Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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Le chef le dévisagea. En ce qui concernait les deux autres jeunes assassins, remarqua-t-il, le premier fixait toujours la mouette, et le second était occupé à vomir bruyamment par-dessus le parapet.

« Tu es tout seul, dit-il. Nous, on est cinq.

— Mais bientôt, vous serez plus que quatre », répliqua Arthur.

En bougeant lentement, comme dans un nuage, Teppic tendit la main vers l’oiseau. Avec une mouette normale il y aurait perdu un pouce, mais le volatile sauta dessus en arborant la mine avantageuse du maître de retour dans sa bonne vieille plantation.

Ce qui parut susciter chez les voleurs un malaise croissant. Le sourire d’Arthur n’arrangeait pas les choses non plus.

« Bel oiseau », commenta le chef du ton bêtement joyeux de qui se fait beaucoup de souci. Teppic caressait d’un air rêveur la tête ronde.

« J’crois que vous feriez bien d’vous tirer », dit Arthur tandis que la mouette se déplaçait de côté sur le poignet de Teppic. Ses pattes palmées solidement agrippées, les ailes déployées pour garder son équilibre, elle aurait dû paraître comique, mais elle donnait une impression de puissance cachée, comme s’il s’agissait d’un aigle sous une fausse identité. Lorsqu’elle ouvrit le bec pour exhiber une ridicule langue violette d’oiseau, on sentit que cette mouette-ci représentait autre chose qu’un simple danger pour les sandwiches à la tomate de la plage.

« Elle est magique ? demanda un voleur qu’on fit taire en vitesse.

— Bon, ben, on va s’en aller, alors, dit le chef, on s’excuse pour le malentendu… »

Teppic lui adressa un sourire chaleureux et aveugle.

Puis ils perçurent tous le petit bruit insistant. Six paires d’yeux pivotèrent et se baissèrent ; Chidder, lui, était déjà en position.

En dessous, s’écoulant, sinistre, à travers la boue déshydratée, l’Ankh montait.

* * *

Dios, premier ministre et grand prêtre parmi les grands prêtres, n’était pas religieux de nature. Ce n’était pas une qualité souhaitable chez un grand prêtre, elle troublait le jugement, dérangeait l’esprit. Qu’il se mette à croire, et toute l’affaire tournait à la farce.

Non pas qu’il eût des griefs contre la foi. Les gens avaient besoin de croire aux dieux, ne serait-ce que parce qu’il est difficile de croire aux gens. Les dieux avaient leur utilité. Il leur demandait seulement de rester dans leur coin et de le laisser travailler.

Remarquez, il avait par bonheur le physique de l’emploi. Quand vos gènes s’arrangent pour vous doter d’une haute taille, d’un crâne chauve et d’un nez à labourer les cailloux, c’est sûrement qu’ils ont une petite idée derrière la tête.

Il se méfiait instinctivement des individus à qui la religion venait facilement. C’étaient à son sens des instables enclins à errer dans le désert pour y trouver des révélations – comme si les dieux allaient s’abaisser à de telles bêtises. Et ils n’arrivaient jamais à rien. Ils se figuraient bientôt que les rituels n’étaient pas importants. Qu’on pouvait s’adresser directement aux dieux. Avec une certitude assez rigide et inflexible pour servir d’axe de rotation au monde, Dios savait que les dieux du Jolhimôme appréciaient les rituels autant que n’importe qui. Après tout, un dieu ennemi des rituels serait comme un poisson ennemi de l’eau.

Il s’assit sur les marches du trône, son bourdon sur les genoux, et transmit les ordres du roi. Qu’ils n’émanent pas véritablement d’un roi ne gênait en rien. Dios était grand prêtre depuis, disons, plus d’années qu’il ne voulait se rappeler, il savait assez précisément quels ordres donnerait un pharaon avisé, et il les donna.

De toute façon, la Face du Soleil siégeait sur le trône, et c’était ça l’important. Il s’agissait d’un masque en or massif qui enveloppait toute la tête et que devait porter le souverain régnant dans toutes les manifestations publiques ; l’esprit sacrilège lui trouvait un air gentiment constipé. Depuis des millénaires il symbolisait la royauté du Jolhimôme. Il empêchait en outre de différencier les rois.

Ça aussi, c’était très symbolique, mais de quoi ? personne ne s’en souvenait.

Il y avait des tas d’exemples du même genre dans le Vieux Royaume. Le bourdon sur ses genoux, tenez, avec ses serpents symboliques entrelacés symboliquement autour d’un bâton à chameaux allégorique. Le peuple croyait qu’il conférait aux grands prêtres un pouvoir sur les dieux et les morts, mais c’était sans doute une métaphore, c’est-à-dire un mensonge.

Dios changea de position. « A-t-on introduit le roi dans la Chambre pour Sortir ? » dit-il.

Le cercle des grands prêtres inférieurs opina.

« Aneth l’embaumeur s’occupe de lui en ce moment même, ô Dios.

— Très bien. Et a-t-on donné des instructions à l’entrepreneur de pyramides ? »

Hoot Koomi, grand prêtre de Khefin, le dieu à double face des portails, s’avança.

« J’ai pris la liberté d’y pourvoir, ô Dios », ronronna-t-il.

Dios tapota des doigts sur son bourdon. « Oui, fit-il. Je n’en doute pas. »

Le gros de la prêtrise s’attendait à ce que Koomi succède à Dios si celui-ci venait à mourir, bien qu’espérer son décès n’ait jamais donné de résultat. La seule opinion divergente, c’était celle de Dios lui-même qui, s’il avait eu des amis, leur aurait sûrement révélé certaines conditions préalables, à savoir que la chose se produirait le jour où ils verraient des lunes bleues, des cochons volants et lui, Dios, en enfer. Il aurait probablement ajouté que la seule différence entre Koomi et un crocodile sacré, c’était l’honnêteté foncière du crocodile dans ses objectifs.

« Très bien, ajouta-t-il.

— Si je puis me permettre, Votre Seigneurie ? » fit Koomi. Les figures des autres prêtres affichèrent une superbe expression neutre et sans risque sous le regard fulminant de Dios.

« Oui, Koomi ?

— Le prince, ô Dios. L’a-t-on fait appeler ?

— Non.

— Alors, comment saura-t-il ?

— Il le saura, répliqua Dios d’un ton ferme.

— De quelle façon ?

— Il le saura. Maintenant, vous pouvez tous disposer. Allez-vous-en. Occupez-vous donc de vos dieux ! »

Ils détalèrent, et Dios resta tout seul sur les marches. C’était sa place attitrée depuis si longtemps qu’il avait usé la maçonnerie et s’adaptait exactement dans le creux.

Bien entendu que le prince saurait. C’était dans l’ordre des choses. Mais au fond de lui-même, dans les sillons tracés par des années de rituels et d’étroite observance, Dios décela une certaine inquiétude. Elle n’avait pas sa place là. L’inquiétude, c’était bon pour les autres. Il n’était pas monté si haut en laissant le doute s’installer. Oui, il avait la vague idée, tout au fond de lui, la vague certitude que ce nouveau roi amènerait des ennuis.

Bah. Le jeune homme apprendrait vite. Ils apprenaient tous.

Il changea de position et grimaça. Les douleurs revenaient, et il ne pouvait pas les laisser faire. Elles le gênaient dans l’accomplissement de son devoir, et son devoir était un dépôt sacré.

Il lui faudrait retourner à la nécropole. Ce soir.

* * *

« Il n’est pas lui-même, tu le vois bien.

— Il est qui, alors ? » fit Chidder.

Ils pataugeaient tant bien que mal dans la rue, non pas d’une démarche de poivrot cette fois, plutôt de celle qu’adoptent deux personnes qui pilotent pour trois. Teppic avançait, mais son pas ne leur inspirait aucune confiance, on aurait dit son cerveau hors du coup.

Autour d’eux des portes s’ouvraient à la volée, des jurons fusaient, on entendait le raclement de meubles qu’on traînait jusqu’aux chambres du premier étage.

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