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David Brin: La jeune fille et les clones

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David Brin La jeune fille et les clones

La jeune fille et les clones: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Stratos, les femmes se reproduisent l'hiver par clonage. En été, les hommes entrent en rut et il faut les enfermer dans les Sanctuaires. Mais quelques-uns échappent à la police sexuelle et s'accouplent, proti pudor ! avec les femmes. Les « vars » qui naissent de ces unions sont élevés jusqu'à la puberté puis chassés du clan ; à eux d'en fonder un autre, s'ils peuvent. Maia et Leie, sa soeur jumelle, se voient ainsi, très jeunes, réduites à explorer ce monde pastoral et le trouvent plutôt compliqué. Il y a des radicales qui militent pour les droits des hommes ; des Perkinites qui au contraire, pour les éliminer, proposent la parthénogénèse ; et même un visiteur venu des étoiles pour proposer à Stratos de réintégrer le Phylum. Quoi, il y aurait eu sécession ? Pourquoi tous ces mystères : la Porte à Enigmes, le Mur d'Images, le Grand Modeleur ? Et comment faire bouger les choses ?

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— Lèche-cul, cracha Leie. Tu veux voir la suite ?

Maïa marqua une hésitation. Deux vers de Passante, la poétesse, lui revinrent :

L’été amène le soleil, qui sur terre se répand.
Mais demeure l’hiver, pour celle qui comprend.

— Non. Fichons le camp d’ici.

Lamatie avait des intérêts dans les transports maritimes, la finance et l’administration de la cité. C’était l’une des plus importantes des dix-sept matriarchies majeures et des quatre-vingt-dix mineures.

On ne s’en serait pas douté, à déambuler dans le marché. Quelques Lamaïs rousses et plantureuses dans leur kilt de tissu fin marchaient fièrement devant des lugars en livrée, croulant sous les paquets. Mais devant les éventaires, elles étaient aussi rares que les estiviennes – ou que les hommes.

On voyait davantage d’Ortynes au nez épaté, pâles et trapues, qui chargeaient et déchargeaient des marchandises. Elles étaient toutes identiques en dehors des cicatrices individuelles laissées par la vie, et peu loquaces. Elles n’avaient pas besoin de se parler. Rares étaient celles qui devenaient Savantes, mais leur force physique et leur habileté à dompter les ombrageux chevaux-baudriers qui tiraient les attelages rendaient ce clan imbattable dans sa niche.

Une charrette bloquait l’allée du Musicien. Six de ces clones trapues se débattaient avec une poulie accrochée au chevron d’un atelier en étage. Comme de nombreux bâtiments dans cette partie de la ville, celui-ci surplombait la rue, chaque étage saillant par rapport à celui du dessous et supporté par des encorbellements. Dans certains quartiers, les maisons se rejoignaient par-dessus les ruelles étroites, formant des arches qui empêchaient de voir le ciel.

Un groupe de Pamsargues, ces artisanes musiciennes reconnaissables à leur teint olivâtre et à leurs longs doigts, regardaient descendre vers le sol la clavépinette droite qu’elles avaient construite et incrustée de bois fin. Peut-être était-elle destinée à l’exportation vers l’une des lointaines cités de l’Ouest. Si ça se trouve, elle partirait avec Maïa et Leie sur l’Oiseau de Mauvais Augure… À condition que les Ortynes l’amènent au sol sans incident.

Pour les autres spectatrices, cette parenthèse de suspense illuminait une morne matinée d’automne. Des vendeuses d’encens et de noix grillées s’approchèrent et les échangèrent contre des baguettes d’argent, parfois brisées en guise de monnaie.

— L’hiver arrive, ne vous laissez pas surprendre ! criait une marchande d’ovop en montrant son panier d’herbes contraceptives, amères. Les hommes se calment enfin, mais vous, que ferez-vous quand le givre de gloire sera là ?

Dans des cages d’osier, des oiseaux vivants et des lézards siffleurs stratoïns dressés gazouillaient des airs populaires. Une jeune clone charnasse parvint à mener un troupeau de lamas dégingandés de l’autre côté de la charrette et se retrouva coincée par une femme-sandwich qui faisait la propagande d’une candidate aux prochaines élections du Conseil.

Leie acheta une pâtisserie couverte d’un glaçage pendant que Maïa regardait les Ortynes décoincer le treuil. C’était un appareil rare, qui marchait sur batteries. Aucun clan de Port Sanger n’étant spécialisé dans la réparation de ce genre de choses, elle ne fut pas surprise de les voir, sans échanger un mot ou aucun signe visible, renoncer à l’utiliser. Avec un ensemble parfait, elles se retournèrent et saisirent la corde de leurs mains calleuses. Il n’y eut ni un cri ni une parole pour rythmer le mouvement. Chacune semblait savoir exactement ce que faisaient ses sœurs. Sans heurt, avec une régularité trompeuse, la charge descendit dans la charrette. Il y eut des applaudissements et quelques murmures de dépit. Des baguettes de crédit changèrent de mains, réglant les paris. Les jumelles reprirent leurs sacs, Leie finissant sa tarte tandis que Maïa se détournait d’un air songeur. « Les Ortynes sont presque télépathes. Comment pourrions-nous feindre un truc comme ça, Leie et moi ? »

Quand elles étaient plus jeunes, il leur arrivait de finir la phrase que l’autre avait commencé, ou de savoir quand et où l’autre avait mal. Mais ça n’avait rien à voir avec le lien qui unissait ces clones, dont les mères, les tantes et les grands-mères partageaient depuis des générations les mêmes gènes et la même éducation. En outre, ces derniers temps, les jumelles semblaient diverger plutôt que se fondre. Maïa sentait que d’elles deux, c’était sa sœur qui avait l’essentiel du sens pratique nécessaire pour réussir dans ce monde.

— Des Ortynes, des Jorusses, des Kroebères, des Sloskies, marmonnait Leie. Ce que je peux en avoir marre de leurs tronches ! J’embrasserais un dragon sur la bouche si ça pouvait me dispenser de les revoir !

Maïa approuva chaleureusement tout en se demandant comment on devinait qui était qui dans une ville étrangère. Ici, c’est au berceau qu’on apprenait ce qu’on devait savoir sur chaque clan. Comme celui des Sheldonnes, ces grandes femmes frisées, à la peau mate, dont la niche traditionnelle était la chasse aux animaux à fourrure dans les marais de la toundra, mais qui, souvent, entre trente et quarante ans, portaient l’uniforme de la Guardia et assuraient la sécurité à Port Sanger.

Ou ces Poeskies qui s’étaient spécialisées dans l’extraction de la glande à colorant des escargots stellaires. Elles avaient si bien réussi dans le commerce des teintures que des branches cadettes s’étaient installées dans d’autres ports de la mer de Parthéno, où l’on péchait les coquilles craquelées.

De proches cousines à elles, les Groeskies, ou « Grossettes », faisaient des mécaniciennes hors pair. Elles formaient une jeune matriarchie qui s’était enracinée quelques générations plus tôt. Elles n’étaient encore qu’une quarantaine, mais il fallait déjà compter avec elles. Elles descendaient par clonage d’une demi-Poeskie, une estivienne qui avait eu la chance et le talent de saisir une niche, conquérant une place dans la pyramide sociale compacte de Port Sanger et s’assurant une postérité. C’était le rêve de toutes les petites vars : fonder une nouvelle lignée. Ça arrivait une fois sur mille.

Leie lui enfonça son coude dans les côtes en souriant.

— N’oublie pas : on a un atout, nous.

— Ouais, acquiesça Maïa.

Puis elle ajouta, par-devers elle : « Enfin, espérons-le. »

Plus loin, sous une enseigne à l’image d’une tricorne cabrée, on vendait des friandises importées de la lointaine Vorthos. La boutiquière, une Mizora, les regarda avec espoir. Les Mizoras coiffaient toujours leurs cheveux selon la coutume des grandes familles, mais c’était la déconfiture. Elles en étaient réduites à faire du commerce pour accueillir les marins, comme jadis leurs aïeules, mais elles étaient moins douées que les Usisies ou les Oeschies, deux clans qui montaient. La Mizora les regarda tristement s’éloigner.

Bien des enseignes arboraient des animaux disparus comme le dragon et la tricorne, créatures stratoïnes qui n’avaient pas survécu à l’arrivée des formes de vie terriennes. Lysos et les Fondatrices s’étaient efforcées de préserver la faune locale, mais les télés montraient encore, après tant de siècles, les cérémonies mélancoliques au cours desquelles on inscrivait, dans le grand Temple de la lointaine Caria, les nouvelles espèces disparues à honorer lors de la fête du Soleil lointain.

Maïa se demanda si c’était par culpabilité que tant de clans choisissaient comme symboles des espèces éteintes ou si c’était une façon de dire : « Vous voyez ? Nous continuons. Nous arborons les emblèmes du passé vaincu et nous prospérons. » Dans quelques générations, les Mizoras risquaient d’être aussi rares que les tricornes.

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