Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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Instantanément, l’Éternel se retrouva libre de ses mouvements. Il jeta un coup d’œil à Caramon et aux draconiens, qui étaient entrés dans l’eau, leurs épées pointées vers la clarté jaillissant du bâton du mage. Puis son regard se porta sur Raistlin, drapé dans sa robe noire. Alors avec un cri de joie qui résonna longuement dans le tunnel, Berem s’élança vers la colonne aux joyaux.

— Jasla, j’arrive !

— N’oublie pas, mon frère, s’éleva la voix de Raistlin, s’il en est ainsi, c’est que moi seul l’ai décidé.

Voyant leur proie leur échapper, les draconiens se mirent à pousser des cris. Sous l’eau, les dragons continuaient de mordre ses bottes, mais Caramon ne percevait plus la douleur. Comme dans un rêve, il vit Berem foncer vers la colonne miroitante.

Peut-être n’était-ce que le fruit de son imagination, mais quand l’Éternel approcha la colonne, l’émeraude incrustée dans sa poitrine brilla plus intensément que la boule de feu de Raistlin. Dans la lumière, la forme pâle et éthérée d’une femme apparut à l’intérieur de la Colonne. Vêtue d’une simple tunique de cuir, elle rayonnait d’une beauté juvénile. Comme Berem, son regard était beaucoup trop jeune pour son visage.

À l’instant où il allait l’atteindre, l’Éternel s’arrêta. Le temps resta en suspens. L’épée à la main, les draconiens s’immobilisèrent. Sans rien comprendre, ils devinèrent que quelque chose de fatal allait leur arriver, et que tout dépendait de cet homme.

Caramon ne sentait plus le froid ni la douleur. Le désespoir et la terreur s’étaient retirés de son esprit. Des larmes brûlantes coulaient sur ses joues ; sa gorge était nouée. Berem était face à face avec sa sœur, qui s’était sacrifiée pour lui et pour que l’espoir renaisse dans le monde.

Caramon vit le visage de l’Éternel se décomposer.

— Jasla, dit-il en tendant les bras, me pardonnes-tu ?

On n’entendit plus rien que le murmure des flots frappant le roc.

— Frère, il n’y a rien à pardonner.

Le spectre de Jasla, lumineux de sérénité et d’amour, tendit les bras vers lui.

Avec un cri de joie, Berem se jeta dans les bras de sa sœur.

Caramon contempla la scène, fasciné. L’apparition s’évanouit. L’Éternel s’était jeté avec une telle violence contre la colonne aux joyaux qu’il s’empala sur ses aspérités. Il exhala un dernier cri, terrifiant mais triomphal.

Son corps fut secoué de convulsions. Le sang éclaboussa les gemmes, ternissant leur éclat.

— Berem, tu t’es trompé ! cria Caramon. Ce n’était qu’un mirage !

Le colosse s’élança vers l’homme agonisant qui ne pouvait pourtant pas mourir. Tout ça est insensé ! Berem va se relever…

Caramon s’arrêta net.

Autour de lui, les rochers vibrèrent. Le sol s’ouvrit sous ses pieds. L’eau cessa de ruisseler. Les draconiens poussèrent des exclamations de désarroi.

Le corps de Berem gisait sur le roc. Un dernier soubresaut l’anima, un souffle ultime souleva son torse, puis il retomba, inerte. Deux figures diaphanes apparurent dans la colonne aux joyaux et disparurent aussitôt.

L’immortel était mort.

Tanis releva la tête. Un hobgobelin le visait de sa lance, prêt à le transpercer. Il roula sur lui-même, attrapa le monstre par le pied et tira d’un coup sec. Le hobgobelin tomba à la renverse ; aussitôt, il fut matraqué par un hobgobelin d’un autre régiment.

D’un bond, Tanis se leva. Il fallait à tout prix sortir d’ici, retrouver Laurana ! Un draconien lui barra le passage. Il lui planta son épée en travers du corps et la retira aussi vite, de peur que le cadavre se pétrifie.

Quelqu’un cria son nom. Il se retourna et vit le seigneur Sobert en compagnie de Kitiara et de son armée de spectres.

Les yeux étincelant de haine, Kitiara pointa un doigt sur lui. Le seigneur Sobert donna un ordre à ses guerriers, qui s’envolèrent de la passerelle comme un nuage mortel, balayant tout sur leur passage.

Tanis tenta de fuir, mais la mêlée était inextricable. Pris de panique, il pourfendit tout ce qui passait à sa portée.

Un craquement domina le tumulte. Le sol se mit à trembler sous ses pieds. Tanis regarda autour de lui avec angoisse. Que se passait-il ?

Un énorme pan de mosaïque se décolla du plafond et tomba sur des draconiens qui tentaient de sortir. Des blocs entiers se succédèrent, emportant torches et chandelles, qui s’éteignirent sous les décombres. Le grondement devint assourdissant. Les spectres eux-mêmes se figèrent, effrayés, cherchant des yeux leur chef.

Le sol céda sous les pieds de Tanis. Sa planche de salut fut une colonne qu’il agrippa à bras-le-corps. Puis les ténèbres l’engloutirent.

Il m’a trahie !

La colère de la Reine Noire s’était déclenchée avec une violence inouïe. Tanis crut que son crâne allait éclater. Les ténèbres se firent encore plus denses ; Takhisis, sentant le danger, cherchait désespérément à retenir la porte qui risquait de se refermer sur elle, la séparant du monde.

Toutes les lumières s’éteignirent. La nuit étendit ses ailes sur la Salle du Conseil.

Autour de Tanis, les draconiens trébuchaient et s’affalaient. On entendait les officiers crier des ordres pour enrayer la confusion. Ils tentaient d’endiguer la panique des draconiens, abandonnés par leur Reine. La voix aiguë de Kitiara s’éleva au-dessus du tumulte, puis mourut.

Un craquement d’une ampleur singulière, suivi de cris horrifiés, avertit Tanis que l’édifice allait s’effondrer.

— Laurana ! hurla-t-il.

Luttant pour rester debout malgré l’obscurité, il titubait, butant contre les obstacles. Violemment projeté sur le sol, il fut piétiné par les draconiens. Puis il perçut le bruit d’épées qui s’entrechoquent, et la voix de Kitiara rassemblant sa garde.

Perclus de douleur, il réussit à se remettre debout. Rageusement, il repoussa à coups de pied un assaillant armé d’une lance.

Soudain il y eut un répit. Chacun leva les yeux vers l’ombre immense et ténébreuse. Des chuchotements terrifiés montèrent de la foule des draconiens, soudain silencieux. Takhisis apparut au-dessus de la foule sous sa forme de chair.

Son corps gigantesque scintillait d’une multitude de couleurs si diverses, si changeantes, si aveuglantes, qu’aucun esprit humain ne pouvait se faire une image de Sa Noire Majesté, la Reine de Toutes les Couleurs et d’Aucune. Sous des yeux flamboyants faits pour consumer le monde, ses cinq têtes ouvraient largement leurs gueules.

Tout est perdu, se dit Tanis, au désespoir. C’est l’instant ultime, celui de sa victoire. Nous avons échoué.

Les cinq têtes poussèrent des rugissements de triomphe… Le dôme de la salle éclata.

Le temple d’Istar se tordit comme un corps et se déforma pour reprendre sa structure d’origine.

Celle qu’il avait avant que les Ténèbres le dénaturent.

L’ombre qui pesait sur la salle s’estompa. Les rayons argentés de Solinari, que les nains appellent « Le Chandelier de la Nuit » achevèrent de la disperser.

12

Remboursement des dettes

— À présent, mon frère, je vais te dire adieu.

Raistlin sortit un petit globe des plis de sa robe noire. C’était un orbe draconien.

Caramon sentit ses forces l’abandonner. Il tâta son bandage et le trouva trempé de sang. La tête lui tournait ; la lumière du bâton de son frère dansait devant ses yeux. À travers une sorte de brouillard, il entendit les draconiens se ruer vers lui. Le sol trembla sous ses pieds.

— Tue-moi, Raistlin.

Caramon posa sur son frère un regard sans expression. Les yeux mi-clos, Raistlin garda le silence.

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