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Ben Bova: Colonie 1

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Ben Bova Colonie 1

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En l’an 2008… Loin de la Terre,  — riche et heureuse colonie spatiale, d’une technologie si avancée qu’un homme y a été « créé » en laboratoire : David Adams. Beauté d’archange, intelligence souveraine. Pourtant cet être « invulnérable » s’est épris d’une journaliste de passage, la belle Evelyn Hall... et veut la retrouver. Tout comme il veut, parce qu’il se sent solidaire des hommes, sauver la Terre qu’une guerre bactériologique menace et dont le Gouvernement mondial vacille… Bravant l’interdiction de quitter David se lance dans le plus fantastique des voyages, passager clandestin d’astronefs en fusées, traqué de satellites en planètes… N’arrivera-t-il pas trop tard sur une Terre où déjà règnent la violence et l’anarchie ? Londres brûle, on se bat dans New York…

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— Prévisionniste ? Au nom du ciel, qu’est-ce que c’est que ce métier ?

Mais elle cessa brusquement de penser à sa question. Ils venaient de négocier le dernier tournant du sentier et le panorama qui s’offrait soudain à sa vue lui coupait le souffle.

Ils étaient au sommet d’une haute colline. À cette altitude, il aurait dû y avoir du vent, mais s’il y en avait, Evelyn ne le sentait pas. Son regard embrassait toute l’étendue de la colonie.

Île Un.

Des terres fertiles, des successions de reliefs boisés, des ruisseaux sinueux, des clairières herbues, de petits bois, des bâtiments éparpillés ici et là, des lacs bleus miroitant au soleil. Evelyn avait presque l’impression qu’elle tombait, que le décor verdoyant qui s’étendait à perte de vue était un aimant qui l’attirait. Très loin, le paysage se confondait avec la brume. Elle distinguait le bouquet de tours d’un village, les voiles blanches de bateaux qui sillonnaient le plus grand des lacs. Là, un pont délicat enjambait une rivière, plus loin des ailes diaphane tournoyaient doucement dans l’air limpide. Dans les lointains bleutés s’étiraient des champs géométriques.

Elle savait qu’Île Un était un gigantesque cylindre flottant dans l’espace. Elle savait qu’elle se trouvait à l’intérieur d’un immense tuyau. Elle se rappelait le briefing qu’elle avait subi et les chiffres tourbillonnaient dans sa tête. La colonie mesurait vingt kilomètres de long sur quatre de large. Le cylindre effectuait une rotation complète toutes les quelques minutes afin de maintenir une pesanteur artificielle équivalente à la gravité de la Terre. Mais les chiffres ne voulaient rien dire. C’était trop grand, trop vaste, trop colossal. C’était… oui, c’était un monde, une terre riche et fertile, une oasis de beauté et de paix qui défiait toutes les tentatives que l’on pouvait faire pour la mesurer et lui assigner des limites.

Un monde de plein droit ! Vert, où l’œil respirait, un monde vibrant d’espoir où l’on avait la place de marcher, de remplir ses poumons d’air pur, de jouer, comme autrefois en Cornouailles et dans le Devon quand les gris tentacules des mégalopoles n’avaient pas encore envahi les collines verdoyantes.

Evelyn s’aperçut qu’elle tremblait. Il n’y a pas d’horizon ! Le sol s’incurvait vers le haut, c’était vertigineux. Il s’élevait, s’élevait ! Elle leva la tête et vit au-dessus d’elle que la terre continuait au-delà du ciel bleuté émaillé de nuages. C’était un monde interne. Elle vacilla sur ses jambes.

De longues et éclatantes zébrures de lumière sabraient la verte étendue. C’étaient les fenêtres solaires. Faites d’un verre renforcé à l’acier qui concentrait la lumière du soleil réfléchie par les miroirs titanesques installés à l’extérieur de l’énorme corps tubulaire de la colonie, elles étaient réparties à intervalles réguliers le long du cylindre.

C’était trop phénoménal pour avoir un sens. Les collines, les arbres, les fermes, les villages qui montaient à l’assaut du ciel, qui escaladaient le zénith, qui l’enveloppaient en formant un cercle parfait, ces champs verdoyants, ces fenêtres éblouissantes, et d’autres champs, encore, qui se perdaient dans l’azur brouillé…

Elle sentit le bras de David autour de ses épaules.

— Vous avez eu un coup de vertige. J’ai eu peur que vous ne tombiez.

— C’est… c’est quand même assez stupéfiant, vous ne trouvez pas ? murmura-t-elle avec gratitude, d’une voix faible.

Il opina et lui sourit. D’un seul coup, Evelyn retrouva sa colère. Non, pas vous ! Cela ne vous stupéfie pas ! Ce spectacle, vous en avez l’habitude depuis que vous êtes venu au monde. Vous n’avez jamais eu à vous battre pour vous insérer dans une file d’attente ou à mettre un masque uniquement pour traverser une rue en restant en vie…

— C’est vrai que c’est un panorama qui vous secoue, dit David aussi calmement que s’il lisait un bulletin météorologique. Aucune image au monde ne peut vous préparer à cette réalité.

Evelyn se surprit à pouffer.

— Christophe Colomb ! Cela l’aurait rendu fou ! Il a déjà eu assez de peine à faire admettre aux gens que la Terre était ronde. S’il avait vu ce… ce monde… Tout est inversé !

— Si vous voulez voir des gens se tenir debout à l’envers, j’ai un télescope chez moi.

— Oh non ! Je ne suis pas encore mûre pour cela.

Ils se tenaient au faîte d’une colline escarpée. Le silence était fantasmagorique. Pas le moindre pépiement d’oiseaux. Pas de camions grondant sur une proche autoroute. Evelyn se força à lever à nouveau les yeux, à regarder le sol qui s’incurvait au-dessus d’elle, à se convaincre qu’elle était à l’intérieur d’un cylindre dû à la main de l’homme, à un tube géant de plus de vingt kilomètres de long suspendu dans l’espace à quatre cent mille kilomètres de la Terre, dessiné par des paysagistes, rempli d’air, un paradis mécanique abritant une élite composée de quelques gens très riches alors que des milliards d’êtres croupissaient dans la misère sur la vieille Terre à bout de souffle, surpeuplée.

— Aimeriez-vous connaître d’autres données sur la colonie ? lui proposa David. Elle a pratiquement la même longueur que l’île de Manhattan mais comme nous pouvons utiliser la quasi-totalité de l’enveloppe interne du cylindre, nous disposons, en réalité, d’une surface plus de quatre fois supérieure à celle de Manhattan…

— Et une population de cent fois inférieure à celle de Manhattan !

Si la réplique avait irrité David, il n’en laissa rien paraître.

— L’un des avantages de la colonie, c’est justement la faible densité de sa population, enchaîna-t-il comme si de rien n’était. Nous n’avons aucune envie de nous retrouver enlisés et étranglés comme c’est le cas des villes de la Terre.

— Que savez-vous des villes de la Terre ?

— Sans doute pas grand-chose, répondit David avec un haussement d’épaules.

Ils se turent à nouveau. Evelyn se retourna pour contempler une fois encore le paysage. Toute cette immensité ! Ils pourraient loger un million de personnes. Et plus encore.

Finalement, David lui tendit la main.

— Venez. Ça a été une rude journée pour vous. On va se rafraîchir et se reposer.

Elle le dévisagea. Après tout, il est peut-être humain. Elle ne put s’empêcher de lui sourire.

— Par là, fit-il en désignant du doigt un autre sentier qui se tortillait et disparaissait au milieu des arbres.

— Il va encore falloir grimper ?

Il s’esclaffa.

— Non, c’est à deux pas et, la plupart du temps, on descendra. Si vous voulez, vous pouvez ôter vos chaussures.

Evelyn, dont les pieds étaient endoloris, retira ses souliers avec satisfaction et les accrocha par les talons à la courroie de son sac. L’herbe était fraîche et soyeuse. Ce sentier était, lui aussi, bordé de ces étranges buissons d’hydrangeas aux couleurs somptueuses. Ils suivirent un ruisseau qui dévalait en direction de la forêt qu’ils avaient traversée tout à l’heure en montant.

Elle s’est sérieusement égratigné l’épaule, se dit David dans son for intérieur. Évidemment, elle n’était pas entraînée pour une course pareille. Cobb nous a pris de court, tous les deux. Avec lui, il y a toujours des surprises.

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