait fait preuve d’un bon goût surprenant en matière, par exemple, de peau, de poitrine et de jambes olivâtres. Les vêtements qu’elles portaient à elles deux auraient couvert une petite soucoupe. Et c’était étrange, parce que ça n’avait d’autre effet que de les transformer en deux jolis meubles ambulants, aussi asexués que les piliers du palais. Teppic soupira au souvenir des femmes d’Ankh-Morpork qui pouvaient s’habiller de la tête aux pieds dans le brocart et faire quand même rougir toute une classe de potaches jusqu’à la racine des cheveux.

Il baissa la main vers le compotier de fruits. L’une des filles la lui saisit aussitôt, la repoussa doucement et prit un grain de raisin.

« S’il vous plaît, ne le pelez pas, dit Teppic. La peau, c’est le meilleur. Pleine de vitamines et de minéraux nourrissants. Mais à mon avis vous n’en avez pas encore entendu parler, sûrement, c’est tout récent comme invention, ajouta-t-il surtout pour lui-même. Je veux dire, ç’a moins de sept mille ans », acheva-t-il avec humeur.

Tant pis pour le temps qui passe, songea-t-il tristement. Il passe peut-être partout ailleurs, mais pas ici. Ici il s’entasse, comme de la neige. On dirait que les pyramides nous ralentissent, comme ces choses dont on se sert sur les bateaux, les trucmachins, là, les ancres. Demain, chez nous, c’est comme hier : du réchauffé.

Elle pela quand même le grain de raisin tandis que s’amoncelaient les flocons de secondes.

* * *

Sur le site de la Grande Pyramide les énormes blocs de pierre planaient jusqu’à leurs places respectives, comme une explosion à l’envers. Leur flot s’écoulait depuis la carrière jusqu’au site, traversait silencieusement le paysage au-dessus d’épaisses ombres rectangulaires.

« Je dois te rendre justice, avoua Ptaclusp à son fils tandis qu’ils se tenaient côte à côte dans la tour d’observation. C’est incroyable. Un jour, les gens se demanderont comment on a fait.

— Toutes ces histoires de rouleaux et de fouets, c’est dépassé, dit IIb. Tu peux oublier tout ça. » Le jeune architecte sourit, mais on devinait un soupçon de folie dans son rictus.

C’était effectivement incroyable. Plus incroyable qu’il n’aurait fallu. Il n’arrivait pas à s’ôter de l’idée que la pyramide…

Il se secoua mentalement. Il devrait avoir honte de nourrir des pensées pareilles. On risquait de tomber dans la superstition si on ne se méfiait pas, dans ce métier.

Toutes choses forment naturellement une pyramide – enfin, un cône, en tout cas. Il en avait fait l’expérience le matin même. Le grain, le sel, le sable… mais pas l’eau, là, il avait fait fausse route. Et une pyramide n’était rien d’autre qu’un cône bien net, voilà, un cône qui aurait décidé d’être un peu mieux ordonné.

Peut-être avait-il un brin forcé sur les mesures para-cosmiques ?

Son père lui donna une claque dans le dos.

« Bravo, répéta-t-il. Tu sais, on dirait presque qu’elle se construit toute seule ! »

IIb glapit et se mordit le poignet, une manie d’enfant qui lui revenait toujours quand il était nerveux. Ptaclusp ne remarqua rien car à cet instant un contremaître courait vers le pied de la tour en agitant sa règle d’apparat.

Ptaclusp se pencha.

« Quoi donc ? demanda-t-il.

— J’ai dit : venez tout de suite, s’il vous plaît, ô maître ! »

Sur la pyramide proprement dite, sur le chantier à mi-hauteur environ du futur sommet, là où s’accomplissait une partie du travail minutieux sur les chambres intérieures, le mot « impressionnant » ne convenait plus. Celui de « terrifiant » faisait mieux l’affaire.

Des blocs s’entassaient dans le ciel en un lent ballet géant, passaient et repassaient, leurs cornacs se lançaient des cris ainsi qu’aux aiguilleurs malchanceux en dessous sur la pyramide, qui s’efforçaient de brailler des directives par-dessus le vacarme ambiant.

Ptaclusp se précipita dans le groupe d’ouvriers rassemblés au centre. Ici, au moins, il y avait le silence. Un silence de mort.

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