Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Après force tergiversations, les compagnons s’étaient résignés, faute de pouvoir faire autrement, à suivre Boupou. La naine des ravins leur fit emprunter une rue allant vers le sud. Ils parvinrent à une place où les eaux convergeaient pour s’écouler vers l’ouest.

— Suivre la rivière, indiqua Boupou d’un geste.

Tanis était sceptique ; il entendait le mugissement d’une chute d’eau. Mais Boupou insista. Dans l’eau jusqu’aux chevilles, ils contournèrent la place. Au bout de la rue, ils découvrirent la chute d’eau, qui atterrissait cinq cents pieds plus bas dans ce qui restait de Xak Tsaroth.

Les compagnons repérèrent quelques bâtiments encore debout, mais la plupart n’étaient que des amas d’éboulis. Une énorme chaîne pendait dans le fond de l’excavation. Ils comprirent que le monte-charge servait à transporter des passagers sur une hauteur de cent pieds.

— Où habite le Grand Bulp ? demanda Tanis, qui scrutait les ruines de la ville effondrée.

Raistlin pointa le doigt vers des bâtiments, à l’ouest de la caverne.

— Et qui vit dans ces constructions neuves, en contrebas, à notre droite ?

— Les patrons, répondit Boupou.

Raistlin réfléchit en regardant le monte-charge.

— Les draconiens croient que nous sommes pris au piège en haut de la falaise, parce que nous ne pouvons pas descendre en ville. Donc, ils doivent tous se trouver en haut, et nous pouvons descendre en toute sécurité.

— Soit ! dit Sturm. Mais, par Istar, comment faire ? En volant, peut-être ?

— Le lierre ! s’écria la naine.

Devant l’air ahuri des compagnons, elle s’approcha du bord de la chute d’eau et fit un geste vers le gouffre. Un entrelacs de grosses lianes feuillues serpentait le long de la paroi rocheuse.

Lunedor se pencha pour examiner le lierre et recula aussitôt. La falaise était un à-pic de cinq cents pieds de haut se terminant sur une rue pavée jonchée de gravats. Rivebise lui passa un bras autour du cou pour la réconforter.

— J’ai déjà eu affaire à des pentes plus abruptes, assura Caramon pour la consoler.

— Je déteste ça, dit Flint, mais cela vaut mieux qu’un égout.

Il saisit une grosse liane et commença à descendre. Tass le suivit de près. Il progressait avec une telle rapidité que Boupou lui adressa un grognement d’approbation.

La naine se tourna vers Raistlin, montrant la large tunique qui risquait de l’entraver. Le mage la rassura d’un sourire. Il s’approcha du précipice et prononça doucement :

Pveathrfal…

Son bâton s’illumina, et il sauta dans le vide. Boupou se mit à hurler. De peur qu’elle ne s’y jette aussi, Tanis la retint.

— Il est très bien où il est, dit-il, ému par l’inquiétude de la naine. C’est un mage. La magie, tu connais ?

Elle lui lança un regard obtus, mit son sac autour de son cou et plaça ses petites mains sur une grosse liane. Les autres allaient prendre sa suite quand Lunedor murmura :

— Je ne peux pas.

Rivebise lui prit la main.

Kan toka, lui dit-il tendrement. Tout ira bien. Les autres n’ont pas rencontré de difficultés. Il suffit que tu ne regardes pas en bas.

Lunedor secoua la tête, les lèvres tremblantes.

— Il y a sûrement un autre chemin, dit-elle d’un ton buté. Nous n’avons qu’à le chercher !

— Où est le problème ? demanda Tanis. Nous n’avons pas de temps à perdre…

— Elle a le vertige, dit Rivebise.

Lunedor le repoussa vivement.

— Comment oses-tu lui révéler ça ? cria-t-elle, en colère.

— Pourquoi pas ? répondit calmement Rivebise. Il n’est pas un de tes sujets. Tu peux avouer devant lui que tu es un être humain, avec des faiblesses humaines. Le seul sujet devant qui tu doives encore tenir ton rôle, princesse, c’est moi !

S’il l’avait battue, elle aurait moins souffert. Elle devint livide, et ses yeux prirent une expression cadavérique.

— Accroche le bâton sur mon dos, s’il te plaît, ordonna-t-elle à Tanis.

— Écoute, Lunedor, il n’a jamais voulu…

— Fais ce que je te dis.

Sans un regard pour Rivebise, elle saisit une liane dont elle testa la solidité et se laissa glisser.

Ses mains moites la trahirent. Elle se rattrapa aussitôt à une autre liane. La respiration bloquée, elle enfouit son visage dans le feuillage pour ne pas voir ce qui l’attendait en contrebas.

Tanis, Sturm et Rivebise, descendus à court intervalle l’un après l’autre, la virent s’arrêter. Sturm, qui était le plus proche d’elle, voulut l’aider.

— Laisse-moi tranquille, dit-elle entre ses dents serrées.

Décochant un regard meurtrier à Rivebise, elle reprit sa descente.

Quand tout le monde fut en bas de la falaise, Tanis remarqua Lunedor, exsangue, adossée seule contre le rocher. Elle n’accorda pas un regard à Rivebise, qui s’éloignait d’elle, le visage impénétrable.

Sous la conduite de Boupou, ils se remirent en route. Après avoir contourné nombres de ruines plus ou moins grandioses, ils arrivèrent sur une grande place dallée où se dressaient des colonnes de marbre surmontées d’un toit de pierre.

— Regarde ! dit Lunedor en s’approchant de Tanis.

La brume se déchira, et le demi-elfe aperçut derrière les colonnes les contours sombres de hautes coupoles. Bien que décati, ce bâtiment d’une noble architecture avait dû être en son temps le plus beau monument de Xak Tsaroth.

— Le palais royal, commenta Raistlin, pris d’une nouvelle quinte de toux.

— Chut ! dit Lunedor en posant sa main sur le bras de Tanis. Tu ne vois rien ?... Attends, tu vas voir.

La brume envahit les colonnes, et on ne vit plus rien. Puis la brise déplaça la brume ; les nains reculèrent précipitamment et se cachèrent derrière Raistlin.

Par-dessous la manche du mage, Boupou leva les yeux vers Tanis.

— C’est le dragon. Tu le veux ?

C’était vraiment le dragon.

Noir et luisant, Khisanth émergea, les ailes repliées, tête baissée pour ne pas se cogner contre le toit. Ses pattes griffues crissèrent sur le marbre de l’escalier, puis il s’arrêta, scrutant la brume de ses yeux rouges phosphorescents. Il occupait la place sur trente bons pieds et on ne voyait pas encore ses pattes de derrière ni sa longue queue de reptile.

Le dragon semblait en grande conversation avec un draconien qui marchait craintivement à son côté.

Khisanth était en colère. Le draconien lui apportait de fâcheuses nouvelles. Il était impossible qu’un seul de ces étrangers ait pu survivre à son attaque ! Mais le capitaine de la garde rapportait que des intrus erraient dans la ville ! Qu’ils avaient eu l’audace d’attaquer ses troupes, et qu’ils possédaient un bâton dont tous les draconiens d’Ansalonie connaissaient le signalement !

— Je ne peux croire à ce que tu rapportes ! Aucun d’eux n’a pu m’échapper ! dit le dragon d’une voix douce, presque susurrante, qui fit trembler le draconien. Le bâton n’est pas en leur possession, je l’aurais senti… Tu dis qu’ils seraient encore dans les bâtiments du haut ? En es-tu bien sûr ?

— Il n’y a pas de chemin qui mène en bas, mon roi, sauf le monte-charge.

— Il y a d’autres voies, espèce de batracien, siffla Khisanth. Ces misérables nains des ravins pullulent partout comme des parasites. Les intrus ont le bâton, et tentent de gagner la ville basse. À cela il n’y a qu’une explication : ils sont à la recherche des Anneaux ! Comment ont-ils appris leur existence ?

« Ce fichu bâton ! Verminaar aurait pu prévoir ce qui arrive, avec tous les pouvoirs dont il se vante ! Nous aurions alors pu le détruire. Mais non, le seigneur est trop occupé avec sa guerre, et pendant ce temps, je moisis dans un tombeau rongé d’humidité. »

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