Vernor Vinge - Les traquenards de Giri

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Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres.
En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale.
Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

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Elle se tourna donc vers Bre’en. « Bon. Nous voulons passer par le nord. Mettez ça (elle indiqua la capsule) à bord de cette nef et fournissez-nous un pilote capable de nous conduire jusqu’au comté de Tsarang. »

Bre’en écarta les mains. Parmi tous les individus présents, il semblait être le seul à avoir recouvré son sang-froid. « Ce n’est pas facile à trouver. À part moi-même, je ne connais personne qui puisse vous emmener jusqu’à la frontière du comté. Vous pourriez naturellement changer plusieurs fois de pilote en cours de route… Ou bien reconsidérer la question. Nous n’avons rien contre vous. »

Leg-Wot subodora quelque fourberie. Changer de pilote en chemin les exposerait à un désastre. Mais le second parti — emmener Bre’en avec eux — ne valait guère mieux : le personnage était suspect.

« Et par quel heureux hasard connaîtriez-vous la route ? » lui demanda-t-elle.

L’Homme des Neiges avait adopté une attitude détendue, affectant d’ignorer le menaçant maser pointé en direction de son ventre. « Durant ma jeunesse, je servais dans l’armée de Sa Majesté. J’ai eu l’occasion de fréquenter ceux des habitants du Désert qui vivent dans le secteur compris entre ici et le comté de Tsarang. J’en ai profité pour explorer toutes les routes possibles, afin de ne jamais être tributaire d’un pilote. Naturellement, la plupart des officiers ne se donnaient pas cette peine, mais moi…

— Assez, vous deux ! fit Pelio. Tu nous serviras de pilote jusqu’au comté de Tsarang, Bre’en. Mais si tu as menti au sujet de tes capacités… » Il resserra son étreinte autour de Tru’ud, l’étranglant à moitié.

Ajao était sur le point de soulever une objection mais, d’un simple regard, Pelio imposa silence à l’archéologue. Il n’allait pas être facile, dorénavant, de faire la moindre suggestion au prince ! « Ici, Samadhom ! » fit Pelio pour obliger l’ours à sortir de la capsule. L’animal atterrit lourdement sur la fourrure glaciale qui recouvrait le sol et trotta jusqu’aux pieds de son maître.

Bre’en hochait la tête en signe d’admiration, tout en suivant Sam des yeux. « Quel étonnant animal ! » fit-il, pratiquement sur le ton de la conversation. « Il vous protège tous les trois en même temps. Nous n’avons pas d’ours dotés d’un tel Talent. » Yoninne observa les visages blêmes qui les fixaient. À l’exception des Profanes, n’importe qui eût pu les tuer — elle, Pelio et Ajao — en une fraction de seconde, si Samadhom n’avait pas été là. Et, sans le couteau appuyé contre la gorge de Tru’ud, cette foule aurait pu les lyncher en à peine plus de temps. Bre’en devait avoir saisi le sens de l’expression qui se lisait sur ses traits, car il dit : « Sans la chance que vous avez eue, vous ne seriez plus en vie à l’heure actuelle. Mais cette chance ne durera pas et…

— J’ai dit : ça suffit ! », répéta Pelio, et Bre’en se tut. « Portez la sphère noire des magiciens à bord de cette nef… Et vite ! »

Au bord de l’apoplexie, Tru’ud finit par avouer dans sa colère ce que les Profanes avaient déjà ressenti : « Vous trois… vous le paierez de votre vie. » Les mots sortaient difficilement, autant à cause de sa rage que parce qu’il n’était guère familiarisé avec la langue du Pays de l’Été. « Votre mort sera douloureuse, bien plus douloureuse que celle que nous avons infligée à votre équipage : »

CHAPITRE 16

Lieue après lieue, Bre’en téléportait les Profanes et le roi Tru’ud vers le nord ; pourtant seuls les entrepôts édifiés autour des lacs de transit paraissaient changer d’aspect. Derrière les hublots de leur petite nef, le ciel sans nuage demeurait d’un bleu profond. Le soleil, suspendu à trente degrés au-dessus de la ligne d’horizon qui jetait un éclat aveuglant, projetait de grandes ombres bleuâtres sur le relief chaotique de la banquise antarctique. La lumière diurne était trop vive pour être regardée fixement, bien que le chronomètre-bracelet de Yoninne indiquant l’heure du Royaume de l’Été révélât qu’il était encore tôt. Mais il avait cessé de faire nuit ici depuis plus d’une centaine de jours.

L’armée du Roi des Neiges n’avait toujours pas tenté d’entraver leur progression en direction du comté de Tsarang. S’ils parvenaient à atteindre cet État vassal du Royaume de l’Été, il leur resterait peut-être une chance de mener à bien le projet qui leur avait semblé naguère représenter la partie la plus dangereuse du plan d’Ajao : rallier l’île de Draere.

La nef de petite taille dont ils s’étaient emparés possédait une coque épaisse et suffisamment résistante pour qu’ils puissent sans danger négliger un lac de transit sur deux tout au long du parcours. Ils progressaient à bonne allure, bien qu’ils dussent se reposer cinq à dix minutes entre chaque saut, le temps pour Bre’en de se préparer en vue du bond suivant, et pour Pelio de vérifier les courroies maintenant les deux otages.

« Je préfère ne pas prendre de risques avec nos amis », expliqua le prince. « Aussi exercés soient-ils, ils ne peuvent pas s’enfuir par téléportation tant qu’ils sont ligotés. »

Ajao commença à discourir sur la constitution moléculaire de l’énergie, mais Leg-Wot avait déjà compris ce que Pelio voulait dire : quand les Azhiris se téléportaient, ils emportaient avec eux une partie de leur environnement ; seuls les membres de la Guilde savaient maîtriser exactement la mesure du volume téléporté. Afin de se téléporter hors de la nef, Tru’ud et Bre’en auraient dû rompre les liens qui les retenaient — opération qui excédait nettement les aptitudes des possesseurs du Talent. Yoninne considéra Pelio avec un surcroît de respect. Cette précaution était de celles que ni elle ni même Ajao n’avaient eu l’idée de prendre. D’ailleurs, sans le cran et l’esprit de décision dont le prince avait fait preuve, ils n’auraient pas davantage mis le cap sur le nord à l’heure actuelle. Était-ce l’énergie du désespoir qui l’animait à présent, ou bien n’avait-il jamais cessé d’être l’homme qu’elle n’avait pas su reconnaître sous son enveloppe d’adolescent timoré ?

« Je crois que nous sommes suivis », dit brusquement Ajao, deux sauts plus tard.

« Quoi ? s’exclama Pelio.

— Regardez à la surface du lac. Plusieurs de ces nefs ne vous ont-elles pas un air familier ?

— Si », répondit sans hâte le prince. « En outre, chaque lac est un peu plus encombré que le précédent. Je gage que nous avons été devancés par un message des Hommes des Neiges réclamant la mobilisation de toutes les nefs militaires disponibles. En fait, nous sommes aussi étroitement encerclés qu’au palais. » Il décocha un sourire à Bre’en et Tru’ud. « Mais vous n’en serez pas plus avancés. S’ils font sauter la nef, vous coulerez avec. » Devant le mutisme des deux hommes, il ajouta : « Au fond, je devrais vous être reconnaissant à tous les deux. Vous m’avez donné l’occasion de prouver que je ne suis pas sans ressource.

— Vous avez eu besoin de votre ours, fit remarquer Bre’en d’un ton aigre.

— C’est vrai. Mais vous avez failli mourir de saisissement quand je me suis jeté sur Tru’ud. Un Profane ne saurait s’attaquer aux gens normaux, puisqu’a vos yeux il est moins qu’un animal. N’imaginant pas que je pouvais représenter une menace, vous ne m’avez même pas fait escorter. Pour une fois, j’ai su tirer parti de votre arrogance. »

Bre’en ne répondit pas, mais Tru’ud, recourant à sa langue natale, éclata en imprécations. Pelio se borna à sourire.

En l’espace de deux heures, ils effectuèrent dix-sept sauts et franchirent près de quatre mille kilomètres, parvenant ainsi à la hauteur du cercle antarctique. Le soleil déclinait en direction du sud-est et sa lumière rasante muait l’étendue neigeuse en un tapis d’or. Ils apercevaient de plus en plus souvent la roche sous-jacente à travers cette pellicule ambrée et des ruisselets torrentueux qui sourdaient de la glace pour aller se jeter en bouillonnant dans les hautes eaux des lacs de transit. Quatre sauts plus loin, la neige avait presque disparu. La toundra se déroulait jusqu’à l’horizon — et Yoninne distingua au loin une tache verte. Mais le saut suivant apporta un changement encore plus frappant : autour des misérables bâtiments en pierre disséminés au bord du lac avait surgi un dédale de tentes en tissu à damier, au milieu desquelles s’affairaient des centaines d’indigènes. Au-delà de cette agglomération de toile, elle entrevit des troupeaux de quadrupèdes velus paissant l’herbe estivale. C’était donc de cette façon que les Hommes des Neiges pourvoyaient à leur subsistance ! Ils pratiquaient le nomadisme sur une grande échelle et devaient téléporter leur bétail d’un pôle à l’autre à mesure que les changements de saison faisaient naître une maigre végétation d’abord au nord, ensuite au sud. Ce qui expliquait l’aspect désolé de leurs villes, sur l’autre face de la planète.

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