Terry Pratchett - Au guet !

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Une société secrète d’encagoulés complote pour renverser le seigneur Vétérini, Patricien d’Ankh-Morpork, et lui substituer un roi.
C’est sans compter avec le guet municipal et son équipe de fins limiers.
Une affaire à la mesure du capitaine Vimaire — s’il boit, c’est pour oublier les laideurs de la vie — et de ses brillants adjoints. (« Tous pour un ! ») Et lorsqu’on retrouve au petit jour dans les rues les corps de citoyens transformés en biscuits calcinés, l’enquête s’oriente résolument vers un dragon de vingt-cinq mètres qui crache le feu ; on aurait quelques questions à lui poser.
Mais peut-être la collaboration du bibliothécaire de l’Université ne sera-t-elle pas inutile : n’arbore-t-il pas aussi une plaque de la DST (Défense simienne du territoire) ?

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— Nom des dieux, j’aurais jamais cru que tu y arriverais, fit Côlon en saisissant une anse. Tu lui as dit quoi ?

— J’ai juste expliqué que c’était le devoir de tout bon citoyen d’aider le Guet à toute heure, répondit innocemment Carotte, et je l’ai remercié pour sa coopération.

— Ouais, et l’reste, fit Chicard.

— Non, c’est tout ce que j’ai dit.

— Alors, t’as dû lui causer d’un ton convaincant.

— Ah. Ben, faut en profiter, les gars, tant que ça marche », fit Côlon.

Ils burent pensivement. Ce fut un moment de paix intense, quelques minutes arrachées aux réalités de l’existence. Ce fut une brève bouchée de fruit chapardé, et ils la goûtèrent comme telle. Personne dans toute la ville n’avait l’air de se battre, de donner des coups de couteau ni de déclencher une bagarre, et en cet instant on aurait pu croire que cette situation idyllique allait durer.

Et même si elle ne durait pas, il leur restait les souvenirs pour leur remonter le moral. Souvenirs de galopades dans les rues et de gens qui s’écartaient de leur chemin. Souvenirs des expressions sur les figures des affreux gardes du palais. D’avoir été là quand tous les voleurs, héros et dieux avaient échoué. D’avoir à peu près fait les choses à peu près bien.

Chicard poussa la chope sur un rebord de fenêtre fort à propos, tapa des pieds afin d’y ramener un peu de vie et souffla sur ses doigts. Après un bref tâtonnement dans les recoins sombres derrière son oreille il ramena un bout de mégot.

« Quelle aventure, hein ? » fit Côlon avec satisfaction tandis que la flamme d’une allumette illuminait les trois hommes.

Les deux autres hochèrent la tête. Hier leur paraissait remonter à une éternité, même maintenant. Mais ils ne pourraient jamais oublier, une histoire pareille, même si d’autres l’oubliaient, quoi qu’il arrive désormais.

« Si j’revois plus jamais de putain d’roi, ça sera encore trop tôt, dit Chicard.

— À mon avis, ce n’était pas le bon roi, de toute façon, fit Carotte. En parlant de rois : quelqu’un veut une chips bien grillée ?

— Y a pas de bons rois », dit Côlon, mais sans trop de rancœur. Dix piastres par mois allaient faire une grosse différence. L’attitude de madame Côlon avait beaucoup changé maintenant qu’il gagnait pour le ménage dix piastres de plus par mois. Ses petits mots sur la table de la cuisine étaient beaucoup plus aimables.

« Non, ce que je veux dire, ça n’a rien d’extraordinaire d’avoir une vieille épée, dit Carotte. Ou une tache de naissance. Tenez, regardez. J’en ai bien une, moi, de tache de naissance sur le bras.

— Mon frère aussi, il en a une, fit Côlon. En forme de bateau.

— La mienne, elle ressemble plutôt à une espèce de couronne, dit Carotte.

— Ho, ho ! ça fait de toi un roi, alors, fit Chicard avec un grand sourire. Ça tombe sous le sens.

— J’vois pas pourquoi. Mon frère, c’est pas un amiral, fit observer Côlon avec bon sens.

— Et j’ai cette épée », dit Carotte.

Il la dégaina. Côlon la lui prit des mains, la tourna et la retourna à la lumière de la torche plantée au-dessus de la porte du Tambour. La lame était courte, émoussée, ébréchée comme une scie. Elle était de bonne facture et elle avait peut-être jadis porté une inscription, hélas rendue illisible par un usage régulier.

« Une bonne épée, dit-il d’un air songeur. Bien équilibrée.

— Mais pas une épée de roi, fit Carotte. Les épées de rois sont grandes, brillantes, magiques, incrustées de pierres précieuses, et quand on les lève, elles réfléchissent la lumière, ting.

— Ting, répéta Côlon. Oui, ça m’étonnerait pas, moi.

— Je prétends seulement qu’on ne va pas s’amuser à distribuer des trônes pour des trucs pareils. C’est ce qu’a dit le capitaine Vimaire.

— Un chouette boulot, remarquez, intervint Chicard. De bons horaires, quand on est roi.

— Hmm ? » Côlon s’était momentanément plongé dans un petit monde de réflexions. Les vrais rois possédaient des épées étincelantes, bien sûr. Sauf, sauf, sauf peut-être que le vraiment vrai roi de… disons, des temps anciens, il avait une épée qui n’étincelait pas du tout, mais vachement efficace pour tailler n’importe quoi. Ce n’était qu’une idée comme ça.

« Moi, j’dis qu’être roi, c’est un bon boulot, répéta Chicard. Pas beaucoup d’heures.

— Ouais. Ouais. Mais pas beaucoup d’jours non plus », répliqua Côlon. Il jeta à Carotte un regard songeur.

« Ah. Ça aussi, évidemment.

— N’importe comment, mon père dit qu’être roi, c’est trop dur comme travail, fit Carotte. Les études géologiques, les analyses de minéraux et tout. » Il vida sa pinte. « Ces trucs-là, ce n’est pas pour nous. Pour nous… – il prit un air fier – des gardes. Ça va, sergent ?

— Hmm ? Quoi ? Oh. Oui. » Côlon haussa les épaules. Qu’est-ce que ça pouvait faire, de toute façon ? Peut-être que ça valait mieux comme ça. Il termina sa bière. « Faut y aller, dit-il. Il est quelle heure, déjà ?

— Dans les minuit, répondit Carotte.

— Rien d’autre ? »

Carotte réfléchit. « Et tout va bien ? fit-il.

— Voilà. J’voulais juste vérifier.

— Tu sais, fit Chicard, t’as une manière de dire ça, mon gars, on croirait presque que c’est vrai. »

* * *

Laissons l’œil de l’observateur prendre du recul…

Voici le Disque, monde et miroir des mondes, porté à travers l’espace à dos de quatre éléphants géants juchés sur la carapace de la Grande A’Tuin, la Tortue Céleste. Tout autour du Bord de ce monde, l’océan se déverse perpétuellement dans la nuit. En son Moyeu s’élève le pic haut de quinze kilomètres de Cori Celesti, au sommet miroitant duquel les dieux s’amusent à des jeux avec le destin des hommes…

… Dont on ne sait rien des règles ni des pions.

À l’autre bout du Disque le soleil se lève. La lumière du matin entreprend de se répandre sur le patchwork des mers et des continents, mais lentement, parce que la lumière se sent paresseuse et un peu lourde en présence d’un champ magique.

Sur le croissant sombre, là où l’ancienne clarté du coucher de soleil vient à peine de quitter les vallées les plus encaissées, deux points, un gros et un petit, volent hors des ténèbres, rasent la houle de l’océan du Bord et s’élancent résolument par-dessus les profondeurs insondables et piquetées d’étoiles de l’espace.

Peut-être la magie durera-t-elle. Peut-être pas. Mais sait-on ce qui dure ?

AINSI PREND FIN « AU GUET ! » HUITIEME LIVRE DES ANNALES DU DISQUE-MONDE.

Notes

1

Tout ceci était faux. La vérité, c’est que même les grosses collections de livres courants déforment l’espace, comme peut en attester tout amateur ayant déjà fouiné chez un très vieux bouquiniste à l’ancienne, à l’intérieur d’une de ces boutiques qu’on dirait conçues par monsieur Escher dans un de ses mauvais jours, avec plus d’escaliers que d’étages et des rayonnages qui aboutissent à de petites portes sûrement trop basses pour le passage d’un humain de taille normale. L’équation appropriée est la suivante : Savoir = pouvoir = énergie = matière = masse ; une bonne librairie n’est qu’un trou noir distingué qui sait lire.

2

Le figuin est défini dans le Dictionnaire des mots qui rincent l’œil comme « un petit pâté feuilleté garni de raisins secs ». Le dictionnaire aurait été d’un secours inestimable au Grand Maître Suprême lors de la rédaction des serments de la Société, puisqu’il explique aussi les mots « velchet » (« type de gilet que portent certains horlogers »), « trousse » (« oiseau craintif, gris-brun, de la famille des foulques ») et « moules » (« jeu d’adresse et de dextérité avec des tortues »).

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