Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Comme par miracle, un luth apparut dans les mains du vieillard. Il le tendit à la femme, stupéfaite.

— Mais comment sais-tu tout cela, messire ?

— Peu importe, dit-il en souriant. Chante pour nous, fille de chef.

La femme prit le luth d’une main tremblante, sans quitter des yeux le vieillard. Les premières notes s’élevèrent, mélancoliques. Tous les regards convergèrent vers elle, mais elle ne voyait rien. Lunedor chantait pour le vieil homme, et pour lui seul :

Infinies sont les prairies, et chante l’été.
La princesse Lunedor
Aime le fils d’un pauvre homme.
Son père, le grand chef
Les a éloignés l’un de l’autre.

Infinies sont les prairies, et chante l’été.
Les prairies ondulent sous le vent,
Le ciel se frange de gris.
Le chef a envoyé Rivebise
Loin, très loin, tout à l’est

Pour trouver l’objet magique
Né de l’aube du monde.
Les prairies ondulent sous le vent,
Le ciel se frange de gris.
Ô Rivebise où es-tu parti ?
L’automne va venir ô Rivebise,
Assise au bord de la rivière
Je contemple le lever du soleil.
Mais le soleil s’élève seul au-dessus des cimes.

Les prairies flétrissent,
Le vent d’été se meurt.
Il revient, les yeux lourds
Comme la noire obsidienne.
Il porte un bâton bleu
Limpide comme un glacier.

Les prairies flétrissent, le vent d’été se meurt.
Les prairies sont fragiles.
Claires comme les flammes.
Le grand chef fait fi
Du vœu de Rivebise.
Il ordonne au peuple
De lapider le jeune guerrier.

Les prairies sont fragiles, claires comme les flammes.

La prairie est fanée,
L’automne est là.
La jeune fille retrouve son aimé.
Les pierres sifflent,
Le bâton scintille de lumière bleue
Et tous deux disparaissent.

Les prairies sont fanées, l’automne est là.

Les dernières notes retentirent dans un silence de plomb. La femme rendit le luth au vieillard et se retira dans l’ombre.

— Je te remercie, dit le vieil homme avec un sourire affectueux.

— Maintenant, tu veux bien me raconter une histoire ? demanda le petit garçon.

— Mais oui. Il était une fois, le grand dieu Paladine…

— Paladine ? interrompit l’enfant. Je n’ai jamais entendu parler de ce dieu.

Le Grand Théocrate émit un grognement. Tanis regarda Hederick. Il était rouge de colère. Le vieil homme parut ne rien remarquer.

— Paladine est un des anciens dieux, mon enfant. Il y a bien longtemps que plus personne ne le vénère.

— Pourquoi est-il parti ?

— Il n’est pas parti. Les hommes l’ont abandonné après la sombre époque du Cataclysme. Ils imputaient la destruction du monde aux dieux et non à eux-mêmes, comme il aurait fallu. N’as-tu jamais entendu le Cantique du Dragon ?

— Oh si ! J’aime les histoires de dragons, même si papa dit qu’ils n’existent pas. Moi j’y crois. J’espère en voir un jour.

— Prends garde aux souhaits que tu formules, mon enfant, ils pourraient bien se réaliser !

— L’histoire…, pressa le petit garçon.

— Ah oui. Eh bien, un jour, Paladine entendit la prière d’un très noble chevalier, qui s’appelait Huma…

— Le Huma du Cantique ?

— Oui, celui-là. Huma s’était perdu dans la forêt. Il marcha si longtemps qu’il crut ne jamais revoir son pays. Il implora l’aide de Paladine, et soudain un grand cerf blanc apparut devant lui.

— Huma l’a tiré ?

— Il se préparait à le faire, mais le cœur lui manqua. L’animal était si beau. Le cerf s’éloigna en bondissant, puis s’arrêta et se retourna vers Huma comme s’il l’attendait. Huma le suivit. Jour et nuit, il marcha derrière le cerf, qui le mena jusqu’à son pays. Alors il rendit grâce au dieu Paladine…

— C’est un blasphème ! cracha une voix hargneuse.

Les têtes se tournèrent vers le Théocrate, qui avait atteint un état avancé d’ébriété.

— Blasphémateur ! Hérétique ! Tu corromps nos enfants ! Je te traînerai devant le Conseil, vieil homme ! (Le Questeur avança d’un pas titubant vers le milieu de la salle.) Appelez les gardes ! cria-t-il en gesticulant.) Arrêtez cet homme, ainsi que cette femme qui vient de chanter des obscénités ! C’est une sorcière ! Je confisque le bâton !

Le Questeur fit une embardée vers la barbare, qui le regardait avec un effroi mêlé de dégoût ; il voulut s’emparer de son bâton.

— Non, il est à moi, dit-elle froidement. Tu ne peux pas me le prendre.

— Sorcière ! Je suis le Grand Théocrate ! Je prends ce que je veux !

Il fit une deuxième tentative. L’homme qui accompagnait Lunedor se leva.

— La fille du chef t’a dit de ne pas y toucher, lança-t-il d’une voix coupante.

Il poussa le Questeur, qui perdit l’équilibre. Essayant de se rattraper, l’ivrogne se prit les pieds dans la chaise et fut projeté la tête la première dans la cheminée.

Une bouffée de clarté éclata dans l’âtre, accompagnée d’une odeur de chair brûlée. Les hurlements du Théocrate déchirèrent le silence. Il réussit à se relever, puis, transformé en torche vivante, il se mit à tourner frénétiquement sur lui-même.

Tanis et ses amis furent incapables de faire un geste. Seul Tasslehoff eut la présence d’esprit de venir au secours du maladroit. Mais le Théocrate criait en agitant les bras tandis que les flammes couraient sur ses vêtements. Le kender ne pouvait plus grand-chose pour lui.

— Tiens ! (Le vieillard prit le bâton orné de plumes du barbare et le tendit au kender.) Frappe-le pour qu’il tombe, nous pourrons éteindre le feu.

Quand les flammes furent étouffées, la tunique du Questeur se révéla intacte. Sa peau rose ne portait pas de traces de brûlures. Secoué d’une sainte terreur, il se mit sur son séant.

— Le bâton l’a guéri ! clama le vieillard. Regardez ce bâton !

Tasslehoff contempla le morceau de bois qu’il avait entre les mains. Son pommeau de cristal bleu irradiait une lumière azurée !

Le vieux Questeur se remit à crier :

— Appelez les gardes ! Arrêtez le kender et les barbares ! Arrêtez leurs amis ! Je les ai vus arriver avec le chevalier !

— Tu es devenu fou, vieil homme ! cria Tanis.

— Appelez les gardes ! Vous voyez ? Nous l’avons trouvé, ce fameux bâton ! Maintenant, ils vont nous laisser tranquilles.

Le visage livide, le Théocrate tenait à peine sur ses jambes. La barbare et son compagnon, effrayés, se levèrent.

— Misérable sorcière, tonna Hederick, tu m’as soigné avec l’aide du Démon ! Même si je devais me consumer pour purifier ma chair, toi, tu brûleras afin de purifier ton âme !

D’un pas mal assuré, il tourna les talons et traversa la foule.

— Il faut que vous sortiez d’ici ! pressa Tika, hors d’haleine. La ville entière est à la recherche de ce bâton ! Les hommes en capuchon ont déclaré au Théocrate qu’ils détruiraient Solace s’ils trouvaient quelqu’un qui cache le bâton au cristal bleu ! Les gens vont vous livrer aux gardes !

— Mais ce bâton ne nous appartient pas ! protesta Tanis.

Il regarda le vieillard. Celui-ci jubilait du fond de son siège ; il lui fit un clin d’œil.

— Tu t’imagines qu’ils te croiront ! dit Tika. Regarde donc !

Les clients les fixaient d’un air menaçant. Certains avaient la main sur le pommeau de leurs armes. Des vociférations montèrent de la cour de l’auberge.

— Ce sont les gardes qui arrivent ! s’exclama Tika.

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