Terry Pratchett - Au guet !

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Une société secrète d’encagoulés complote pour renverser le seigneur Vétérini, Patricien d’Ankh-Morpork, et lui substituer un roi.
C’est sans compter avec le guet municipal et son équipe de fins limiers.
Une affaire à la mesure du capitaine Vimaire — s’il boit, c’est pour oublier les laideurs de la vie — et de ses brillants adjoints. (« Tous pour un ! ») Et lorsqu’on retrouve au petit jour dans les rues les corps de citoyens transformés en biscuits calcinés, l’enquête s’oriente résolument vers un dragon de vingt-cinq mètres qui crache le feu ; on aurait quelques questions à lui poser.
Mais peut-être la collaboration du bibliothécaire de l’Université ne sera-t-elle pas inutile : n’arbore-t-il pas aussi une plaque de la DST (Défense simienne du territoire) ?

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« Ah bon ? » lança-t-il, au désespoir.

Wonse joignit les mains sur le bureau et se pencha en avant.

« Maintenant, écoutez, capitaine, fit-il. Sa Seigneurie exige une explication. Je ne tiens pas à lui dire que le capitaine du Guet de nuit n’a pas la moindre idée de ce qui se passe parmi les hommes sous ses ordres, si je puis me permettre ce terme impropre. Ce genre d’histoire n’amène que des ennuis, des questions et tout. Nous préférons éviter ça, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ?

— Oui, monsieur », marmonna Vimaire. Le vague souvenir d’un gars qui lui avait parlé d’un ton sérieux à la Grappe de Raisin refaisait surface, l’air penaud, du fond de son esprit. Ça n’était pas un nain, tout de même ? Ou alors, on avait radicalement modifié les caractéristiques de l’espèce.

« Bien sûr que nous préférons, fit Wonse. En souvenir du passé. Et du reste. Alors, je vais trouver une réponse à donner à Sa Seigneurie, et vous, capitaine, vous tâcherez de découvrir ce qui se passe et d’y mettre un terme. Donnez à ce nain un cours sur le métier de garde, d’accord ?

— Ah, ah, s’esclaffa respectueusement Vimaire.

— Pardon ? fit Wonse.

— Oh. J’ai cru que vous faisiez une blague ethnique, monsieur. Nain… court… Vous saisissez ?

— Écoutez, Vimaire, je suis très compréhensif. Etant donné les circonstances. Maintenant, je veux que vous alliez me régler tout ça. Vous m’avez compris, vous aussi ? »

Vimaire salua. Le cafard noir, toujours à l’affût pour profiter de sa sobriété, prit possession de sa langue.

« Vous avez raison, monsieur le Secrétaire, dit-il. Comptez sur moi pour lui apprendre que c’est illégal d’arrêter les voleurs. »

Il regretta ses paroles. Pourquoi ne gardait-il pas ce genre de réflexions pour lui ? Il aurait une meilleure situation aujourd’hui… capitaine des gardes du palais, un homme important. Le Patricien lui avait joué un bon tour en lui confiant le Guet. Mais Wonse lisait déjà un autre document sur son bureau. S’il avait remarqué le sarcasme, il n’en laissa rien paraître.

« Très bien », dit-il.

* * *

Chère mère, écrivit Carotte,

Aujourd’hui, la journée a été bien meilleure. Je suis allé à la Guilde des Voleurs, j’ai arrêté le chef des gredins et je l’ai traîné jusqu’au palais du Patricien. Il ne fera plus d’ennuis, j’ai l’impression. Et madame Paluche a dit que je peux rester dans le grenier parce que c’est toujours utile d’avoir un homme à la maison. Ça, c’est à cause de la nuit dernière, quand des gars éméchés ont fait des histoires dans la chambre d’une des filles, alors je suis allé leur dire deux mots, ils ont résisté et il y en a un qui a voulu me donner un coup de genou, heureusement j’avais ma protection et madame Paluche a dit qu’il s’est cassé la rotule mais que je n’avais pas besoin d’en payer une nouvelle.

Je ne comprends pas certaines fonctions du Guet. J’ai un collègue, il s’appelle Chicard. Il dit que je fais trop de zèle. Il dit que j’ai beaucoup à apprendre. Je crois que c’est vrai parce que je ne suis arrivé qu’à la page 326 des Lois Ordonnances des cités d’Ankh et de Morpork. Grosses bises à tout le monde. Ton fils, Carotte.

P. S. : Embrasse Gougnotte pour moi.

* * *

Ce n’était pas seulement la solitude, c’était cette vie sens devant derrière. Parfaitement, se disait Vimaire.

Le Guet de nuit se levait quand le reste du monde se couchait et se couchait quand l’aube se répandait sur le paysage. On passait tout son temps dans les rues noires et humides, dans un univers d’ombres. Le Guet de nuit attirait les individus enclins, pour une raison ou une autre, à ce genre d’existence.

Il arriva au poste du Guet. C’était une bâtisse ancienne, étonnamment grande, coincée entre une tannerie et un tailleur spécialisé dans des articles de cuir louches. Elle avait dû en imposer jadis, mais aujourd’hui elle était en grande partie inhabitable et seuls les chouettes et les rats y patrouillaient. Au-dessus de la porte on lisait avec peine, dans l’antique langue de la cité, une devise désormais quasi rongée par le temps, la saleté et le lichen : FABRICATI VOLVPTATEM, CONNARDVS.

Ce qui signifiait, selon le sergent Côlon qui avait servi dans des pays étrangers et se qualifiait d’expert en langues : « Protéger et Servir ».

Oui. Le métier de garde devait avoir eu jadis un sens.

Le sergent Côlon, songea Vimaire alors qu’il s’enfonçait en trébuchant dans l’obscurité à l’odeur de moisi. En voilà un qui aimait le noir. Le sergent Côlon devait ses trente années de bonheur conjugal au fait que madame Côlon travaillait toute la journée et lui toute la nuit. Ils communiquaient en se laissant des petits mots. Il préparait le thé de sa femme avant de partir le soir, elle lui gardait son petit-déjeuner bien au chaud dans le fourneau le matin. Ils avaient trois enfants adultes, tous nés, supposait Vimaire, au prix de billets extrêmement féconds.

Quant au caporal Chicque… Bah, n’importe qui dans le cas de Chicard aurait des tas d’excuses pour éviter de se montrer. Pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre ça. Une seule raison empêchait d’affirmer que Chicard se rapprochait du monde animal : le monde animal se serait levé pour partir.

Et puis, bien sûr, il y avait lui, le capitaine Vimaire. Décharné, mal rasé, un ramassis de mauvaises habitudes marinées dans l’alcool. C’était ça, le Guet de nuit. Rien qu’eux trois. Autrefois le corps avait compté des dizaines, des centaines de gardes. Et aujourd’hui… seulement trois.

Vimaire monta l’escalier à l’aveuglette, entra dans son bureau à tâtons, s’effondra dans son fauteuil de cuir des premiers âges affligé d’une descente de rembourrage, farfouilla dans le tiroir du bas, saisit une bouteille, mordit dans le bouchon, tira, recracha le bouchon, but. Attaqua sa journée.

Le monde tournoya et reprit de la netteté.

La vie, c’est une affaire de chimie, ni plus ni moins. Une goutte par-ci, une autre par-là et tout change. Une simple larme de jus fermentés et on gagne soudain quelques heures de vie supplémentaires.

Jadis, à l’époque où le quartier était encore respectable, un propriétaire entreprenant de la taverne voisine avait payé une grosse somme d’argent à un mage pour une enseigne lumineuse, chaque lettre d’une couleur différente. Aujourd’hui, elle ne fonctionnait que par intermittence et se mettait régulièrement en court-circuit par temps humide. Pour l’heure, le E, d’un rose criard, s’allumait et s’éteignait de façon aléatoire.

Vimaire avait fini par s’y habituer. Ça faisait partie de sa vie.

Il contempla un moment le jeu tremblotant de la lumière sur le plâtre effrité, puis il leva un pied chaussé d’une sandale et frappa deux fois lourdement sur le plancher.

Au bout de quelques minutes, une respiration sifflante au loin lui apprit que le sergent Côlon montait l’escalier.

Vimaire compta tout bas. Côlon marquait toujours une pause de six secondes sur le palier pour reprendre son souffle.

À la septième seconde, la porte s’ouvrit. La figure du sergent passa le battant comme une pleine lune.

On pouvait décrire le sergent Côlon comme le type d’homme qui, s’il embrasse la carrière militaire, se retrouve automatiquement au grade de sergent. Qu’on n’imagine pas caporal. Ni capitaine, d’ailleurs. Ou qui, à défaut de carrière militaire, a visiblement le profil pour, disons, la charcuterie ; n’importe quelle profession où une grosse figure rougeaude et une tendance à transpirer même par temps de gel font quasiment partie des attributs.

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