Gene Wolfe - Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 1

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Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici Sévérian, devenu Autarque de l’Empire, en route pour Yesod où l’attend le tribunal de Tzadkiel, chargé de le juger et de juger Teur : une épreuve dont il doit triompher pour ramener le Nouveau Soleil, la Fontaine Blanche seule capable de ranimer le Vieux Soleil agonisant. Mais sera-t-il seulement en mesure de se présenter à cette épreuve ?
Dans cette première partie de la coda imaginée par Gene Wolfe pour couronner son
, Sévérian, simple passager d’un voilier stellaire géant, formant un monde à lui tout seul, devra d’abord affronter les avatars déroutants de mystérieux assassin à la solde de ceux qui ne veulent pas du Nouveau Soleil...

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— De nous trois, seul Ossipago possède une mémoire comme la vôtre, murmura Famulimus. Mais moi je n’oublierai pas.

— C’est donc à mon tour de vous souhaiter la bienvenue aujourd’hui, et d’être triste à l’idée de notre séparation. Cela fait plus de dix années que je vous ai rencontrés, et je sais que les visages hideux derrière ces masques ne sont eux-mêmes que des masques ; Famulimus a enlevé le sien la première fois que nous nous sommes rencontrés – mais je n’avais pas compris que c’était parce qu’elle l’avait déjà souvent fait auparavant. Je sais que Ossipago est une machine, quoiqu’il ne soit pas aussi agile que Sidero, que je commence à soupçonner de n’être aussi qu’un robot.

— Ce nom est synonyme de fer », remarqua Ossipago, ouvrant pour la première fois la bouche. « Mais je ne le connais pas.

— Et le vôtre signifie : “qui-fait-pousser-les-os ”. Vous vous êtes occupé de Barbatus et de Famulimus quand ils étaient petits, et depuis vous ne les avez jamais quittés. C’est ce que m’a dit Famulimus, une fois.

— Nous sommes arrivés », intervint Barbatus en ouvrant une porte pour me laisser passer.

Enfant, on s’imagine que toute porte fermée peut s’ouvrir sur un monde de merveille, sur un lieu différent de tous les lieux connus. Cela tient à ce que ce miracle s’est si souvent produit quand on était petit ; l’enfant, qui ne connaît d’autre lieu que le sien, est étonné et ravi à la vue d’endroits nouveaux auxquels un adulte se serait pour sa part attendu. Quand je n’étais qu’un gamin, l’entrée d’un certain mausolée figurait pour moi le portail du pays des merveilles, et je n’avais pas été déçu en en franchissant le seuil. Sur le vaisseau, j’étais redevenu enfant, ne sachant rien de plus qu’un enfant du monde qui m’entourait.

La pièce dans laquelle Barbatus m’introduisit était aussi merveilleuse pour l’homme Sévérian – pour l’autarque Sévérian, lequel pouvait faire appel aux souvenirs de la vie de Thécle, de celle du vieil autarque et de celles de centaines d’autres – que l’avait été le mausolée pour l’enfant. J’ai été tenté d’écrire qu’elle donnait l’impression d’être sous l’eau, mais ce n’était pas cela. Nous paraissions plutôt immergés dans un fluide qui n’était pas de l’eau, mais qui aurait été pour quelque autre monde ce que l’eau est à Teur ; ou peut-être étions-nous effectivement sous l’eau, mais une eau si froide qu’elle aurait dû geler sur Teur.

Tout cela, je crois, était un simple effet de la lumière et du vent qui vagabondait paresseusement à travers la salle, ainsi que des couleurs, des nuances de vert tirant vers le bleu ou vers le noir : viridul, béryl, aigue-marine, avec ici et là des reflets moroses de vieil or et d’ivoire jauni.

On ne saurait dire que la pièce était meublée au sens où nous l’entendons habituellement. Des dalles diaprées de ce qui paraissait des pierres et cédait sous la main étaient appuyées de travers contre les parois et éparpillées sur le sol. Des banderoles en lambeaux pendaient du plafond et, du fait de leur légèreté et de la faible attraction exercée par le vaisseau, donnaient l’impression de tenir toutes seules. Pour autant que j’en pus juger, l’air était ici aussi sec que dans le couloir ; cependant, un brumisateur fantôme ne cessait de m’asperger le visage de ses gouttelettes glacées.

« Cet endroit étrange est-il votre suite ? » demandai-je à Barbatus.

Il acquiesça et retira ses masques, révélant un visage à la fois beau, inhumain et familier. « Nous avons vu les pièces dans lesquelles se tiennent ceux de votre espèce. Elles sont aussi perturbantes pour nous trois que celle-ci doit l’être pour vous…

— Pour vous deux, le coupa Ossipago. C’est sans importance pour moi.

— Je ne suis pas offensé, mais ravi, au contraire ! C’est un immense privilège pour moi de voir comment vous vivez lorsque vous êtes installés comme vous le souhaitez. »

Le faux visage humain de Famulimus venait de disparaître, pour laisser la place à une horreur aux yeux exorbités et aux dents effilées ; puis elle retira cela aussi et je vis (pour la dernière fois, comme je le crus sur le moment) la beauté d’une déesse, et non celle d’une femme née d’une femme. « Comme nous apprenons rapidement, Barbatus, que ces pauvres gens que nous allons rencontrer, et qui soupçonnent à peine ce que nous savons le mieux, connaissent la courtoisie lorsqu’ils sont invités. »

J’aurais souri si j’avais réellement prêté attention à ces propos ; mais j’étais bien trop absorbé dans la contemplation de cette étrange cabine. Je finis par dire : « Je sais que votre race a été créée par les hiérogrammates pour ressembler à ce qu’ils étaient eux-mêmes autrefois. Je vois maintenant, ou du moins je crois voir, que vous avez autrefois habité les lacs et les étangs, que vous étiez des esprits des eaux comme ceux dont on parle dans les légendes populaires, chez nous.

— Sur notre planète comme sur la vôtre, dit Barbatus, la vie est née de la mer. Mais cette salle ne doit pas davantage à ces débuts obscurs que votre suite ne doit quelque chose aux arbres dans lesquels cabriolaient vos ancêtres. »

La voix grave d’Ossipago s’éleva. « Il est bien tôt pour entamer une dispute. » Il ne s’était pas débarrassé de son déguisement ; je suppose qu’il n’aurait pas été plus à l’aise. En fait, je ne l’ai jamais vu le faire.

« Il parle bien, Barbatus », roucoula Famulimus avant de se tourner vers moi. « Vous quittez votre monde, Sévérian. Comme vous, nous trois quittons le nôtre. Nous remontons le courant du temps, alors que vous le descendez. Ce vaisseau nous transporte tous, donc. Pour vous, se sont enfuies les années pendant lesquelles nous vous avons conseillé. Pour nous, voici qu’elles commencent. Nous vous accueillons, autarque, avec les conseils que nous avons apportés. Pour sauver le soleil de votre race, une seule chose suffit : vous devez servir Tzadkiel.

— Qui est-ce ? demandai-je. Et comment dois-je le servir ? C’est la première fois que j’entends son nom. »

Barbatus eut un reniflement. « Ce qui n’a rien d’étonnant, puisque en principe, Famulimus ne devait pas vous le dévoiler. Nous ne l’emploierons plus. Mais il s’agit du juge chargé de votre cas, d’un hiérogrammate, comme on pouvait s’y attendre. Que savez-vous d’eux ?

— Très peu de choses, en dehors du fait qu’ils sont vos maîtres.

— Alors vous savez en effet bien peu, puisque même cela est faux. Vous nous appelez des hiérodules, un terme à vous et non à nous, de même que Barbatus , Famulimus et Ossipago sont des mots à vous, choisis parce qu’ils ne sont pas courants et qu’ils nous décrivent mieux que d’autres. Savez-vous seulement ce que signifie hiérodule, ce mot de votre propre langue ?

— Je sais que vous êtes des créatures de cet univers, formées par ceux du suivant pour les servir ici. Et que le service qu’ils attendent de vous est de former notre race, l’humanité, car nous sommes les parents de ceux qui les ont formés au cours de la précédente création.

— Hiérodule veut dire “saint esclave”. Comment les hiérodules pourraient-ils être saints, si nous ne servions pas l’Incréé ? C’est lui notre maître, et lui seulement », roucoula Famulimus.

Barbatus ajouta : « Vous avez commandé des armées, Sévérian, vous êtes un roi et un héros, ou du moins en étiez-vous un jusqu’au moment où vous avez quitté votre monde. Il est aussi possible que vous régniez à nouveau, au cas où vous échoueriez. Vous devriez savoir qu’un soldat ne sert pas son officier, ou du moins, qu’il ne le devrait pas. Un soldat sert sa tribu, et reçoit les instructions de son officier. »

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