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Orson Card: L'apprenti

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Orson Card L'apprenti
  • Название:
    L'apprenti
  • Автор:
  • Издательство:
    L'Atalante
  • Жанр:
  • Год:
    1993
  • Город:
    Nantes
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-905158-70-0
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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L'apprenti: краткое содержание, описание и аннотация

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’homme rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur ! ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre de pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des « talents » à la dimension de pouvoirs et, les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature. Un récit magique et flamboyant où l’enjeu n’est rien moins que le destin du monde.

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Chicaneau avait beau dormir dans une autre pièce, il n’échappait pas au tourment. Ils n’auraient pas d’enfants. Pas de fils à élever, qui hériteraient de sa belle plantation. Pas de filles à donner en mariage au cours de cérémonies somptueuses. La salle de bal, au rez-de-chaussée… Lorsqu’il avait amené Dolorès dans la superbe nouvelle demeure bâtie pour elle, il lui avait dit : « Nos filles rencontreront leurs galants dans cette salle, et ils commenceront par se toucher les mains, comme le premier jour où nous nous sommes touché les nôtres dans la maison de ton père. » À présent Dolorès n’en profitait jamais, de la salle de bal. Elle ne descendait que le dimanche pour se rendre à l’église et les rares fois où l’on achetait de nouveaux esclaves, afin de s’occuper de leur baptême.

Tout le monde la voyait à ces occasions, et l’on admirait la foi et le courage du couple dans l’adversité. Mais l’admiration de ses voisins n’était qu’un maigre réconfort pour Chicaneau devant l’ampleur de ses rêves réduits à néant. Tout ce qu’il avait demandé dans ses prières… c’était comme si le Seigneur en avait dressé la liste puis avait annoté en marge « non, non, non » à chaque ligne.

Semblables déconvenues auraient aigri quiconque de moindre foi. Mais Chicaneau Planteur était un homme pieux, un homme de bien, et à peine la pensée l’effleurait-elle que Dieu l’avait maltraité, qu’il interrompait le travail en train pour sortir le petit psautier de sa poche et murmurer les paroles du sage :

En toi, ô Seigneur, j’ai mon abri.
Tends l’oreille vers moi ;
Sois pour moi un roc de force.

Il faisait un effort de concentration ; doutes et ressentiments s’évanouissaient alors bien vite. Le Seigneur était avec Chicaneau Planteur, même dans ses tribulations.

Jusqu’au matin où, lisant la Genèse, il tomba sur les deux premiers versets du chapitre XVI.

Or Saraï, la femme d’Abram, ne lui avait pas donné d’enfant ; mais elle avait une servante égyptienne, nommée Hagar. Et Saraï dit à Abram : « Vois, je te prie : le Seigneur n’a pas permis que j’enfante. Va donc vers ma servante ; peut-être obtiendrai-je par elle des enfants. »

À cet instant lui vint une pensée : Abraham était un homme vertueux, moi aussi ; la femme d’Abraham ne lui avait pas donné d’enfants, la mienne non plus n’a aucun espoir d’en porter. Il abritait sous son toit une esclave africaine, et j’en ai de pareilles. Pourquoi ne prendrais-je pas exemple sur Abraham et n’aurais-je pas d’enfants de l’une de ces femmes ?

En même temps que la pensée lui traversait l’esprit, il frissonna d’horreur. Des potins couraient sur des Blancs espagnols, français et portugais, dans la jungle des îles, au sud, qui vivaient ouvertement avec des femmes noires… Vraiment, fallait-il tomber bien bas, au rang de ceux qui s’accouplaient avec des bêtes ! Et puis comment l’enfant d’une femme noire pourrait-il devenir son héritier ? Un petit sang-mêlé n’avait pas plus de chances d’entrer en possession d’une plantation d’Appalachie que de voler dans les airs. Chicaneau chassa tout de suite cette idée de sa tête.

Mais lorsqu’il prit son petit déjeuner en compagnie de sa femme, l’idée revint. Il se surprit à observer la servante noire qui nourrissait son épouse. Comme Hagar, elle était égyptienne, non ? Il nota la souplesse de sa taille quand elle se tournait pour porter la cuiller du plateau à la bouche de Dolorès. Nota le balancement de ses seins qui se pressaient contre le caraco quand elle se penchait en avant pour tendre le gobelet aux lèvres étiolées. Nota la douceur de ses doigts qui retiraient les miettes du menton de la malade et essuyaient les gouttes de liquide. Il imagina ces doigts qui le touchaient, lui, et il frémit légèrement. Mais intérieurement il eut l’impression d’un tremblement de terre.

Il se précipita hors de la chambre, sans explication. Devant chez lui, il saisit son psautier.

Lave-moi tout entier de mon mal,
Et de ma faute purifie-moi.
Car mon péché, je le connais,
Ma faute est devant moi sans relâche.

Mais tandis qu’il chuchotait ces mots, il leva les yeux et aperçut les femmes affectées aux champs qui se lavaient à l’auge. Parmi elles la jeune fille achetée quelques jours plus tôt ; six cents piastres il l’avait payée, malgré sa petite taille, probablement parce qu’elle était bonne pour la reproduction. Toute fraîche débarquée du bateau, elle n’avait pas encore appris la moindre décence chrétienne. Elle s’offrait aux regards aussi nue qu’un serpent, penchée au-dessus du baquet, se versant des bolées d’eau sur la tête et le long du dos.

Chicaneau, pétrifié, la dévorait des yeux. Ce qui n’avait été qu’une mauvaise pensée fugitive dans la chambre de son épouse se muait à présent en une flambée de désir luxurieux. Il n’avait jamais rien vu de plus gracieux que ses cuisses d’un noir bleuté glissant l’une contre l’autre, rien vu de plus affriolant que le frisson qui parcourait son corps sous la caresse de l’eau.

Était-ce la réponse à son psaume fervent ? Le Seigneur lui signifiait-il qu’il se trouvait dans la même situation qu’Abraham ?

Ça pouvait être de la sorcellerie tout pareil. Qui savait quels talents détenaient ces Noirs tout juste débarqués d’Afrique ? Elle s’est aperçue que je la regarde et elle me tente. Ces Noirs sont véritablement les rejetons du Malin pour m’inspirer pareilles mauvaises pensées.

Il s’arracha à la contemplation de sa nouvelle acquisition et fit demi-tour, cachant le feu de son regard dans les mots du livre. Seulement, ce n’était plus la même page – quand l’avait-il tournée ? – et il se retrouva lire le Chant de Salomon :

Tes deux seins sont deux faons,
Jumeaux d’une gazelle, qui paissent parmi les lis.

« Aide-moi, mon Dieu, murmura-t-il. Délivre-moi du sort qu’on m’a jeté ! »

Jour après jour il murmura la même prière, mais jour après jour il se surprit à lorgner ses esclaves femelles avec concupiscence, en particulier cette nouvelle fille. Pourquoi Dieu semblait-il ne pas lui accorder d’attention ? N’avait-il pas toujours été un homme vertueux ? N’était-il pas bon mari envers son épouse ? Ni honnête en affaires ? Ne payait-il pas la dîme et ne versait-il pas sa contribution à l’église ? Ne traitait-il pas bien ses esclaves et ses chevaux ? Pourquoi le Seigneur Dieu du Ciel refusait-il de le protéger et de le délivrer de ce maléfice noir ?

Mais même quand il priait, ses confessions prenaient un tour malsain, ô Seigneur, pardonne-moi d’avoir imaginé la fille que je viens d’acheter debout à la porte de ma chambre, en pleurs à cause des coups de canne que le surveillant lui a donnés. Pardonne-moi de m’être vu l’allonger sur mon lit, lever ses jupes et oindre ses cuisses et ses fesses d’un baume si puissant que les zébrures disparaissent sous mes yeux, qu’elle se met à glousser doucement, à se tortiller lentement sur les draps, puis qu’elle me regarde par-dessus l’épaule en souriant, qu’elle se retourne, me tend les bras et… ô Seigneur, pardonne-moi, sauve-moi !

À chaque fois que la chose se produisait, cependant, il ne pouvait s’empêcher de s’étonner : pourquoi de telles pensées me viennent-elles même quand je prie ? Peut-être suis-je aussi vertueux qu’Abraham ; peut-être est-ce le Seigneur qui m’envoie ces tentations. Ces pensées ne me sont-elles pas venues tout d’abord pendant que je lisais les Écritures ? Le Seigneur peut accomplir des miracles… Et si je connaissais la fille que je viens d’acheter, qu’elle conçoive et que par un miracle divin le bébé naisse blanc ? À Dieu, tout est possible.

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