George Martin - L'Ombre maléfique

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Haï de tous et constamment en butte aux intrigues de sa propre sœur, la reine régente Cersei, Tyrion le Lutin se démène de son mieux pour préserver Port-Réal et rallier à la cause de sa maison de grands seigneurs rétifs. Le nouveau roi du Nord, Robb Stark, menace les domaines Lannister et expédie sa mère auprès de Renly Baratheon, rival direct de son propre frère, Stannis. Obtiendra-t-elle l’union sacrée contre l’adversaire commun ? Que pèse la bonne volonté des hommes face aux rivalités des dieux ou des puissances occultes qui se déchaînent en leur nom ? Comment Winterfell lui-même ne serait-il pas submergé sous les vagues d’adeptes du dieu Noyé ? Que peut la Garde de Nuit face aux sauvageons, complices insidieux des Autres ? A l’évidence, l’hiver vient pour le royaume des Sept Couronnes.
Maléfices, émeutes, guerre, confusion, haine, meurtres et démence, voilà ce que présageait, semble-t-il, sous des noms divers, la comète rouge : l’imminence d’un chaos sanglant. Fétu que l’individu – qu’il s’appelle Arya, Sansa, Bran, Tommen, Myrcella… – dans cette furia de mort. Fétu que l’enfance, et pourtant, quelle vitalité !

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« Impossible d’aller plus loin, si vous ne disposez d’un complice, à l’intérieur, pour nous lever la grille », chuchota Davos, et ses chuchotements se débandèrent sur le clapotis comme une nichée de souris feutrées.

« Avons-nous franchi l’enceinte ?

— Oui. Elle nous surplombe, mais je vous l’ai dit, impossible d’aller plus loin. La herse descend jusqu’au fond. Et même un enfant ne pourrait se glisser entre ses barreaux. »

Point d’autre réponse qu’un léger froufrou. Puis une lumière éclaboussa les ténèbres.

Le souffle coupé, Davos leva une main pour se protéger les yeux. Mélisandre avait repoussé sa coule et, d’un simple mouvement d’épaules, dépouillé sa robe vaporeuse. Elle était nue, dessous, et grosse à accoucher. Ses seins gonflés pendaient lourdement sur son buste, et son ventre semblait sur le point d’éclater. « Les dieux nous préservent », murmura-t-il, et elle répliqua par un rire de gorge étouffé, rauque. Ses prunelles étaient des charbons ardents, la sueur qui lui emperlait la peau rutilait, comme incandescente de son propre feu. Mélisandre irradiait.

Haletante, elle s’accroupit, jambes écartées. Le sang ruisselait sur ses cuisses, un sang noir comme de l’encre. Elle poussa un cri d’extase ou d’agonie si ce n’étaient, comment savoir ? les deux, tandis que surgissait le crâne de l’enfant. Les bras se libérèrent en gigotant convulsivement, des doigts noirs serpentèrent autour des cuisses crispées de Mélisandre qui continua de pousser jusqu’à ce que l’ombre tout entière se fut extirpée au monde et dressée, plus grande que Davos, aussi haute que le tunnel, au-dessus du bateau. Il n’eut qu’une seconde pour la regarder avant qu’elle ne s’éclipse, ne s’insinue entre les barreaux de la herse et ne détale à la surface des eaux, mais cette seconde dura bien assez.

Cette ombre, il la connaissait. Comme il connaissait l’homme qui la projetait.

JON

L’appel survint telle une vrille au plus noir de la nuit. Jon s’accouda, la force de l’habitude lui fit simultanément empoigner Grand-Griffe, déjà s’agitait le camp. Le cor qui secoue les dormeurs , songea-t-il.

La longue note basse persistait, à la limite de l’audible. Les sentinelles de l’enceinte battaient, muettes, la semelle, l’haleine au gel et la tête tournée vers l’ouest. Lorsque le son du cor eut achevé de s’évanouir, le vent lui-même cessa de mugir. Les hommes se dépêtraient de leurs couvertures, saisissaient piques et ceinturons, se démenaient en silence, l’oreille aux aguets. Un cheval s’ébroua, que quelqu’un fit taire. Un instant, la forêt tout entière eut l’air de retenir également son souffle. A l’affût d’un second appel, les frères de la Garde de Nuit priaient qu’il ne retentît point, tout en craignant de ne pas l’entendre.

Après que le silence se fut prolongé de manière intolérable et leur eut appris que le cor ne sonnerait plus, ils se sourirent mutuellement d’un air penaud, comme pour nier que l’angoisse les eût étreints. Jon Snow ranima le feu et, pendant qu’il s’habillait, bouclait son ceinturon, enfilait ses bottes, époussetait son manteau et en secouait la rosée avant de se l’arrimer aux épaules, le gai brasillement des flammes lui jeta au visage des bouffées de chaleur bienvenues. A l’intérieur de la tente, il entendait bouger le lord Commandant. Qui, quelques instants plus tard, souleva la portière. « Une seule sonnerie ? » Perché sur son épaule, son corbeau se taisait, plume ébouriffée, l’air piteux.

« Une seule, messire, confirma-t-il. Des frères qui reviennent. »

Mormont s’approcha du feu. « Le Mimain. Pas si tôt. » Au fil des jours, l’attente l’avait rendu de plus en plus quinteux ; un peu plus, et il mettait bas des oursons. « Veille qu’il y ait un repas chaud pour les hommes et du fourrage pour les chevaux. Je veux voir Qhorin dès son arrivée.

— Je vous l’amènerai, messire. » Comme on comptait recevoir les hommes de Tour Ombreuse beaucoup plus tôt, leur retard, que se passait-il ? n’avait pas manqué d’alarmer. A l’heure de la popote, Edd-la-Douleur n’était pas le seul à se répandre en marmonnements sinistres. Ser Ottyn Wythers préconisait de se replier le plus tôt possible sur Château noir. Ser Mallador Locke se serait plutôt porté sur Tour Ombreuse, dans l’espoir de relever la piste de Qhorin et d’apprendre ce qu’il était advenu de lui. Et Thoren Petibois voulait une incursion dans les montagnes. « Mance Rayder sait qu’il lui faudra affronter la Garde, avait-il déclaré, mais jamais il ne s’attendra à nous voir tellement au nord. Si nous remontons la Laiteuse, nous pouvons le prendre à l’improviste et tailler des croupières à ses troupes dès avant qu’il ne se doute de notre présence.

— Il aurait l’avantage du nombre, et comme ! objectait ser Ottyn. Craster a dit qu’il rassemblait une grande armée. Des milliers d’hommes. Sans Qhorin, nous ne sommes que deux cents.

— Lâchez deux cents loups sur dix mille brebis, ser, et voyez ce qu’il en arrive, répondait Petibois, plein d’aplomb.

— Il y a des chèvres, parmi ces brebis, Thoren, avertissait Jarman Buckwell. Mouais, voire quelques lions. Clinquefrac, Harma la Truffe, Alfyn Freux-buteur…

— Je les connais aussi bien que toi, Buckwell ! jappa Thoren. Et je veux me payer leur tête, tous. C’est des sauvageons. Pas des soldats. Quelques centaines de fiers-à-bras, plus ou moins bourrés, dans un gros troupeau de femelles, de chiards et de serfs. Qu’on va te balayer vite fait tout ça et te les renvoyer piailler dans leurs gourbis. »

Des heures à disputailler de la sorte sans arriver à se mettre d’accord. Trop tenace pour battre en retraite, le Vieil Ours ne voulait pas davantage aller tête baissée le long de la Laiteuse chercher bataille. Si bien qu’en définitive on n’avait résolu que de patienter quelques jours de plus et, si ne se manifestait entre-temps le détachement de Tour Ombreuse, de reprendre alors les discussions.

A présent qu’il l’avait fait cesseraient les moratoires indéfinis, on allait enfin décider quelque chose. Toujours ça, se réjouissait Jon, à défaut de mieux. Et, s’il fallait en venir aux mains avec Mance Rayder, au plus vite, alors.

Il trouva Edd-la-Douleur en veine de lamentations sur le thème : comment voudriez-vous que je ferme l’œil quand il y a dans les bois des gens qui tiennent absolument à sonner du cor ? et lui fournit nouveau sujet de récriminations. Réveillé par eux deux, Hake accueillit quant à lui par des bordées d’injures les ordres du Vieil Ours, mais à peine se fut-il levé qu’une douzaine de frères se retrouvaient attelés à débiter des betteraves pour sa soupe.

Comme Jon poursuivait sa route au travers du camp, Sam s’essouffla au-devant de lui, la face aussi blême et bouffie que la lune sous la bure noire. « Entendu le cor… Ton oncle est de retour ?

— Ce ne sont que les types de Tour Ombreuse. » Il ne se cramponnait plus si farouchement à l’espoir de jamais revoir Benjen Stark vivant. Le manteau découvert au bas du Poing pouvait avoir appartenu autant à celui-ci qu’à l’un de ses hommes, Mormont lui-même en était convenu, mais pourquoi son propriétaire, après en avoir enveloppé le verredragon, l’avait enfoui là, nul ne le savait. « Faut que j’y aille, Sam. »

Du côté de l’entrée, les gardes retiraient des épieux du sol à demi gelé pour faciliter le passage. Les premiers frères de Tour Ombreuse ne tardèrent guère à zigzaguer le long de la pente, tout de cuir et de fourrures emmitouflés ; de-ci de-là se discernait un miroitement de bronze ou d’acier ; de fortes barbes hérissaient leurs traits émaciés, et tout cela leur donnait l’allure hirsute de leurs bourrins. A la stupeur de Jon, certains chevaux portaient deux hommes. De plus près, l’évidence s’imposait qu’il y avait là pas mal de blessés. Sont tombés sur un os, en route…

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