AdrienH - Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité

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Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité: краткое содержание, описание и аннотация

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Le vieux sorcier hocha la tête. "J'ai moins peur qu'avant, mais je suis toujours grandement inquiet pour toi, Harry," dit-il doucement. Sa main, légèrement flétrie par le temps mais toujours forte, replaça fermement la sphère de cristal sur son socle. "Car la peur de la mort est une chose amère, une maladie de l'âme qui tord et déforme les gens. Voldemort n'est pas le seul mage noir à avoir parcouru cette route désolée, même si crains qu'il ne soit allé plus loin que quiconque avant lui."

"Et vous pensez que vous n'avez pas peur de la mort ?" dit Harry, n'essayant même pas de masquer l'incrédulité présente dans sa voix.

Le visage du vieux sorcier était paisible. "Je ne suis pas parfait, Harry, mais je pense avoir accepté ma mort comme une partie de mon être."

"Oh oh," dit Harry. "Vous voyez, il y a cette petite chose nommée dissonance cognitive , ou en français plus simple, le dépit . Si on frappait les gens sur la tête avec des matraques une fois par mois, et que personne ne pouvait rien y faire, il y aurait bientôt toutes sortes de philosophes, prétendant être sages , comme vous le dites, qui trouveraient toutes sortes d'incroyables avantages à être frappé sur la tête par une matraque une fois par mois. Par exemple, ça vous rend plus fort, ou ça vous rend plus heureux les jours où on ne vous frappe pas avec une matraque. Mais si vous alliez voir quelqu'un qui ne se faisait pas frapper et que vous lui demandiez s'il voulait commencer , en échange de ces incroyables avantages , il dirait non. Et si vous ne deviez pas mourir, si vous veniez d'un endroit où personne n'avait jamais entendu parler de la mort, et si je vous suggérais que ce serait une idée incroyablement fantastique que les gens deviennent ridés et vieux et finissent par ne plus exister, allons, vous me feriez tout de suite expédier à l'asile de fous ! Alors pourquoi quiconque pourrait-il penser quelque chose d'aussi stupide que "la mort est quelque chose de bien " ? Parce que vous en avez peur, parce que vous ne voulez pas vraiment mourir, et que cette pensée vous fait si mal que vous devez la rationaliser, que vous devez faire quelque chose pour atténuer la douleur, pour ne plus avoir à y penser -"

"Non, Harry," dit le vieux sorcier. Son visage était paisible, sa main parcourait un bac d'eau éclairé qui émettait de petits carillons au passage de ses doigts. "Même si je peux comprendre pourquoi tu le penses."

"Vous voulez comprendre le Seigneur des Ténèbres ?" dit Harry, sa voix maintenant dure et sinistre. "Alors regardez la partie de vous qui fuit non pas la mort mais la peur de la mort, la partie qui trouve cette peur si insupportable qu'elle étreindra la Mort comme une amie et se rapprochera d'elle, qu'elle essaiera de ne faire qu'une avec la nuit afin de pouvoir se dire maîtresse de l'abysse. Vous avez pris l'un des maux les plus terribles et avez dit que c'était un bien ! Avec seulement une légère torsion de cette partie de vous-même vous tueriez des innocents et appelleriez cela de l'amitié. Si vous pouvez dire que la mort est meilleure que la vie alors vous pouvez tordre votre compas moral pour qu'il pointe n'importe où -"

"Je pense," dit Dumbledore, éjectant quelques gouttes d'eau de sa main en la secouant, au son de petites clochettes tintantes, "que tu comprends très bien les mages noirs, sans en être encore un toi-même." C'était dit avec un parfait sérieux et sans accusation. "Mais ta compréhension de moi est cruellement imparfaite, j'en ai peur." Le vieux sorcier souriait à présent, et il y avait un rire sympathique dans sa voix.

Harry essayait de ne pas devenir plus froid qu'il ne l'était déjà ; d'une source inconnue jaillissait une étincelante furie de ressentiment qui se déversait dans son esprit, contre la condescendance de Dumbledore et contre tout le rire que les sages vieux idiots avaient toujours utilisé en lieu et place d'un argument. "C'est drôle, vous savez, je pensais que ce serait à ce point qu'il serait impossible de dialoguer avec Draco Malfoy, et au lieu de cela, dans son innocence enfantine, il a été cent fois plus fort que vous."

Un air d'incompréhension passa sur le visage du vieux sorcier. "Que veux-tu dire ?"

"Je veux dire," dit Harry, la voix mordante, "que Draco prenait ses propres croyances au sérieux et considérait mes mots au lieu de simplement les jeter par la fenêtre en souriant avec une aimable supériorité. Vous êtes si vieux et sage que vous ne pouvez même pas remarquer ce que je dis ! Pas comprendre, remarquer !"

"Je t' ai écouté, Harry," dit Dumbledore, l'air maintenant plus solennel, "mais écouter n'est pas toujours être d'accord. Désaccords mis à part, que crois-tu que je ne comprends pas ?"

Que si vous croyiez vraiment à un au-delà, vous iriez à Sainte Mangouste et tueriez les parents de Neville, Alice et Frank Londubat, pour qu'ils puisse passer à leur grande aventure à venir au lieu de les laisser s'éterniser ici, endommagés -

Harry parvint à peine, à peine , à s'empêcher de le dire à voix haute.

"Très bien," dit froidement Harry. "Je répondrai alors à votre question initiale. Vous avez demandé pourquoi les mages noirs ont peur de la mort. Prétendez, professeur, que vous croyez vraiment aux âmes. Prétendez que chacun soit capable de vérifier l'existence des âmes à n'importe quel moment, prétendez que personne ne pleure aux funérailles, parce qu'ils sauraient que ceux qu'ils aiment sont toujours en vie. Maintenant, pouvez-vous imaginer la destruction d'une âme ? Détruite en morceaux pour que rien n'en reste pour vivre sa grande aventure à venir ? Pouvez-vous imaginer la chose horrible que ce serait, le pire crime jamais commis dans l'Histoire de l'univers, contre laquelle vous seriez prêt à tout, pour empêcher que cela ne se produise ne serait-ce qu'une seule fois ? Parce que c'est cela , la Mort - l'annihilation d'une âme !"

Le vieux sorcier le regardait avec tristesse. "Je suppose que je comprends à présent," dit-il avec douceur.

"Oh ?" dit Harry. "Comprenez quoi ?"

"Voldemort," dit le vieux sorcier. "Je le comprends enfin. Parce pour croire que le monde est réellement ainsi, il faut croire qu'il est dénué de justice, qu'il est parcouru de ténèbres jusqu'à son cœur. Je t'ai demandé pourquoi il était devenu un monstre, et tu n'as pu me donner une raison. Et si je pouvais lui demander, je présume que sa réponse serait : Pourquoi pas ?"

Ils se tinrent là, se fixant l'un-l'autre, le vieux sorcier dans ses robes, et le jeune garçon avec la cicatrice en forme d'éclair sur son front.

"Dis-moi, Harry," dit le vieux sorcier, "vas- tu devenir un monstre ?"

"Non," dit le garçon, une certitude d'acier dans la voix.

"Pourquoi pas ?" dit le vieux sorcier.

Le jeune garçon se redressa, son menton fièrement levé, et il dit : "Il n'y a pas de justice dans les lois de la Nature, professeur, pas de terme pour l'équité dans les équations du mouvement. Mais l'univers n'est ni mauvais ni bon, il ne s'en soucie tout simplement pas. Les étoiles ne s'en soucient pas, ni le soleil, ni le ciel. Mais ils n'ont pas à le faire ! Nous nous en soucions ! Il y a de la lumière dans le monde, et c'est nous !"

"Je me demande ce qu'il adviendra de toi, Harry," dit le vieux sorcier. Sa voix était douce, mêlée d'un étrange émerveillement et d'un étrange regret. "Assez pour me faire souhaiter de vivre, juste pour le voir."

Avec une lourde ironie, le garçon s'inclina devant lui et s'en fut ; et la porte en chêne se referma brutalement derrière lui d'un bruit sourd.

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