Charley Brindley - La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie

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La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie: краткое содержание, описание и аннотация

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Une unité du Septième de Cavalerie est en mission au-dessus de l'Afghanistan lorsque leur appareil est touché par quelque chose. Les soldats parviennent à s'échapper de l'avion mutilé, mais lorsque les treize hommes et femmes touchent le sol, ils ne sont pas en Afghanistan. Non seulement ils sont à six mille cinq cents kilomètres de leur objectif initial mais il se trouve qu'ils ont remonté le temps de deux mille ans dans le passé où des forces primitives s'affrontent avec des glaives et des arcs. La section est jetée dans une bataille dans laquelle il leur faut vite choisir un camp ou mourir. Ils sont précipités dans un tumulte d'événements si puissants que leur courage, leur ingéniosité et leurs armes sont soumis à l'extrême limite de leur résistance et de leur force.

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“Non, c'est faux,” dit Karina Ballentine. “Une croyance est un ensemble de principes, et la religion, c'est le culte des divinités.”

“En fait, on préfère ‘cérébralement défavorisé’ à ‘abruti.’”

“Toi, t'es un défavorisé de la personnalité, Paxton.”

“Vous allez tous fermer vos gueules!” cria Alexander. “J'ai l'impression d'être une putain de maîtresse de maternelle.”

“Une institutrice pour jeunes enfants.”

“Une tutrice pour les tout-petits.”

“Doux Jésus!” dit Alexander. “Là, je suis vraiment vexé.”

“Y en a d'autres qui arrivent,” dit Kawalski. “Y en a un paquet, et vous feriez mieux de dégager le passage. Il sont pressés.”

Trente personnes défilèrent précipitamment devant Alexander et les autres. Ils étaient tous habillés de la même façon, avec de simples tuniques courtes, et sans chaussures. Leurs vêtements étaient en haillons et taillés dans un tissu grossier de couleur grise. Quelques uns d'entre eux tiraient derrière eux des boeufs et des chèvres. Certains portaient des outils de ferme rudimentaires et une femme portait un pot en terre cuite rempli d'ustensiles de cuisine en bois.

Alexander s'avança pour attraper un vieil homme par la manche. “Vous êtes qui, et pourquoi vous vous dépêchez comme ça?”

Le vieil homme criait et essayait de se libérer, mais Alexander le tenait fermement.

“N'ayez pas peur. Nous ne vous ferons pas de mal.”

Mais l'homme avait peur ; en fait, il était terrorisé. Il n'arrêtait pas de se retourner pour regarder derrière lui, en bafouillant quelques mots.

“C'est quoi cette langue à la con?” demanda Alexander.

“Rien que j'connaisse,” dit Lojab, debout à côté d'Alexander qui portait son M16 dans les bras comme un bébé.

“Moi pareil,” dit Joaquin, qui se tenait de l'autre côté d'Alexander.

Le vieil homme les regardait l'un après l'autre. Il était visiblement effrayé par ces étrangers, mais il l'était encore bien plus par quelque chose derrière lui.

Plusieurs autres personnes passèrent en courant, puis le vieil homme dégagea son bras d’un coup sec et continua à tirer son boeuf pour tenter de fuir.

“Vous voulez que je l'arrête, Mon adj’?” demanda Lojab.

“Non, laisse le partir d'ici avant qu'il nous fasse une crise cardiaque.”

“Les mots qu'il a dits, c'était pas du tout du pachtoun.”

“Ni de l'arabe.”

“Ni de l'urdu.”

“De l'urdu?”

“C'est ce que parlent les Pakis,” dit Sharakova. “En plus de l'anglais. S'ils avaient été pakistanais, ils auraient sans doute compris votre anglais, Mon adj’.”

“Ouais.” Alexander regardait les dernières personnes disparaître le long de la piste. “C'est bien ce que je pensais. Et ils ont la peau trop claire pour être pakistanais.

“Tiens, tiens,” dit Kawalski.

“Qu'est-ce qu'il y a encore?” demanda Alexander.

“Des éléphants.”

“Alors on est vraiment en Inde.”

“Je croyais pas qu'on s'était écartés autant de la trajectoire,” dit Alexander.

“Eh bien,” dit Kawalski, “peut-être qu'on pourrait demander à ces deux petits gamins où nous sommes.”

“Quels deux petits gamins?”

“Ceux qui sont sur les éléphants.”

Chapitre deux

“Quatre-vingt dix pour cent des Indiens parlent l'anglais.” dit Ledbetter.

“Hé, l'Apache,” dit Joaquin, “Lead Butt 2 2 Lead Butt : jeux de mots sur le nom du soldat Ledbetter, littéralement : “fesses de plomb” (NdT.) a dit ‘Indiens.’'

“C'est bon : c'est vraiment des Indiens,” dit Eaglemoon.

“Et pourquoi pas des Natifs du Subcontinent Asiatique?”

Alexander fit non de la tête. “On n'est pas en Inde. C'est probablement une troupe de cirque.”

“Ah ouais? Ben alors, ils ont dû mettre le paquet sur le spectacle pour foutre la trouille à tous ces gens.”

“Kawalski,” dit Alexander, “est-ce que les deux femmes sont armées?”

“Ouais.”

“Avec quoi?”

“Des arcs et des flèches et…”

Alexander jeta un regard à Joaquin, qui haussa les sourcils.

“Et quoi, Kawalski?”

“Elles sont mignonnes. C'est deux nanas VACHEMENT canon.”

“Kawalski pense que tout ce qui a des seins est canon,” dit Kady dans le combiné.

“Comme c'est étrange, Sharakova; je t'ai jamais trouvée canon.”

“C’est parce que tu m'as jamais vue en robe.”

“Remercie Dieu pour ces petites faveurs.”

“Ils sont à quelle distance, Kawalski?” demanda Alexander.

“A moins de cinquante mètres.”

Pour des éléphants ils sont calmes ça cest sûr Ils doivent marcher sur - фото 1

“Pour des éléphants, ils sont calmes – ça c'est sûr.”

“Ils doivent marcher sur la pointe des pattes.”

“Mettez la en veilleuse!” dit Alexander. “Ca pourrait être un piège. Soyez prêts à tout.”

Quand les deux éléphants arrivèrent à la hauteur d'Alexander, ils ne vit aucun signe d'embuscade et les deux femmes ne paraissaient pas menaçantes. Il sortit de derrière l'arbre et leva la main d'un geste amical.

“Bonjour.”

La femme la plus proche de lui poussa une exclamation.

“Peut-être que ces gens n'ont jamais vu de casques militaires.”

Alexander ôta son casque et passa la main sur sa boule à zéro. Les deux femmes se regardèrent et dirent quelque chose qu'il ne put comprendre.

“Là vous leur faites vraiment peur, Mon adj’,” dit Kawalski. “Remettez-le.”

“Très drôle.”

Les femmes baissèrent les yeux sur Alexander mais n'essayèrent nullement d'arrêter leurs bêtes. Le premier éléphant devait faire deux mètres de haut à l'épaule et l'autre un mètre de plus, avec des oreilles de la taille des portes d'un semi-remorque de dix-huit roues. Sa cavalière était une jeune femme mince aux cheveux auburn. La femme sur le plus petit animal était semblable à la première mais avec les cheveux blonds. Elles avaient toutes les deux une espèce d'emblème ou de marque sur le visage.

A quelques mètres de là, Lojab sortit des broussailles. Il enleva son casque et fit une révérence, puis se redressa et sourit à la blonde.

“Bonjour madame. Je crois que j'ai perdu ma Porsche. Pouvez-vous m'indiquer le chemin jusqu'au McDonald’s le plus proche?”

Elle sourit mais ne dit rien. Il la regarda bouger d'avant en arrière avec un balancement ondulatoire souple et fluide, parfaitement synchronisé avec les mouvements de son éléphant, dans une sorte de danse érotique entre la femme et la bête. Lojab suivait l'animal en marchant à côté de lui, mais il s'aperçut ensuite qu'il devait trottiner pour pouvoir suivre.

“Où allez-vous comme ça mesdames? On pourrait peut-être se retrouver ce soir pour prendre une ou deux bières, ou bien cinq.”

Elle dit trois ou quatre mots, mais il ne put rien comprendre. Puis son attention se porta à nouveau sur la piste devant elle.

“OK.” Il s'arrêta en milieu de file et la regarda tendre le bras pour écarter une branche du passage. “On se retrouve là-bas , vers huit heures.”

“Lojab.” dit Karina en s'avançant jusqu'à ses côtés. “Tu es vraiment pitoyable.”

“Comment ça? Elle m'a dit de la retrouver ce soir au bar-grill Chez Joe .”

“Ah ouais, d'accord. Dans quelle ville? Kandahar? Karachi? New Delhi?”

“T'as vu leurs tatouages?” demanda Joaquin.

“Ouais, sur le visage.” dit Kady.

Joaquin hocha la tête. “On aurait dit une fourche de diable avec un serpent, ou un truc du genre.”

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