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Robert Silverberg: Prestimion le Coronal

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Robert Silverberg Prestimion le Coronal

Prestimion le Coronal: краткое содержание, описание и аннотация

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 Vainqueur de la guerre des Sorciers, Prestimion, qui a manqué d’y perdre la vie, a payé chèrement le titre de Coronal. La fine fleur de Majipoor a été décimée, le monde ravagé, et la belle Thismet, la grande passion de Prestimion, est morte dans les combats. Prestimion a décidé de rendre la paix à la planète géante et d’effacer de toutes les mémoires, avec l’aide de deux mages, le souvenir du conflit atroce et de tous ceux qui ont péri. Seuls deux de ses compagnons d’armes et lui-même en garderont la trace indélébile dans leurs souvenirs. Mais comment Prestimion pourrait-il exulter de joie durant la cérémonie de son couronnement alors que ce secret lui pèse ? Et comment pourrait-il prendre femme comme le doit un Coronal alors qu’il demeure obsédé par l’image de Thismet ? Pire, le charme d’oubli a creusé dans les esprits un vide insidieux que vient souvent remplir la folie. La sédition gronde. La violence menace à nouveau de ravager Majipoor. Prestimion saura-t-il guérir les peuples dont il a la charge, et se sauver lui-même en retrouvant l’amour ?

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Il en allait différemment à Stee qui faisait partie du deuxième cercle à partir de la base du Mont, celui des Cités Libres. Elles étaient au nombre de neuf, toutes fort anciennes, fondées au moins sept mille ans auparavant, à l’époque où lord Stiamot était Coronal de Majipoor, probablement beaucoup plus tôt. Nul n’aurait su dire précisément pourquoi elles portaient ce nom. La meilleure explication proposée par les historiens était que Stiamot leur avait accordé une exemption de quelque impôt en échange de services rendus. Originaire de Stee, lord Stiamot en avait fait sous son règne la capitale de Majipoor jusqu’à ce qu’il décide de bâtir un château gigantesque au sommet du Mont et d’y transférer le centre administratif du royaume.

Contrairement à la plupart des cités nichées dans des replis de la montagne colossale, Stee avait l’avantage d’être située dans une vaste plaine en pente douce sur la face septentrionale du Mont, ce qui laissait énormément d’espace pour l’expansion urbaine. La ville s’était donc étendue sans obstacle dans toutes les directions à partir de son emplacement d’origine sur les rives du fleuve impétueux dont elle tenait son nom et sa population, à l’époque de Prestimion, s’élevait à près de vingt-cinq millions d’habitants. Elle avait pour seule rivale sur la planète la grande cité de Ni-moya, sur le continent de Zimroel ; pour ce qui était de l’opulence et de la magnificence, même la puissante Ni-moya devait le céder à Stee.

Sa taille et son emplacement lui avaient permis de connaître une telle prospérité commerciale que les habitants des autres cités étaient portés à tenir la ville et ses capitaines d’industrie pour quelque peu vulgaires. Son principal centre commercial était constitué par le splendide alignement de hauts bâtiments aux façades réfléchissantes de marbre gris-rose, connu sous le nom de Tours des Berges, qui s’étirait sur des kilomètres le long des deux rives de la Stee. Derrière cette double muraille de bureaux et d’entrepôts la rive gauche était occupée par les usines du quartier industriel, la droite par les somptueuses demeures des riches commerçants. Plus loin sur cette même rive s’étendaient les vastes propriétés de la noblesse, les parcs et les réserves naturelles qui avaient fait la célébrité de Stee dans le monde entier ; de l’autre côté, sur des kilomètres et des kilomètres se succédaient les modestes habitations des millions d’ouvriers dont le labeur avait assuré la prospérité ininterrompue de la ville depuis l’époque reculée de lord Stiamot.

Simbilon Khayf avait été autrefois l’un de ces ouvriers ; dans sa jeunesse, quand il mendiait dans la rue, il avait même été encore plus bas. Mais tout cela remontait à quarante ou cinquante ans. La chance, l’habileté et l’ambition avaient déclenché sa rapide ascension jusqu’à la position éminente qui était sienne dans la cité. Il frayait avec les comtes, les ducs, tous les membres de la haute société qui feignaient de le considérer comme leur égal, sachant qu’ils pourraient un jour avoir besoin des ressources financières du banquier. Il recevait dans son magnifique hôtel particulier les grands et les puissants de maintes autres cités que leurs affaires amenaient à Stee. Le jour même où l’infortunée Klaristen se jetait par la fenêtre pour mettre fin à ses jours, le banquier se trouvait dans la joyeuse compagnie des membres les plus distingués de l’aristocratie de Majipoor, qui prenaient part aux festivités organisées pour le sacre de lord Prestimion.

Pendant ce temps, agenouillée dans une flaque de sang, Varaile considérait les corps disloqués tandis que la foule hostile et toujours plus nombreuse échangeait à voix basse des commentaires malveillants.

Elle fixa d’abord son attention sur les deux inconnus. Un homme et une femme, tous deux vêtus avec élégance, un couple aisé à l’évidence. Varaile n’avait pas la moindre idée de leur identité. Elle avait remarqué la présence d’un flotteur vide garé de l’autre côté de la rue, au bord du talus herbeux où les touristes venant contempler la demeure de son père laissaient souvent leur véhicule. Peut-être s’agissait-il de deux voyageurs qui admiraient sur l’esplanade pavée du portail ouest les sculptures délicates ornant la pierre calcaire de la façade quand le corps de Klaristen, tombant du ciel, s’était écrasé sur eux.

Ils étaient morts, tous les deux. Varaile en avait la certitude. Elle n’avait jamais vu de personne morte, mais elle savait, penchée sur les deux victimes, scrutant leurs yeux vitreux, qu’aucune onde de vie ne restait tapie en eux. Les têtes et les corps formaient des angles bizarres. Klaristen était certainement tombée droit sur eux, leur brisant le cou. La mort avait dû être instantanée ; une mince consolation. Mais ils étaient bel et bien morts. Elle parvint à réprimer une terreur instinctive, ses mains esquissèrent un geste de prière.

— Klaristen respire encore, mademoiselle, annonça le palefrenier Bettaril. Pas pour longtemps, je le crains.

La femme de chambre avait à l’évidence rebondie sur ses victimes avec une grande violence avant de toucher le sol quatre mètres plus loin. Quand Varaile fut certaine de ne rien pouvoir faire pour les deux autres, elle s’approcha de Klaristen sans s’occuper des regards mauvais des curieux. Ils semblaient la tenir pour personnellement responsable de l’accident, comme si, dans un mouvement de colère, elle avait précipité elle-même la jeune fille de la fenêtre.

Klaristen avait les yeux ouverts ; il y restait de la vie, mais aucun signe de conscience. Ils avaient un regard fixe pareil à celui d’une statue ; ce n’est que lorsque Varaile passa la main devant eux, provoquant un cillement, qu’ils indiquèrent que le cerveau fonctionnait encore. Le corps de Klaristen paraissait plus disloqué et tordu que les deux autres. Sans doute le choc en deux temps, se dit Varaile en frissonnant. Elle avait d’abord heurté les deux inconnus avant de rebondir et de s’écraser sur les pavés, la tête la première peut-être.

— Klaristen ? murmura Varaile. Tu m’entends, Klaristen ?

— Elle nous quitte, mademoiselle, fit doucement Bettaril.

Oui. Oui. Varaile vit l’expression des yeux de Klaristen changer, les dernières traces de conscience s’évanouir, une rigidité les figer. Puis la texture même des yeux s’altéra, ils devinrent étrangement ternes et tachetés, comme si les forces de la décomposition, à peine à l’œuvre, prenaient déjà possession du jeune corps. C’est un spectacle frappant, cette transition de la vie à la mort, se dit Varaile, profondément étonnée de sa froide capacité d’analyse dans ces terribles circonstances.

Pauvre Klaristen. Varaile ne lui donnait pas plus de seize ans. Un être bon et simple venant d’un faubourg éloigné de la ville, près du Champ des Grands Ossements, où des monstres fossiles avaient été découverts. Qu’est-ce qui avait bien pu la pousser à mettre fin à ses jours d’une telle manière ?

— Le médecin est là, dit une voix. Laissez passer le médecin ! Laissez passer !

Il ne fallut pas longtemps à l’homme de l’art pour confirmer le diagnostic de Varaile : il n’y avait plus rien à faire. Ils étaient morts, tous les trois. À l’aide de drogues et de seringues, il tenta de les ramener à la vie ; ce fut peine perdue.

Dans la foule un costaud lança d’une voix rauque qu’il fallait faire venir un mage, un de ceux qui rendaient les morts à la vie grâce à quelque puissant sortilège. Varaile leva sur lui un regard noir. Ces gens simples, avec leur foi simple en la sorcellerie et les pratiques magiques ! C’était agaçant, c’était horripilant ! Son père et elle avaient naturellement des mages et des devins à leur service – une question de bon sens si l’on voulait se prémunir contre les mauvaises surprises de la vie –, mais elle ne supportait pas la récente croyance populaire dans les puissances occultes à laquelle tant de gens crédules s’abandonnaient sans réserve ni limites.

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